Grégoire, Irrera et les Dragons remportent une victoire capitale pour le maintien

En faisant la différence dans la dernière ligne droite contre LAAJ, Grégoire, Irrera, Hotterbeex et les Dragons ont remporté une victoire capitale pour le maintien, quittant la zone rouge en P2A.

Fin de premier tour et match capital pour le maintien en P2A entre ESL United et LAAJ. Les Jupillois débarquaient d’ailleurs à douze pour se donner les meilleures chances face aux huit Dragons. Et avec un Médart intenable – 13 de ses 20 points dans le premier quart – cela semblait fonctionner, les Brasseurs menant 17-19 après dix minutes. Grégoire (19 points) et les locaux redressaient alors la barre pour virer en tête à la pause, 37-34.

De retour des vestiaires, les deux équipes se rendaient coup pour coup, bien conscientes de l’importance de ce match pour le futur. Irrera (17) tenait la baraque et répondait parfaitement à Vankerkhoven (10) et Hendricks. A la demi-heure, le suspens était entier : 53-51. Dans la dernière ligne droite, la défense locale se montrait moins permissive et Hotterbeex (12) et les Dragons en profitaient pour arracher la victoire, 72-60.

Les Dragons bouclent ce premier tour perturbé sur une note positive et dans une bonne dynamique, reprenant un peu d’air au classement en quittant la zone rouge occupée par le Haut-Pré (2 victoires) et leur adversaire du jour, bon dernier avec une seule victoire.

Crédit photo : PP Photography

Maxence Bonaventure cartonne et Stavelot boucle le premier tour en beauté

Les Stavelotains ont bouclé le premier tour de P2B par une importante victoire à Prayon, 61-78.

A Prayon, Maxence Bonaventure (26 points) emmenait les Blancs-Moussis dans son sillage pour directement faire le break, 9-21 après dix minutes. Marichal (12), Naguib (10) et les locaux sortaient de leur torpeur et revenaient à 30-31 à la pause. De retour des vestiaires, Close, Verdin (15 points chacun) et les Stavelotains reprenaient leur marche en avant et écrasaient les Trooziens, filant à 41-58 à la demi-heure, s’offrant le luxe de terminer en roue libre pour s’imposer 61-78. Les Stavelotains continuent leur remontée au classement, bouclant ce premier tour avec cinq victoires en douze matchs. Les Prayonnais terminent juste au dessus de la zone rouge avec trois succès en douze rencontres.

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« Nous avons travaillé de nouvelles choses qui devraient nous servir au deuxième tour »

En s’imposant 91-74 contre le Royal IV Brussels avec un Goémé en feu, les Comblinois terminent invaincus et en pôle position le premier tour du championnat de TDM2.

Onze à la suite pour les Comblinois qui ont disposé 91-74 des Bruxellois. Matisse (13 points) montrait la voie en début de rencontre, bien épaulé par un super Goémé (27), et les locaux claquaient un terrible 32-10 qui tuait déjà tout suspens, d’autant plus que le deuxième quart-temps était également à l’avantage de Rondoz (8) et des Comblinois qui menaient très largement à la pause, 53-22. Logiquement, les Bruxellois réagissaient en seconde période, profitant des essais des locaux, mais ne parvenaient jamais à inquiéter la bande à Humblet qui signait sa onzième victoire consécutive dans un championnat dominé de la tête et des épaules.

« Nous avons fait la différence en première mi-temps durant laquelle nous avons joué notre jeu, comme depuis le début de saison, en imposant notre vitesse et notre intensité pour prendre notre adversaire à la gorge. En deuxième mi-temps, nous avons travaillé de nouvelles choses qui devraient nous servir au deuxième tour », résume Jean-Pierre Darmont avant de se pencher sur le premier tour parfait des Comblinois. « Nous pourrions difficilement rêver mieux : aucune défaite en championnat, un match de prestige en Coupe, pas de blessés et une bien belle ambiance… Cependant, nous savons que tout le monde veut nous battre, nous devons donc continuer sans nous relâcher jusqu’à la fin de saison. »

« Je suis un coach plus que satisfait »

En s’imposant 84-68 contre Henri-Chapelle, les Collégiens de Marc Jérôme bouclent le premier tour avec un joli bilan de sept victoires en onze matchs.

Marc, comment s’est déroulée la réception d’Henri-Chapelle ?

Notre première mi-temps fut en demi-teinte car nous avons encaissé 44 points. Nous n’avons pas été à 100% dans le contrôle du « un contre un » et avons laissé beaucoup trop de shoots ouverts. De retour des vestiaires, nous avons accéléré le rythme de la partie, pris des décisions justes, et cela a payé. Nous sommes restés focus sur notre basket. Concentration et dépassement de soi nous ont permis d’être dans le contrôle en seconde mi-temps, nous n’avons alors plus été inquiétés. Je dois d’ailleurs souligner la belle mentalité de ma team.

Comment juges-tu votre premier tour que vous bouclez avec un bilan de sept victoires et quatre défaites ?

C’est un beau premier tour. La défaite contre Waremme chez continue de me laisser amer mais les jeunes progressent et c’est de bon augure pour le second tour. Je suis un coach plus que satisfait.

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« Un énorme triple de Quentin Fassotte à 4 seconde de la fin pour passer devant »

Guillaume Reynders et les Verviétois ont remporté de justesse le choc de P2B contre Herve-Battice, 80-79. Entretien.

Guillaume, comment s’est déroulé ce choc contre Herve-Battice ?

Nous allons dire que chaque équipe a eu sa mi-temps (rires). Nous sommes rentrés au vestiaire avec une douzaine de points d’avance mais les Fromagers ont fait quelques ajustements en deuxième m-temps et cela leur a permis de tout doucement revenir au score et de passer devant à cinq minutes de la fin. Heureusement, nous avons réussi quelques stops et Quentin Fassotte nous a sorti un énorme triple pour repasser devant d’un point alors qu’il ne restait plus que quatre secondes à jouer. Derrière, nous avons fait le boulot en défense pour finalement nous en sortir.

Comment analyses-tu votre premier tour ?

Globalement, il est positif. Nous le terminons à la deuxième place d’une série très solide, même si nos deux défaites – chez nous, en plus – contre Buffalo et Theux étaient sans doute évitables. Nous avons une équipe ultra compétitive, avec douze mecs qui peuvent faire la différence sur un match, aussi bien offensivement que défensivement. Les entrainements sont intenses et il y a une saine concurrence. Nous sommes avant tout une vraie bande d’amis, notre groupe vit bien et est surtout très bien géré par Bruno Dagnely.

« Journée portes ouvertes à la Garenne »

C’est sur un véritable feu d’artifice au Pays Noir que les All Blacks ont conclu leur premier tour historique. Malheureusement, malgré un Gillet inarrêtable, un Julémont qui monte en puissance et 14 bombes, les Alleurois se sont inclinés 112-100.

Carolos et Alleurois avaient sans doute regardé un peu trop de matchs NBA avant de se rencontrer. « Journée portes ouvertes à la salle de la Garenne : 212 points marqués en 40 minutes ! » ne manquait pas de souligner André Trinon. « Sur un grand terrain où les All Blacks ne sont jamais à l’aise, les locaux ont démontré qu’ils avaient une équipe au top qui doit normalement disputer les Playoffs avec des joueurs d’une adresse phénoménale en périphérie : 11 bombes et 8 tirs avec un orteil sur la ligne, Alleur répliquant en plantant 14 bombes ! »

Dès les premières minutes, le rythme s’emballait et les paniers tombaient comme la pluie dans la campagne anglaise en plein automne. A ce petit jeu, les Carolos allaient progressivement creuser l’écart : 25-24 après dix minutes, 56-49 à la pause et 90-73 à la demi-heure. Gillet (28 points), Julémont (11), Dallenogare (15), Notelaers (12) et les Alleurois tentaient un dernier baroud d’honneur en fin de rencontre mais tombaient trop court et s’inclinaient 112-100. Une défaite qui n’enlève rien à la formidable première moitié de saison des troupes de Julien Moray qui terminent l’année civile en tête de la R2B en compagnie de Woluwé. « La trêve, bien méritée pour tout le monde, est enfin arrivée », concluait le Président du matricule 1466.

Le lieu du jour : Madrid

Les Carnets du basketteur, saison 6 ! Le dernier Carnet de cette année 2022.

Il y eut une époque où les tournois de basket de Noël se multipliaient telles les boules sur le sapin. En Cité ardente, le Challenge Lantin vit défiler bon nombre de formations de haut vol. Elles étaient logées dans un hôtel, haut de gamme lui aussi, sur le boulevard alors que les matches se disputaient sur le bitume d’un garage voisin des Guillemins. Je me rappelle toujours de la rampe en colimaçon qui conduisait au terrain et aux gradins… de fortune.

Plus près de nous, le tournoi de Noël d’Ostende draina les foules dans ce merveilleux endroit qu’était le cocon des Ecuries Royales. Le prestigieux rendez-vous côtier constituait à l’évidence la « gâterie » annuelle du Père Vanmoerkerke qui en profitait pour faire son marché de main d’œuvre américaine. Toujours en Belgique et au cours de ces recherches, j’ai découvert une archive formidable présentant le résumé filmé de la finale du tournoi de Noël du Racing Bruxelles de… 1951. Même moi, je n’étais pas né. Le match se disputait dans la halle ancestrale du Palais du Midi et opposait, sur des panneaux en bois, le Semailles au Real de Madrid. Si la phalange de la capitale prenait le large, elle n’en était pas moins dépassée par les Espagnols à 50-57. La découverte du public présent vaut à lui seul le coup d’œil.

A propos de la capitale ibérique, elle fut longtemps le centre névralgique du « Torneo de Navidad » (photo de 1990) créé, dès 1965, par Raimundo Saporta. La grande première avait à son affiche l’Ignis Varèse, les Corinthians (Brésil), les Jamaco Saints de Chicogo et, bien entendu, le Real. Selon le site du club, la dernière édition eut lieu en 2004 et, miracle de Noël ( ?), un des meilleurs artilleurs de l’explication au sommet du 25 décembre avec 14 unités à son compteur n’était autre que « nosse » Axel Hervelle. Pour l’occasion, ses couleurs d’adoption imposaient leurs vues (85-69) aux Cariocas de Télémar. Sachez encore que cette compétition était surnommée à fort juste titre « la meilleure compétition internationale amicale au monde ». Très bonnes Fêtes à vous…

Michel Christiane

Crédit photo : Real Madrid

« Peut-être paniquons-nous moins désormais ? »

A Malines, Nicolas Franck et les Carriers ont encore décroché une victoire de justesse, 70-71.

Nico, comment avez-vous abordé ce déplacement à Malines ?

Nous n’avons pas sorti notre meilleure prestation. Nous avons mené la majeure partie du match sans le tuer complètement. Les locaux sont repassés devant dans le quatrième quart-temps et ont eu l’occasion de nous mettre à deux possessions sans jamais y parvenir. Je pense que c’est problement l’expérience qui a fait tomber la pièce de notre côté.

Outre l’expérience, qu’est-ce qui vous a permis de vous imposer 70-71 ?

Si nous prenons notre cinq qui termine le match et que nous le comparons au cinq malinois, il y a plusieurs dizaines de matchs de nationale de différence au compteur. Et puis, cette saison, ce n’est pas notre première victoire de quelques points. Nous paniquons peut-être moins désormais ? Enfin, quand, comme c’est le cas de Malines, on est dans une spirale négative et qu’on touche la victoire du bout des doigts comme c’était le cas samedi, la pression est grande.

Cette victoire s’est-elle jouée sur un tir ?

Ce n’est pas sur un shoot que cela se joue. Dans les faits si, mais c’est plutôt dans l’état d’esprit que la différence s’est faite. C’est seulement dos au mur que nous nous sommes mis à défendre. Nous avons réalisé deux ou trois stops défensifs pour terminer le match. Nous devons avoir cela à l’esprit pour le deuxième tour, c’est ça notre ADN.

Comment juges-tu votre premier tour ?

Dans les chiffres, c’est une réussite avec 65% de victoire. Par contre, au niveau des prestations nous sommes capables de mieux. Nous en sommes conscients et savons vers quoi nous devons aller. Il y a encore du boulot.

Malengré, Bodson et les Ninanais bouclent l’année en beauté à Anderlecht

Belle victoire des Calidifontains à Anderlecht pour clore ce premier tour de championnat en TDM2.

Certes, ce n’est pas du foot. Mais la plupart des Liégeois ne peuvent que se réjouir de voir une équipe de la région damer le pion à Anderlecht ! Dans la capitale, Malengré (17 points), Bodson (15), Henrard (13), Gillotay (10) et leurs coéquipiers réussissaient un bon début de rencontre pour faire 15-24 au premier quart-temps. Si les locaux réduisaient l’écart avant la pause, les protégés de Nicolas André profitaient du troisième quart-temps pour repartir de plus belle avant de parfaitement gérer le money time pour s’imposer 74-85.

Guère épargnés par la guigne en début de saison, les Ninanais bouclent ce premier tour de TDM2B sur une note positive et avec un bilan de 5 victoires en onze matchs, rejoignant Hasselt au classement et, surtout, laissant cinq concurrents derrière eux. De quoi envisager l’avenir avec optimisme et passer le fêtes bien au chaud !

Mich Decors en plante 25 mais le MOSA s’incline contre Ciney

Malgré une immense Mich Decors, Angleur n’a pu l’emporter contre Ciney.

Mich Decors a rappelé à tout le monde quelle fantastique joueuse elle demeurait en plantant 25 points contre Ciney. Et tout l’attaque angleuroise s’en trouvait bonifiée. Malheureusement, pour une fois, la défense des locales ne fut pas à la hauteur, concédant 84 unités aux visiteuses qui firent constamment la course en tête. Score final : 63-84.