« J’ai commencé à Hannut et j’y finirai »

Ce vendredi, Hannut recevra Ensival pour l’un des chocs de première provinciale. Avant cette rencontre qui s’annonce passionnante, Liège & Basketball s’est entretenu avec Simon Lambert qui entame sa vingt-et-unième saison avec les Hesbignons. Entretien avec un vrai clubman.

Simon, depuis combien de temps portes-tu les couleurs d’Hannut?

J’entame ma vingt-et-unième saison au club. J’ai commencé à Hannut et je finirai plus que probablement à Hannut.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans ce club?

C’est chez moi… Je fais un peu partie des murs. Mon père est Président, je joue avec mes potes et je ne changerais cela pour rien au monde. D’ailleurs, cela fait vingt-et-un ans que je joue avec Benjamin Bielen.

Quels sont tes meilleurs souvenirs avec les Hesbignons?

Les deux titres de champion, en P4 et en P2, forcément…

Cette saison, vous faites figure de favoris en P1. Quelles sont les forces de ton équipe?

Notre équipe est armée sur tous les postes. L’ambiance est vraiment bonne et chacun peut amener quelque chose à n’importe quel moment du match. C’est un bon mélange entre jeunesse et expérience.

D’ailleurs, que penses-tu du niveau de l’élite provinciale liégeoise?

La P1 liégeoise, c’est vraiment le meilleur niveau auquel j’ai joué. Chaque match est un combat. Nous ne pouvons pas nous permettre de jouer un match à moitié et c’est ce que j’aime dans cette division. Cette année, la série me semble un peu plus équilibrée que les années précédentes. Je me réjouis donc de voir le classement en fin de saison.

Et vous, quels sont vos objectifs cette saison après la belle deuxième place conquise lors du précédent exercice?

Notre objectif est de remporter un maximum de victoires et de voir où cela nous mène. Nous n’avons pas un objectif précis, nous ne voulons pas nous mettre la pression même si nous savons que nous avons une belle équipe. Nous verrons bien notre position à la fin du championnat.

Des Dragons qui pètent le feu

Ce vendredi, le basket sera à l’honneur du côté d’Esneux. La P1 locale recevra Saint-Louis avant que la TDM2 n’accueille Willebroek. Pour aborder cette soirée de gala, Liège & Basketball s’est entretenu avec Martin Gillotay.

Ce vendredi, Esneux recevra (à 19 heures) Saint-Louis pour une belle affiche de première provinciale. Les promus, encore irréguliers, ne comptent qu’une victoire à ce jour alors que les Collégiens surprennent et demeurent toujours invaincus. Pour tenter de devenir la première équipe à terrasser le groupe de Marc Demoulin, les Dragons devront livrer une prestation pleine. Ce sera sans Martin Gillotay. « Je suis désormais pleinement dédié à la D3 mais, à l’instar de Quentin (Vanoost) et Guillaume (Henrard), je suis aussi inscrit en P1 au cas où l’équipe connaitrait de trop nombreuses blessures ou absences » nous précise l’élégant scoreur. « Hormis ce cas de figure, je n’irais pas renforcer la P1 cette année même si je dois reconnaitre que j’aimais bien y aller car il s’agit d’un bon groupe et l’ambiance y est bonne. » Cette rencontre sera placée sous le signe de l’amitié entre deux clubs liés par un partenariat positif, en témoigne l’apport non-négligeable des Collégiens – Ventat, Matisse, Francoeur, Muller – avec la TDM2 locale.

Des Dragons libérés qui pètent le feu

Le groupe de Didier Longueville, justement, prendra la suite de la P1 (à 21 heures) pour affronter Willebroek. Et c’est en confiance que les Dragons aborderont cette rencontre. « La victoire contre Ninane nous a permis de lancer notre saison et de jouer libérées à Malines où nous nous sommes imposés » rappelle Martin. « Malgré une première mi-temps compliquée au niveau de l’adresse, notre collectif et notre envie nous ont aidés à prendre l’avantage et à le conserver en seconde période.« 

Une formule éprouvée qui semble porter ses fruits pour une équipe dont la profondeur de banc a de quoi effrayer ses adversaires. « Contre Willebroek, nous devons conserver notre ADN! Il faudra donc jouer comme des fous en défense et se projeter rapidement vers l’avant pour faire mal à l’adversaire et décrocher une troisième victoire consécutive » conclut l’ailier esneutois.

« La pièce ne tombera pas toujours du bon côté »

Après avoir vaincu Cointe le weekend dernier, Tilff, en tête de la P2B, défiera ce samedi une équipe de Wanze qui a loupé son début de championnat.

A Cointe, Tilff a montré deux visages. « Nous avons réussi une bonne entame de match pour mener 4-12 après cinq minutes. Ensuite, après les premières rotations, nous avons connu un passage à vide collectif qui s’est traduit par un 16-0 mérité. Notre manque d’engagement et de concentration furent parfaitement exploités par des adversaires faisant preuve d’une excellente agressivité défensive » nous explique Yannis Bouvier. « Heureusement, nous avons eu une réaction en seconde période avec plus d’envie en défense mais toujours de mauvais choix en attaque. »

Les Porais l’emportaient finalement 51-53. « Encore une victoire au caractère, après celle d’Harimalia, mais nous ne pouvons pas être satisfaits du basket que nous avons proposé ce weekend » nuance le coach de Tilff. « Nous avons un groupe très complet cette année et je suis content de la réaction d’orgueil des joueurs mais il faut absolument que nous soyons davantage constants en match si nous ne voulons pas avoir de mauvaises suprises. La pièce ne tombera pas toujours du bon côté.« 

Ce samedi, les Porais, invaincus, recevront Wanze, une formation à la recherche d’une première victoire en championnat. Après avoir éliminé la Vaillante Jupille en Coupe de la Province, le groupe de Tom Content a loupé ses débuts et viendra le couteau entre les dents à Tilff. Quel visage afficheront les locaux?

Liège va-t-il conquérir la Capitale?

C’est avec un noyau encore 100% belge que Liège « montera » à la Capitale pour y défier le Brussels.

Après une prestation encourageante à Malines, c’est encore avec un noyau 100% belge que Liège Basket disputera son second match de championnat. « VOO Liège Basket continue à faire confiance à ses jeunes et ses belges! Suite à des difficultés administratives persistantes qui continuent à retarder les dossiers d’obtention des permis de travail de nos étrangers, ces derniers ne pourront être alignés demain au Brussels. Toute notre énergie reste focalisée sur la résolution de ces difficultés. Nous sommes confiants sur l’état d’esprit de nos joueurs!« , peut-on lire sur la page facebook du club principautaire.

Pour le Brussels, cette rencontre est déjà capitale après deux revers initiaux. Si le groupe de Serge Crèvecoeur veut coller à ses ambitions, une défaite à domicile serait difficilement acceptable, même si la saison est encore longue. Pour les Liégeois, pas de pression mais très certainement l’envie de forger un exploit retentissant. Vu la motivation affichée par Kohajda et ses coéquipiers à Malines, la surprise pourrait être au rendez-vous!

Du côté des locaux, le Liégeois William Robeyns, malheureusement peu en vue en ce début d’exercice après une dernière campagne pourtant prometteuse, aura a coeur de livrer une excellente prestation à l’instar de Sasha Deheneffe – s’ il foule le parquet – contre ses anciens coéquipiers.

« Il est temps de se bouger les fesses »

A domicile, la Vaillante Jupille s’est inclinée dans le derby contre Alleur. Les Brasseurs doivent déjà réagir ce samedi à Saint-Louis.

Après une élimination en Coupe à Wanze et un premiers revers en championnat contre Cointe, la Vaillante Jupille s’est à nouveau incliné à domicile contre Alleur. Des débuts qui font tache pour cette équipe regorgeant de talent(s). « Nous avons annoncé en début de saison vouloir jouer la montée et nous en sommes à zéro sur deux, à domicile en plus » vitupère Kevin Lesoinne. « Une bonne discussion est nécessaire et il va surtout falloir se bouger les fesses. C’est bien d’être les favoris sur le papier mais il faut le prouver sur le terrain.« 

Le déplacement à Liers face à une équipe de Saint-Louis invaincue est déjà capital pour le groupe de Pilou Henry. « La production en troisième mi-temps est au top, les automatismes sont présents mais il faut arrêter de dormir en match » continue Kevin. « Les joueurs du mois d’août , il y en a beaucoup – cette phrase sort de la célèbre Autobiographie de J-P H (rires) – , moi le premier, et il va falloir se bouger. Il est temps!« 

« L’avenir s’est constitué une équipe pour monter »

Après plusieurs saisons à La Spéciale Aywaille, Julien Legrand a pris la direction du Haut-Pré où il évolue avec l’équipe B du matricule 1429. Pour Liège & Basketball, ce joueur polyvalent revient sur son intégration au sein de sa nouvelle formation, des forces et objectifs de celle-ci ainsi que sur la physionomie de la P4B. Entretien.

Julien comment se passe ton intégration dans ta nouvelle équipe?

Elle se passe plutôt bien. Mes coéquipiers m’ont tout de suite très bien intégré dans l’équipe, comme si j’y étais depuis des années. Il est vrai aussi que j’en connais un en particulier depuis très longtemps, ce qui a bien sûr facilité les choses.

Quelles sont les forces de ta nouvelle équipe?

Je dirais notre solidarité car nous jouons les uns pour les autres. Aucun joueur ne veut se démarquer et nous avançons tous dans le même sens. Tout cela nous aide défensivement et également à nous trouver plus facilement sur le terrain en attaque.

Comment juges-tu votre début de saison?

Il est un petit peu décevant. Nous avons fait un non-match à Welkenraedt, équipe que nous avions pourtant largement battue en coupe deux semaines plus tôt. Cependant, notre second match face à L’Avenir Jupille – le favori incontesté de la série – était excellent. Cette rencontre s’est jouée sur des détails et nous aurions pu l’emporter alors qu’on nous promettait l’enfer. Nous avons malheureusement souffert de nombreuses blessures – moi-même je suis victime d’une inflammation du tendon rotulien – qui nous empêchent d’être au complet pour les matchs et de progresser collectivement ensemble. Notre dernier match est néanmoins très encourageant pour la suite.

Que penses-tu de votre série, la P4B?

Il est difficile d’en avoir une vision claire au bout de trois petits matchs mais je peux déjà dire que l’Avenir Jupille s’est constitué une équipe pour la montée. Ils ont deux excellents pivots, notamment Michael Marloye. Une belle équipe contre laquelle nous avons déjà hâte de prendre notre revanche.

Quels sont vos objectifs cette année?

D’abord de prendre du plaisir sur le terrain et de prendre match après match afin de progresser collectivement. Si l’équipe peut faire le même résultat que la saison dernière (troisième place), ce sera déjà une belle note positive.

En attendant Mons-Hainaut*

Ionesco et Beckett n’auraient pas renié la soirée vécue hier à Ninane lors du match de Coupe de Belgique entre la combative escouade d’Yvan Fassotte et Oxaco. Reportage.

Au coup de sifflet final, alors que le marquoir affiche 74-78 en faveur d’Oxaco, Yvan Fassotte lâche un sonore Yes!« , et les Calidifontains se congratulent. La perplexité se lit sur les visages des Anversois et personne ne sait à quoi correspond ce résultat. La D1 de Mons-Hainaut viendra-t-elle défier Colette et ses coéquipiers dans le petit village ninanois? Une situation ubuesque que n’auraient pas renié Eugène Ionesco et Samuel Beckett et leur théâtre de l’asburde. Mais remontons le fil d’une soirée riche en émotions.

C’est devant une très faible assemblée, confirmant ainsi la malheureuse érosion de la fréquentation des salles de basket, que les deux formations s’échauffent. Côté local, seul Jérôme Giebens (malade) et Gordan Kistemann (blessé) manquent à l’appel. Avec un cinq majeur classique – Colette, Allemand, Dedave, Fassotte, Henrard – et expérimenté, Ninane démarre en trombe avec Colette (5 points) de loin et Henrard (16 pions) dessous pour faire 5-0.

Le pivot score à nouveau en-dessous, imité ensuite par Dedave (14 unités) à mi-distance alors que les visiteurs affichent déjà une insolente adresse de loin. C’est 9 partout lorsque Théo Beaujean (9 points) et Alexandre Giebens (12 unités) montent au jeu. Le jeune pivot se signale rapidement par une belle activité et deux paniers pour faire 15-12 mais les Calidifontains craquent quelque peu dans la dernière minute du quart-temps et se retrouvent relégués à 18-25.

Ninane combatif plie mais ne rompt pas

Max Bodson, maladroit jusque là, plante un triple pour ramener ses couleurs à 23-29. Les visiteurs répondent immédiatement de la même distance. Après un temps-mort sonore du mentor local, Allemand (11 unités) à la passe, Dedave et Giebens à la finition tiennent la baraque. Beaujean fait tomber son défenseur sur un cross mais les Ninanais ne parviennent pas à combler le trou. Dans les dernières secondes, l’ancien ailier d’Alost vole un ballon mais est « chassé » par un Anversois. Les arbitres ne bronchent pas, au contraire de l’entraineur ninanais qui réclame – à juste titre – une volontaire. Les « refs » infligent alors une faute technique au mentor local. Le lancer visiteur est loupé. Dedave provoque une ultime faute et inscrit ses deux lancers-francs pour clore le score à la mi-temps: 38-47

Au retour des vestiaires, Beaujean plante un triple du parking pour faire 41-47. Oxaco rapidement dans la pénalité, les Ninanais – emmenés par un Giebens épatant! – poussent et recollent à 47-52. Quelques ballons mal négociés – excès d’enthousiasme, imprécision – empêchent les locaux de revenir à égalité. Dans les dernières minutes du troisième quart, les Anversois enchainent dunk et tirs lointains pour faire le break. C’est 51-65 à la demi-heure.

Ninane revient du diable vauvert

Alors que la partie semble avoir échappé des mains ninanaises, Henrard, Beaujean et Giebens ramènent rapidement leurs couleurs à 57-67. Gérald Henrard, diablement efficace, fait 67-73 sur un rebond offensif. Les visiteurs ne craquent pas et restent en tête. Après une balle volée par Mertens, Gary Dupont (deux paniers mais quels paniers!) fait 72-78 d’un splendide « smash ». Il reste 47 secondes à jouer et les coachs donnent leurs consignes lors d’un temps-mort.

Au sortir de celui-ci, Ninane propose par deux fois une remarquable défense et, de l’autre côté, Dedave fait preuve de sang-froid depuis la ligne de réparation pour faire 74-78. Sur la dernière possession – il reste dix secondes – et de façon surprenante, les locaux ne pressent pas et ne font pas de faute. La partie s’achève sur le score de 74-78 alors que les deux camps semblent satisfaits et qu’une questions brûle les lèvres de tous les observateurs: que signifie ce résultat?

Verra-t-on la D1 de Mons-Hainaut à Ninane?

En effet, traditionnellement, en Coupe de Belgique, il existe un écart de cinq points par division – huit à l’extérieur – en début de rencontre. Ce n’est pas d’application lors du premier tour, sous forme de poules, mais serait, selon le règlement en vigueur sur le site de l’AWBB, effectif dès le deuxième tour. Or, lors de cette rencontre entre Ninane et Oxaco, les deux équipes ont démarré sur un strict pied d’égalité malgré leur division d’écart. Les arbitres n’auraient pas reçu, sur leur convocation, que les cinq points d’écart par division étaient bien d’actualité. Les Calidifontains s’étant inclinés quatre points, le calcul est vite fait. Les locaux ont-il alors gagné? Le match devra-t-il être rejoué? Le matricule 1200 a posé ses réserves, la situation devra être examinée rapidement… En attendant Mons-Hainaut, futur adversaire de Ninane lors du prochain tour si les Calidontains se qualifient, la perplexité règne dans les deux camps et la Belgique se pose à nouveau en pays du surréalisme.

*: ce titre est librement inspiré d’une célèbre pièce de Samuel Beckett: « En attendant Godot ».

« La série est très relevée mais nous nous sauverons »

A Theux, Grivegnée n’est pas passé loin de créer l’exploit mais s’est finalement incliné de quelques points. Les Sang et Or tenteront de créer la surprise ce dimanche contre Ensival.

A Theux, face à une formation taillée pour jouer les premiers rôles, Grivegnée a livré une belle prestation malheureusement insuffisante pour l’emporter. « Cette défaite est effectivement dommage mais Theux mérite amplement sa victoire » souligne sportivement Nathan Stevens. « Ce fut vraiment un bon match des deux côtés avec deux équipes qui ont montré de belles choses et une excellente mentalité. Il existait une saine rivalité et Theux a fait preuve de sang-froid pour s’imposer dans une ambiance que je n’avais plus connue depuis longtemps.« 

Avant de recevoir l’excellente équipe d’Ensival ce dimanche, les Sang présentent un honorable bilan d’une victoire et deux défaites. « Nous manquons encore d’automatismes car nous avons vécu une préparation difficile avec de nombreuses absences. Mais je suis confiant pour ce groupe. La série est très relevée mais je suis convaincu que nous allons engranger quelques victoires et que nous allons pouvoir nous sauver » conclut l’ailier de la RJS.

« Une série homogène, de la bagarre à tous les étages »

Face à Ans, Prayon l’a emporté sans briller. Avant un court mais périlleux déplacement à Tilff, Thomas Broset revient sur cette rencontre, le début de saison de sa nouvelle formation ainsi que sur l’ensemble de la P2A.

Thomas, que retiens-tu de votre victoire 78-54 contre Ans?

Nous n’avons pas été très bons. A la mi-temps, le marquoir indiquait 35 partout. Mais en seconde période, nous avons joué plus agressivement en défense et lorsque rien ne tournait vraiment devant, « Papy Xa » (ndlr: Xavier Selicki) a planté quatre triples d’affilée qui nous permirent d’un peu souffler. Nous fûmes brouillons mais c’est important, au final, de l’emporter d’une vingtaine de points sans avoir vraiment brillé.

Votre balance victoires-défaites est positive. Comment juges-tu votre début de saison?

Réaliser un deux sur trois pour démarrer le championnat, c’est pas mal pour des promus. D’autant plus que contre Pepinster, nous n’avons perdu que de trois points et nous avions la dernière possession. Mais nous avons encore beaucoup de travail devant nous.

Que penses-tu de cette série de P2A?

Elle me semble assez homogène bien que je ne connaisse pas toutes les équipes. Je pense tout de même que certaines formations, composées de mecs ayant joué plus haut, sont au-dessus du lot. C’est le cas de Tilff, Comblain, Pepinster et d’autres équipes du côté de Verviers. Il faudra voir ce que nous sommes capables de réaliser contre ces teams mais, surtout, gagner contre nos adversaires directs. Je crois que tant pour le top du classement que pour le maintien, cette saison sera disputée.

« Une défaite peut remettre les choses en place »

Avant de se rendre à Woluwé ce vendredi avec Tongres, Olivier Macfly fait le point sur la situation de sa formation. Entretien.

Mac, que devez-vous améliorer ce vendredi à Woluwé par rapport à votre dernière prestation?

Nous devons bien jouer au basket, faire des choses simples. A notre niveau, un topper comme celui de samedi, devant une salle bien remplie, cela fut innaceptable.

Pourquoi?

On totalise dix-sept turnovers, nous étions à zéro sur distance à trois points à la mi-temps et nous avons fait un nombre incalculable de mauvais choix et choisi de trop nombreuses mauvaises options offensives et défensives. Malgré cela, nous menions tout de même de deux points à vingt secondes de la fin. Cependant, Geel mérite amplement et incontestablement sa victoire.

Il existe du positif tout de même?

Oui, une défaite peut remettre les choses en place. Si les joueurs ont eu le même feeling que moi cette semaine et furent habités par ce sentiment de frustration, je suis certain que nous irons là-bas le couteau entre les dents.

Où en êtes-vous dans votre progression?

L’équipe se cherche encore un peu, ce qui est normal. Nous avons gagné des matchs en ne pratiquant pas notre meilleur basket. Nous devons corriger le tir et aller de l’avant.

Cette série semble particulièrement dense…

Elle est très, très relevée. Tous les matchs sont à prendre au sérieux. Chaque weekend, ce sera un réel combat.