« Il faut que je sois sur le terrain avec mon fils »

S’il semble difficile d’imaginer LeBron James remporter un nouveau titre cette année, d’autres objectifs sont poursuivis par « The Choosen One ».

Parmi ceux-ci, un semble déjà réalisable cette année : devenir le meilleur scoreur de l’histoire de la NBA. L’autre est davantage familial. « Il faut que je sois sur le terrain avec mon fils. Je dois être sur le terrain avec Bronny », assure James à la presse américaine. « Que ce soit sous le même maillot ou contre lui. Je ne veux pas dire qu’on se défendrait l’un l’autre tout le match, parce qu’il est meneur de jeu et que je suis et qu’à ce stade de ma carrière aujourd’hui je joue pivot ou n’importe quel poste selon les besoins de l’équipe. »

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Retour gagnant pour Liège Basket !

Le premier match de Liège Basket made in USA fut un véritable succès sportif et populaire.

Une franche réussite, c’est le constat qui s’impose après le premier match de la version 2.0 de Liège Basket. Autour du terrain, d’abord, avec des gradins copieusement garnis, des goodies et une vraie belle ambiance. Mais aussi des bénévoles aux entrées et au bar visiblement ravis de voir revivre le Country Hall, à l’instar des nombreuses spectateurs croisés samedi soir.

Sur le terrain, ensuite, avec des Principautaires qui firent la course en tête toute la partie face à une équipe d’Ostende qui se vit privée de Dario Gjergja, exclu dans le dernier quart-temps. Si défensivement certaines lacunes collectives apparaissaient logiquement, les Liégeois avaient le bon goût de se battre sur tous les ballons et de se passer la gonfle. Avec Jamelle Hagins (19 points, 5 rebonds et 3 assists) et Angel Rodriguez (17 points, 5 rebonds, 4 passes et 3 steals) comme fers de lance, Nick Dragan (16 points et 4 rebonds) dans tous les bons coups et Tumba (2 points, 7 rebonds et 2 contres) impérial en défense, les Sang et Marine menaient 28-22 après dix minutes et allaient constamment conserver un petit viatique malgré l’impact de Tyree (27 points et 4 passes), Gillet (13 points et 4 rebonds) et Troisfontaines (13 points et 4 rebonds également). Et comme en plus Niels Van Den Eynde (16 points et 8 assists) était intenable et plantait deux « buzzer beaters » – pour le plus grand plaisir de son grand-père venu d’Anvers l’encourager – et que le public donnait de la voix, il ne pouvait rien arriver aux locaux qui matérialisaient leur retour au Country Hall en s’offrant une victoire de prestige contre le champion en titre, 87-78.

Les mines réjouies, l’atmosphère générale, l’affluence du public dans une vraie salle de basket et le spectacle sur le terrain le confirment : Liège Basket revit. Et c’est tant mieux !

Crédit photo : Thierry Net

Callut, Marouils et les Grenouilles affronteront Alleur en demi-finale de la Coupe

Les Cointois ont éliminé ESL United 82-72 pour rejoindre les demi-finales de la Coupe provinciale.

A domicile et avec cinq points d’avance, les Grenouilles avaient un beau coup à jouer en recevant la P1 d’ESL United pour ce quart de finale de la Coupe de la province. Mais dans le sillage de Mathieu (20 points) et Rocour (14), les Collégiens profitaient du premier quart-temps pour effacer leur retard initial et recoller à 20 partout après dix minutes. Pas de quoi perturber Callut (18), Marouils (16) et les Cointois qui réussissaient un deuxième quart-temps exceptionnel pour reprendre l’avantage, 47-35 à la pause.

En seconde période, Cloots (10) et les visiteurs poussaient pour revenir au score mais Franken (8) et les locaux tenaient bon et s’imposaient 82-72 pour s’offrir le droit d’affronter Alleur en demi-finale !

Hannon et Ans toujours invaincus en P3A

Les Ansois se sont imposés 57-81 à Braives.

A Braives, les Ansois ont poursuivi leur série victorieuse. Si Remy (10 points) et les locaux ont fait jeu égal en seconde période, Hannon (21), Salmon (10) et leurs coéquipiers avaient déjà tué tout suspens à la pause, menant 14-22 après dix minutes et 30-51 à la demi-heure pour finalement s’imposer 57-81. Les Liégeois commencent l’année comme ils l’avaient fini : par une victoire.

« Assumer un nouveau statut, une franche nouveauté »

Pierrick Van Den Brule dresse le bilan des Carriers en TDM2 et évoque une seconde partie de saison qui s’annonce palpitante.

Pierrick, la trêve est traditionnellement propice aux premiers bilans.

En effet, il est l’heure du bilan et, honnêtement, il n’est pas mauvais du tout pour le BC Sprimont. Nous finissons ce premier tour avec sept victoires et quatre défaites : notre acclimatation se passe plutôt bien. C’est un bilan positif dont nous sommes fiers. Nous figurons dans la première moitié de tableau – à la quatrième place mais à égalité avec quatre équipe – alors qu’une défaite peut nous envoyer à la huitième place ! Nous évoluons dans un championnat fameusement serré et je suis très content d’être dans la série réputée la plus forte et de parvenir à tirer notre épingle du jeu. J’aurai aimé affronter les cadors de l’autre série sans oublier Ninane et mon bon Romain Nicaise. Heureusement, nous nous voyons encore régulièrement et c’est toujours un réel plaisir.

Tu estimes donc votre série de TDM2 particulièrement relevée ?

Oui, tous les matchs sont difficiles et, hormis lorsque nous avons réussi à faire imploser un adversaire, tous ceux-ci furent serrés et se jouèrent sur des détails, n’en déplaise au coeur de nos supporters, notamment Yvette et Mégane (rires). C’est un réel plaisir de jouer ces match à fort enjeu ! La philosophie à Sprimont est totalement différente de ce que j’ai connu auparavant où j’ai toujours joué le maintien et où nous abordions chaque match en espérant réussir un exploit. Cette année, nous devons assumer notre nouveau statut, ce qui est vraiment une totale nouveauté. Nous devrons conserver cette concentration si nous voulons accrocher le wagon de tête le plus longtemps possible. Un wagon qui est emmené par la locomotive Comblain. Les Comblinois réussissent le même premier tour que la saison passée et seront difficiles à aller chercher !

Quel fut le moment fort de votre premier tour ?

La gifle que nous avons reçue à Comblain. Le Mailleux nous a méchamment corrigés ! Il n’y avait qu’une équipe sur le terrain et cela nous a permis de travailler afin que cela ne se reproduise plus. Nous avons pas mal discuté pour comprendre ce qui s’était passé et nous en sommes sortis grandis…. Même si nous sommes toujours capables d’un non-match complet comme contre Sijsele. Parmi les moments marquants, il y eut aussi toutes nos victoires sur le fil : quel plaisir ! Et qui plus est contre Ostende, Flénu et Woluwé, des équipes du top.

Quels seront vos objectifs au second tour ?

Il ne s’annonce pas évident du tout. Nous devons encore affronter deux fois Aarschot qui nous a battus en Coupe de Belgique mais aussi deux fois Pepinster qui possède trois des meilleurs ailiers de la province. Les déplacements à Flénu, Ostende et Woluwé s’annoncent déjà tendus car ces équipes voudront prendre leur revanche. J’espère donc pouvoir conserver ce même rendement pour le second tour, coller au wagon de tête et toujours venir titiller les équipes du top.

« Je ne me suis jamais senti scoreur »

Cette saison, LeBron James pourrait bien dépasser Kareem Abdul-Jabbar et devenir le meilleur scoreur de l’histoire de la NBA.

Un superbe accomplissement pour un joueur habitué à noircir la feuille de stats. « Quand je dis que je ne suis pas un scoreur, je le dis dans le sens où ça n’a jamais été le domaine de mon jeu qui me définit. Mais c’est discutable quand vous regardez combien depuis combien de temps ce record du grand Kareem tient, et d’être sur le point de pouvoir accomplir quelque chose comme ça. Mais ce ne sera pas à moi d’en débattre, car je ne me suis jamais senti scoreur », a déclaré James dans la presse US. « Ce n’est pas comme si j’avais un move signature, comme le fadeaway à une jambe de Dirk, le fadeaway de Michael Jordan ou le sky hook de Kareem ou le Dream Shake d’Hakeem. Je pense que le seul spécial dont les gens parlent toujours c’est mon tomahawk dunk signature en transition. »

Crédit photo : NBA

« Milos Bojovic et Liège Basket, c’est une histoire d’amour »

La TDM2 de Liège Basket se renforce avec l’arrivée de Milos Bojovic tandis que Laurent Herten remplace Goran Milanovic comme coach de la R2 des Sang et Marine.

Depuis plusieurs semaines, Milos Bojovic fréquente assidûment le Kinéo de Boncelles. L’ancien meilleur scoreur de D1 Belge y entretient sa forme physique et c’est un euphémisme d’affirmer qu’il semble toujours aussi fit. A la recherche d’un club depuis son dernier passage à Limburg (D1), le Serbe a trouvé chaussure à son pied en revenant à Liège… mais en TDM2 ! « Il cherchait un club, nous cherchions un renfort pour notre TDM2. Milos et Liège Basket, c’est une histoire d’amour. Milos viendra donc renforcer notre TDM2 et apporter toute son expérience. Bon retour à la maison Milos », annonce RSW Liège Basket sur les réseaux sociaux.

Et si ça bouge aussi beaucoup au sein de l’équipe fanion des Sang et Marine, du mouvement a aussi eu lieu en R2 où Laurent Herten, coach de la P1, remplace Goran Milanovic au coaching pour lancer l’équipe dans une opération maintien.

Crédit photo : Philippe Collin

Malpas et Thiry cartonnent, les All Blacks se qualifient de justesse pour les demi-finales !

Alors que Malpas et Thiry ont crevé l’écran de ce quart de final, le suspens fut entier mais ce furent les All Blacks qui arrachèrent de justesse leur qualification pour les demi-finales de la Coupe provinciale.

« C’est dommage que le CP mette des quarts de finale un week-end juste après les fêtes. C’est typiquement un week-end où il y a plein d’absents », soupirait Benoit Blanchy avant le duel alléchant opposant Alleur, leader de P1, et Grâce-Hollogne, leader de P2. L’ancien scoreur d’Hannut n’avait pas tort, les locaux n’alignant que 7 joueurs tandis que les Buffalos en présentaient cinq de l’effectif habituel, épaulés par deux jeunes (2006) et le coach Gaël Verzele.

L’équation était simple pour les Buffalos, conserver le plus longtemps possible leur petit viatique de départ afin de pouvoir jouer le tout pour le tout en fin de rencontre. Mais Coetsiers (18 points) et Herman (13) ne l’entendaient pas de cette oreille et permettaient aux locaux de mener 23-20 après dix minutes. Avec un Malpas (27 points !) impérial, les All Blacks allaient légèrement augmenter leur avance dans le second quart pour faire 43-36 à la mi-temps.

De retour des vestiaires, Thiry (35 unités !) continuait sa démonstration de force, bien secondé par l’éternel Riga (17) et Sauveur (12) et les Buffalos réduisaient l’écart à la demi-heure, 60-58. Le suspens était entier et le money time était spectaculaire, les deux équipes jetant leurs dernières forces dans la bataille. Une bataille que remportaient finalement de justesse les Alleurois, 83-80.

Eliminés de la Coupe provinciale, les Buffalos vont désormais devoir se concentrer sur la championnat et la Coupe AWBB. Les protégés de Vincent Aldenhoff rejoignent, eux, la demi-finale, où ils rencontreront… et continuent leur formidable saison.

Julie Allemand brille et a neuf orteils en 1/8e de finale de l’EuroCup !

Le meneuse liégeoise fut prolifique pour guider Lyon à une large victoire contre VBW Arka Gdynia.

Avec 16 points, 4 rebonds et 5 passes décisives, Julie Allemand a réussi une excellente prestation et ne fut pas pour rien dans la lage victoire des Lyonnaises contre Gdynia, 86-62. La Belge et ses coéquipières possèdent un matelas assez conséquent avant de se rendre en Pologne jeudi prochain et peuvent envisager avec sérénité la qualification pour les huitièmes de finale de l’EuroCup.

Crédit photo : FIBA

« Une ligne à 4 ou 5 points pour que ce soit un vrai cirque »

L’évolution du basketball ne fait pas que des heureux.

Le basket évolue au fil des années avec, désormais, un jeu de plus tourné vers l’attaque et le tir extérieur. Une évolution parfois saluée, parfois critiquée. « Il est beaucoup plus difficile de défendre de nos jours avec autant de personnes qui peuvent shooter à trois points. La quantité de tirs est énorme, et ils tombent assez rapidement. Donc les gens vont marquer. C’est comme ça. Logiquement, les moyennes vont augmenter. C’est très difficile de défendre, vous savez, vous pouvez toujours la travailler sur la défense en demi-terrain, mais en transition, quand les gens peuvent s’écarter du terrain comme les joueurs de la NBA peuvent le faire maintenant et de la distance à laquelle ils tirent, c’est évidemment un avantage », déclare Gregg Popovich. « Je l’ai déjà dit, j’espère juste que la ligue finira par avoir une ligne à 4 ou 5 points pour que ce soit un vrai cirque. Ce sera un sport différent. Ce ne sera même pas du basket, ce sera juste un tas de conneries. »

Crédit photo : Philippe Collin