« Objectif : le maintien en P2 »

Englués dans une saison compliquée et en mauvaise posture au classement, les Herbagers et Cédric Lemoine mettent fin à leur collaboration.

En P2A, Aubel occupe la dernière place au général avec seulement deux victoires. A la décharge des Aubelois, ils vivent une saison particulièrement difficile avec de nombreux blessés et absents, ce qui complexifie encore davantage la tâche de cette « nouvelle » équipe qui ne peut travailler correctement en semaine pour trouver la cohésion nécessaire pour performer le week-end.

Même s’il n’y aura qu’un seul descendant cette saison, la position des Herbagers n’est pas enviable. Avec un match de moins et le même nombre de victoires qu’Hannut, Aubel occupe la dernière place du classement et vient de perdre un match capital pour le maintien contre Comblain, 81-63, un concurrent direct.

Comme souvent dans ces cas-là, le coach est le premier fusible à sauter. « D’un commun accord, le comité sportif du RBC AUBEL a décidé de se séparer de Cédric Lemoine vu les résultats désastreux de l’équipe », nous annonce Léonard Leduc. « Le comité sportif tient à remercier le coach pour sa collaboration au sein de notre club. Il sera toujours le bienvenu au Green Temple. Le comité sportif est en pourparlers avec un autre coach pour une reprise de l’équipe le plus tôt possible avec comme objectif le maintien en P2. »

Du côté du désormais ex-coach, il y a de la déception, logiquement. « J’espérais évidemment une autre issue mais il faut penser au club avant l’intérêt personnel. Je pense avoir fait tout mon possible », nous confie Cédric qui aspire désormais à prendre un peu de recul.

Qui en finale de la Coupe ?

La seconde « demie » opposera, ce mercredi, les Brainoises aux Malinoises afin de défier les Angleuroises en finale de la coupe. Au Grand-Duché, une ex-Carrière prend en charge les destinées du 3 x 3 luxo. En Lombardie, un ancien assistant-coach montois fait des miracles à Varèse. Ce sont les infos d’EMCE.

Coupe de Belgique : ce soir, les Panthers connaitront leurs rivales en finale

Pendant qu’elles affronteront Waregem à domicile et en championnat, les Liègeoises (avec Brewer) seront attentives au choc (20 h 30) mettant aux prises Braine et Malines. A son issue, elles sauront contre qui elles seront opposées en finale de la Coupe de Belgique. Sans De Meyer, ni Becky Massey, les Flandriennes ne partiront pas favorites à l’ombre de la Butte mais, avec les Kangoeroes, une surprise n’est jamais à exclure d’avance. Pour rappel, le match au sommet de cette compétition aura lieu, dès le samedi 12 mars prochain (20 h 30), au hall Octave Henry de Namur. Comme quoi, on ne perd pas de temps en chemin…

Une ancienne Sprimontoise, Nadia Mossong, « boss » du 3×3 luxembourgeois

La fédération grand-ducale a décidé de donner un sacré coup de boost au basket 3 x 3. Pour se faire, elle effectue actuellement des recrutements en vue de former une phalange représentative tant féminine que masculine tout en proposant des tournois pour jeunes. Afin de mener cette mission à bon port, les commandes ont été confiées à Nadia Mossong (35 ans, photo) qui évolua à Sprimont durant la campagne 2012/2013. Chez les « Carriers », elle eut pour coach Pierre Cornia qui effectuait ses débuts au sein d’une D1 dames allant devenir les Panthers.

L’aussi fantastique qu’inattendue réussite de Roijakkers (ex-Mons) en Italie

En tout début d’année, son engagement à Varèse, un des clubs mythiques de la Botte, en avait surpris plus d’un. Depuis, Johan Roijakkers clape le bec à ses détracteurs au travers d’un impressionnant 5 sur 6. Et encore puisque son unique revers avec les Lombards n’est que d’une petite unité. L’ancien assistant-coach de Mons et Bree, entre autres, explique : « Dès mon arrivée, j’ai tenté d’aller à contre-courant de ce qui se fait généralement en Italie. Avec moi, tous les joueurs se sentent concernés et les entraînements doivent être plus durs que les matches. Ce qui n’est pas toujours le cas dans ce pays, semble-t-il. » Et, jusqu’à présent, ça marche…

Michel Christiane

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« Un match à six contre six »

A domicile, Oupeye a dressé les barbelés pour dominer Hamoir 66-36. A Huy, par contre, les protégés de Thierry Carton se sont logiquement inclinés malgré une belle résistance.

Quelle défense d’Oupeye, victorieux 66-36 contre Hamoir. « Dans un match à six contre six, c’est notre bonne défense qui a fait la différence », souligne Thierry Carton. « Par contre, niveau fraicheur, ce sera difficile à Huy. »

Le mentor d’Oupeye avait raison et, logiquement, ses protégés s’inclinèrent avec les honneurs chez les Mosans, 78-63.

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« Je vais perdre deux gars de la famille, je veux juste profiter de ce que nous vivons cette année »

Maxime Princen et les Comblinois ont parfaitement rebondi en dominant assez nettement Tongres, 106-71. Interview.

Maxime, que retenir de cette belle victoire contre Tongres, candidat au podium ?

Ce fut un bon « game » comme nous les aimons. Il y avait beaucoup de monde, beaucoup d’intensité et de paniers des deux côtés en début de match.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

C’est d’avoir réussi à rester sereins quand les Limbourgeois sont revenus à deux points. Nous ne nous sommes ni excités, ni énervés, nous sommes restés calmes et avons continué de jouer notre jeu.

Que devrez-vous reproduire lors du prochain match pour empocher une autre victoire ?

Nous devrons conserver la même intensité et la même concentration et demeurer sereins. Il nous reste neuf matchs tous ensemble. Je vais perdre deux gars de la famille (ndlr: Thib Marien et Arnaud Vancampenhout) la saison prochaine, je veux juste m’amuser et profiter de ce que nous vivons cette année.

« Max Bodson a enchainé quelques triples »

A domicile, les Ninanais ont assuré en deuxième période pour remporter le derby contre Esneux. Deux déplacements difficiles à Neufchâteau et Pepinster s’annoncent pour Thomas Waonry et ses partenaires.

A domicile, les Calidifontains étaient menés 35-37 après vingt minutes. « Ce match fut difficile à aborder car Esneux a bien joué le coup d’entrée de jeu », reconnait Thomas Waonry. « Nous avons eu de mal à imprimer notre rythme et avons beaucoup trop encaissé en première mi-temps. »

En seconde période, la défense locale faisait merveille. « Grâce à notre man to man, nous avons réussi à augmenter le rythme et ainsi trouver plus facilement devant avec, notamment, Max Bodson qui a enchainé quelque triples », poursuit le futur T2 de Nicolas André. « Nous avons ensuite pu gérer notre avance jusqu’au coup de sifflet final. » Au bout des quarante minutes, la victoire revenait au BCN, 81-70.

Un tout gros week-end attend les Ninanais qui joueront coup sur coup Neufchâteau (vendredi) et Pepinster (samedi). « Deux déplacements très difficiles mais, comme toujours, nous prenons match après match en espérant décrocher le plus de victoire possible pour continuer notre championnat de la meilleure des manières », conclut Thomas.

Le reportage vidéo de RTC est disponible ici.

Lucas De Sutter de retour à Saint-Louis

Le jeune scoreur quittera RSW Liège Basket en fin de saison pour retourner à Saint-Louis.

« Nous enregistrons le retour de Lucas De Sutter pour nos R1/TDM2 », annonce l’entente Saint-Louis/Esneux sur les réseaux sociaux. « Il a effectué la grande majorité de sa formation chez nous et quittera cette saison la R2 de Sainte-Walburge. »

Crédit photo : DR

« Johnny Bantuelle au four et au moulin »

Avec une équipe déforcée, les Abeilles ont puisé dans leurs ressources pour venir à bout de Liège après cinquante minutes d’un âpre combat. Ce samedi, Harimalia recevra Wanze. Reportage.

Le week-end passé, Harimalia, équipe du ventre mou en P3B se rendait à Liège Basket, formation scotchée dans le bas du classement. « Nous nous déplacions à Sainte Walburge avec un seul pivot sur quatre pour y affronter une équipe de Liège très jeune, agressive – dans le bon sens du terme – et surtout très grande », nous précise Pascal Goffin.

Face à la pression tout terrain des locaux, les Abeilles souffraient en début de rencontre. « Heureusement que Marc Moureau parvenait à conserver une petite organisation et que Johnny Bantuelle était déjà au four et au moulin », poursuit « Goff ». Menés 18-10 après dix minutes, les visiteurs profitaient des fautes locales pour revenir à 29-28 à la pause. A la reprise, les Sang et Marine passaient en zone. « Cela a aidé mes vieux et gros joueurs – dédicace à John, le coach adverse (rires) – à pouvoir souffler physiquement », note Pascal. « Doucement, mes shooteurs Eric Willems et Hugo Colard retrouvaient leur adresse légendaire alors que Johnny Bantuelle, toujours aussi impressionnant, retrouvait lui ses jambes de vingt ans. »

A la demi-heure, l’écart était identique, 53-52. Le dernier quart était tout aussi disputé, un véritable chassé-croisé des deux équipes jusqu’à ce que les locaux ne plantent une bombe à moins de deux secondes du terme pour faire 58-55. Après un temps-morts des visiteurs, Eric Willems faisait mouche derrière l’arc pour envoyer les deux équipes en prolongation.

Celle-ci était dans la même veine que les quart-temps précédents et, à 65 partout, le tir d’Hugo Colard tournait autour du cercle avant d’en ressortir. Dans la deuxième prolongation, les Principautaires optaient pour une défense individuelle. « Mais vu le nombre de fautes, les locaux nous envoyaient souvent sur la ligne de réparation et là, nous fîmes la différence », continue le coach d’Harimala. « Je tiens à souligner la sportivité des joueurs de Liège. Je ne comprends pas comment ils sont en bas de classement avec un groupe aussi talentueux. »

Ce samedi, les Abeilles accueilleront Wanze. Nouveau thriller à venir ?

« Nous devions prendre l’ascendant mental pour gagner »

Magnifique victoire obtenue par Eric Herben et ses protégés chez le leader Alleurois. Entretien.

Eric, quelle victoire conquise à Alleur !

Je pense que nous sommes allés la chercher au mental. Nous étions au grand complet avec onze joueurs sur la feuille de match. Nous savions, au regard des derniers résultats, que les Alleurois n’étaient plus aussi dominants. J’avais dit à mes joueurs que si nous prenions l’ascendant mental dans ce match, il serait pour nous.

Entre le dire et le faire, il y a tout de même un monde de différence.

Nous avons gagné en équipe et nos exploits offensifs vinrent d’abord de notre défense de fer. A la mi-temps, nous ne comptions que quatre points de retard et nous savions que le troisième quart serait primordial. Nous l’avons gagné et, dans le dernier quart, nous n’avons encaissé que trois points.

Ce succès pourrait bien valoir son pesant de cacahuètes en fin de saison.

Cette victoire nous donne de l’air au classement mais prouve surtout à toute notre équipe que nous sommes capables de battre tout le monde.

Vous comptez désormais un nouvel intérieur avec l’arrivée de Prosper Naci.

Il fait preuve d’une excellente mentalité et aide à la bonne ambiance collective. Il a les mots pour les joueurs afin que cela se passe bien. Une belle révélation.

Que de pression contre la Slovaquie !

A Riga, nos internationaux ont encore été trahis par leurs vieux démons : les lancers francs et le rebond défensif. Sans quoi, ils auraient pu recevoir les Slovaques en toute sérénité. On est très loin du compte au soir du 0 sur 2 face aux Lettons. Larson (ex-Liège) à Reggio Emilia. Ce sont les infos d’EMCE.

Mondial ’23 : l’ombre de Sam Van Rossom plane sur ce zéro sur deux

Avec Mwema dans le cinq, les Lions (Obasohan 16) entraient d’emblée dans le match et faisaient mieux que résister avec leurs hôtes d’un soir en dépit d’une nouvelle faillite aux rebonds et coups francs. On arrivait ainsi à 57-58 avant que les Lettons (Lomazs 16), au banc plus performent, ne se dégagent définitivement à 68-63. « Je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes hommes qui se sont battus jusqu’au bout », observait Dario Gjergja. « Nous ne partageons pas la même philosophie du basket que les Belges qui accordent la priorité à un jeu physique très pointu », rétorquait Luka Banki. Sur le plan des satisfactions, l’épine dorsale constituée par Obasohan, Gillet, Tumba et Mwema (photo) a parfaitement répondu à l’attente. Voire au-delà. On n’en dira pas autant de Lecomte sans danger en attaque, de Schwartz hors sujet et de van Vliet aussi utile dans la peinture qu’un congélateur au Pôle Nord. Pendant ce temps, Bratanovic rongeait son frein et ses centimètres sur le banc. Comprendra qui pourra ? Moralité : nos compatriotes auront la pression maximale sur les épaules au moment de recevoir (30 juin) les Slovaques.

Quand Tyler Larson, l’ancien Angleurois, change de crèmerie italienne

C’était le temps béni où Liège Basket se distinguait sur le marché des transferts étrangers. Qui ne se souvient ainsi du séjour mosan de Tyler Larson (31 a, 1,90 m) au cours de l’exercice 2017/2018 ? On sentait que l’ailier US était appelé à un brillant avenir. Pour preuve, il évolue au sein du championnat italien et quitte Pesaro pour Reggio Emilia afin d’y relancer la mécanique. La semaine dernière, Nikola Cvetinovic (33 a, 2,03 m) quittait Alost quasi sur le pointe des pieds. Le géant croate défait ses valises à Bucarest où il défendra la raquette du Steaua local jusqu’en fin de saison.

La pépite (montoise) du mardi

Récemment, les Ostendais se déplaçaient à Mons pour le compte du championnat. L’occasion pour leur coach d’à nouveau faire un show pas possible. Frisant par moments l’hystérie. Avec pour éternelles cibles nos p’tits gris belges. Quand ce n’est pas un caméraman de la télévision. Vendredi, les Lions se déplaçaient à Mons pour le compte de la qualification au Mondial. L’occasion pour leur coach de faire preuve d’un comportement exemplaire. Frisant par moments l’onctuosité envers les directeurs de jeu étrangers. Le Croate sait trop bien qu’il peut tout se permettre en BNXT League et pas le moindre geste de travers sur la scène internationale. Reste à savoir jusqu’à quand nos arbitres se laisseront manipuler par un mentor fédéral à courant alternatif ? Bref, Docteur Dario et Mister Gjergja.

La télé crève l’écran

Le rendez-vous de la nuit de mardi à mercredi sur Eleven Sports 2 sera fixé à l’occasion de Lakers – Mavericks à partir de 4 heures.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Ce match est venu à nous naturellement »

A l’ABC Arena, les Wawas ont rapidement mis la main sur le derby. Mike Archambeau et ses coéquipiers confortent leur place sur le podium de R1.

A Belleflamme, les Wawas ont remporté une nouvelle victoire, 52-77. « Nous avons produit un match complet et collectif des deux côtés du terrain. Ce match est venu à nous naturellement et nous avons empoché une nouvelle belle victoire », nous résume Mike Archambeau.

Avec un bilan de de treize victoires en dix-huit rencontres, les Wawas confortent leur place sur le podium de R1 et sont en embuscade derrière Flénu (deux défaites) et Loyers (trois revers). Un bilan d’autant plus remarquable que l’effectif de Waremme fut singulièrement déforcé en début de campagne.