« Je crois beaucoup dans la continuité des groupes »

Hormis deux départs, c’est avec un groupe inchangé que Tilff poursuivra la saison prochaine en deuxième régionale. Une stabilité qu’affectionne Quentin Pincemail, l’entraineur des Porais.

Avec une belle cinquième place, le premier tour de Tilff en R2A est réussi, même si les Porais pourraient même figurer plus haut au classement. Comme depuis quelques saisons, l’ambiance est au beau fixe sur les bords de l’Ourthe et Tilff épate par sa force collective. « D’ailleurs, tous mes joueurs, hormis deux, ont déjà resigné pour la prochaine saison » se félicite Quentin Pincemail. « Gilles Dubru doit arrêter suite à ses blessures (ndlr: plus d’infos à ce sujet dans l’interview de Gilles qui paraitra samedi) et Greg Bastings arrête car il souhaite se consacrer à d’autres choses.« 

Une vraie satisfaction pour « Pin ». « Je suis très fier de continuer avec tous ces gars. Je crois beaucoup dans la continuité des groupes et nous allons pouvoir travailler dans la tranquillité pour cette deuxième partie de saison » sourit le Tilffois.

« Un vrai combat chaque weekend, j’adore ça! »

Malgré un effectif profondément remanié et particulièrement jeune, Spa a réalisé une première moitié de saison plus que positive. Avant d’entamer le second tour ce vendredi à Gent, Pierrick Van Den Brule analyse les premiers mois des Bobelins, le championnat de TDM2 et se projette sur les prochains défis des Spadois.

Il y avait eu pas mal de changements à Spa durant l’intersaison: nouveaux joueurs, nouveau coach. « La sauce a bien pris et il règne une super ambiance entre-nous, ce qui se traduit par une superbe entente sur le terrain et c’est beau à voir » s’enthousiasme Pierrick Van Den Brule. « Un bilan de six victoires et sept défaites pour une si jeune équipe, c’est vraiment positif mais nous ne pourrons rien lâcher durant le second tour sans quoi nous serons vite rattrapés dans ce championnat très homogènes. »

Une TDM2 qu’apprécie le pivot des Bobelins. « Je suis vraiment content d’avoir accepté le challenge de la D3. Chaque weekend, c’est un vrai combat et j’adore ça » poursuit Pierrick. « Ce championnat est vraiment très plaisant à disputer. Nous avons moins de longs déplacements qu’en R2 (ndlr: Pierrick évoluait à Visé la saison passée) car nous avons la chance d’être dans la même série que tous les Liégeois. C’est très agréable de jouer les derbies. Ces rencontres se jouent souvent devant de belles assemblées et ce sont des matchs très intenses. Contre les Flamands, c’est totalement différent. Eux jouent vraiment à un niveau constant durant quarante minutes, sont impressionnants de régularité et ne connaissent pas, comme souvent les Liégeois, de trous d’air de quatre ou cinq minutes. C’est vraiment compliqué d’aller les chercher mais nous n’avons pas dit notre dernier mot. »

Combatifs, volontaires, collectifs, les Spadois présentent bien souvent un visage attractif. « Notre victoire a Comblain qui fut notre première victoire, acquise dans une des salles les plus difficiles à jouer avec un public passionné fut vraiment énorme. Cela nous a permis de réaliser que tout est possible pour nous et, à partir de là, cela nous a libéré et permis de réaliser un superbe cinq sur cinq » analyse Pierrick. « Nous voulons faire aussi bien au deuxième tour et assurer rapidement notre maintien. » Et, pourquoi pas, l’emporter ce soir à Gent?

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« Nous avions besoin de continuer à nous entrainer »

Le championnat reprend ses droits ce soir pour Belleflamme qui accueille Neufchâteau.

La trêve est désormais terminée pour tout le monde et le championnat reprend ses droits. « Nous n’avons pas vraiment eu de trêve concernant nos entrainements. Nous avons décidé de continuer à nous entrainer, sans prendre de matchs amicaux. Je pense que nous en avions bien besoin » nous précise Sébastien Peremans. « Après sept défaites de rang, il est important de respirer un peu et de repartir sur de bonnes bases. »

Pour cela, c’est un adversaire de qualité qu’affronteront les Haricots ce vendredi. « Vu le classement, nous défierons un ogre de la série et ce n’est pas un match sur lequel nous avions misé en début de saison. Si nous nous inclinons face aux Chestrolais, cela semblera logique et nous jouerons sans pression » reconnait l’ailier des Vert et Blanc. « Cependant, nous avons une revanche à prendre par rapport au match aller où nous avions beaucoup trop de blessés que pour pouvoir rivaliser avec cette équipe.« 

Désormais directement concernés par le maintien, les gars de Vincent Clavier veulent jouer crânement leurs chances. « Chaque semaine, des équipes du bas de tableau battent celles du haut. Pourquoi pas nous? » s’interroge Sébastien. « Surtout à domicile et après deux semaines sans match… Il faut en profiter. Neufchâteau possède d’excellents joueurs à tous les poste et une force de frappe offensive impressionnante. Si nous n’arrivons pas à les limiter offensivement, ce sera très dur de nous imposer. Quant à nous, il faudra retrouver plus facilement le chemin de l’anneau que lors des nos dernières sorties. Il faut désormais démarrer les matchs comme des morts de faim si nous voulons « regagner » des rencontres et rivaliser avec toutes les équipes. »

« La période des transferts déclenchée beaucoup trop tôt »

Ce vendredi, Esneux, revigoré par une fin de premier tour convaincante et fructueuse, se rend à Hasselt. Avant cette rencontre, Didier Longueville est revenu sur la première moitié de saison des Dragons et sur les prochains mois à venir.

Didier, quel bilan tires-tu de votre première moitié de saison?

Notre premier tour ne fut pas de tout repos. Un zéro sur sept bien tassé, les blessures de Vermierdt et Doukmani et le départ de Moureau pour raison professionnelle n’arrangeant rien. Tout le monde nous voyait déjà morts. Puis, le groupe s’est mobilisé, conscient des points à travailler pour progresser. La double affiliation avec Saint Louis a bien fonctionné, permettant à Matisse, puis maintenant Ventat, de prendre leur place dans la team et Thomas Bassini est également venu nous prêter main forte. Et nous voilà avec un quatre sur six pour terminer l’année et des résultats obtenus contre de bonnes équipes, dont deux victoires en déplacement.

Comment vois-tu la suite?

Il y a encore de gros progrès à réaliser dans la finition, la fluidité et dans l’entame de nos matchs. Chaque match sera décisif et ma très jeune équipe devra répondre présente chaque semaine pour rester dans cette belle division. Même si, avec ce que nous concocte la fédération, jouer à ce niveau pour des clubs amateurs va devenir de plus en plus difficile. En tout cas, merci Damien Reichling pour son soutien, à Jean-François Bader pour les coups de main et à Hubert Gillotay d’avoir accepté de venir avec moi sur le banc quand plus personne ne croyait en nous. Merci également à Joseph De Sutter et Jean-Luc Ventat pour la qualité de la collaboration avec Saint Louis…. Un beau deuxième tour s’annonce. Espérons que la période des transferts déclenchée beaucoup trop tôt dans notre province ne vienne pas tout gâcher…

Bye bye Xavier Hubert?

Au terme de cette saison, Xavier Hubert ne portera plus le maillot d’Aubel. Le sémillant trentenaire a décidé de quitter le club herbager et envisage la retraite sportive. Mais un challenge intéressant en provinciale pourrait le convaincre de poursuivre un peu son épopée basketballistique. Entretien.

Xavier, pourquoi avoir décidé d’arrêter avec Aubel?

J’ai pris la décision d’arrêter en régionale car cela demande un vrai investissement de temps et qu’Arnaud Lardinois, mon entraineur, est très exigeant, certains entrainements pouvant dépasser les deux heures, en plus de la séance vidéo. J’ai fait une prépa crossfit fin juillet et j’ai tout de même 37 ans. Je suis un compétiteur, je rate donc rarement des entrainements et des matchs. Mes enfants ont désormais également des activités et mon épouse fait aussi du sport. Les horaires deviennent vraiment chargés, surtout que je travaille dix heures de plus par semaine depuis septembre, ce qui n’était pas prévu quand j’ai dit oui à Aubel en mars.

Pourquoi l’annoncer déjà maintenant?

Car je n’ai pas envie d’avoir plein de contacts avec d’autres clubs et je souhaite qu’Aubel sache tôt qu’une place se libère dans l’effectif pour la prochaine saison. J’en discute encore avec mon épouse. L’idéal serait de trouver une provinciale proche de Bellaire où les horaires se concilient bien avec ma vie familiale.

Tu pourrais donc poursuivre un peu plus longtemps sur les terrains?

Oui, si je trouve une provinciale, peu importe le niveau, composée de trentenaires et où ma femmes et mes enfants pourraient aussi prendre du plaisir.

Néanmoins, quitter Aubel ne fut pas une décision facile à prendre?

Non, bien sûr. Je suis notamment triste de « lâcher » mes trois « camas »: Benja Deflandre, Jonathan Hertay et Max Fontaine car nous avions signé, il y a deux ans, pour être ensemble. Mais eux ont encore de belles années devant eux.

Quelles sont tes envies pour ta fin de saison?

J’espère atteindre les Playoffs et pouvoir participer activement pour aider l’équipe à les décrocher.

Quels souvenirs garderas-tu de ta période aubeloise?

Bien entendu, la montée de l’année passée occupera une place à part. J’ai directement apprécié ce club, bien encadré et avec une vraie ambiance familiale. Le Président aubelois, un peu comme à la Vaillante, est au top. Je garde en mémoire certaines grosses fêtes après la victoire en prolongation à Haut-Pré où nous avions racheté la buvette ou, encore, le hold-up à Saint Louis et le petit barbecue improvisé chez moi. Je me souviens aussi d’un petit déjeuner pétanque avant un match ainsi que d’un repas chez Christophe Hougardy qui est vraiment une bonne personne et qui a su s’effacer pour nous redonner un nouvel élan pour les Playoffs. Cette saison, les longs déplacements à quatre avec mes amis Max Fontaine, Jona Hertay et Benjamin Deflandre sont sympas avec des arrêts pompes, des discussions franches et la musique à fond.

« Dans ce championnat, tout est possible »

A quelques jours de recevoir Dison-Andrimont pour un derby verviétois, François Genet revient sur la première moitié de saison d’Ensival en première provinciale. Entretien.

François, comment analyses-tu cette première moitié de saison?

Nous avons connu un début de saison difficile. L’équipe a été frappée par de nombreuses blessures et nous étions en nombre réduit à l’entrainement. Cela n’a pas facilité notre début de championnat, qui fut laborieux. Mais je suis satisfait de la mentalité et du niveau proposé durant ces dernières semaines. Nous avons prouvé que notre jeu d’équipe se développe et que nous pouvons rivaliser avec nos adversaires.

Quel fut, selon toi, le fait marquant de cette première moitié de saison?

Le derby contre SFX, sans aucun doute. Le public et les jeunes du club ont répondu présents. Il régnait une bonne ambiance, ce qui a poussé l’équipe à réaliser un super match collectif qui s’est soldé par une belle victoire contre une formation du haut du tableau.

Que vous faut-il encore améliorer?

Je pense que nous avons toutes les qualités nécessaires pour réaliser une bonne saison. Quand le danger offensif vient de plusieurs joueurs, comme ce fut le cas lors de nos plus récentes prestations, nous sommes compliqués à arrêter. Mais il nous manque de la constance! Un match de basket dure quarante minutes et nous n’avons été réellement constants une seule fois depuis septembre.

Quels sont vos objectifs pour ce second tour?

On entend déjà quelques clubs parler des Playoffs. A Ensival, nous n’avons pas vraiment d’objectif(s) en tête. Nous allons jouer tout nos matchs en nous donnant à fond sur le terrain pour décrocher un maximum de victoires. Nous verrons en fin de saison ce qu’il en est et aviserons à ce moment là.

Que penses-tu de ce championnat de P1?

Cette année, le championnat est vraiment bien équilibré. En effet, hormis Waremme qui fut au-dessus du lot lors du premier tour, toutes les victoires sont difficiles à conquérir. Peu importe la position de l’équipe au classement, tout est possible dans ce championnat.

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« Notre terrible 30-0 à Andrimont me reste en travers de la gorge »

Alors que la trêve touche à sa fin, Kieran Permanne revient sur la première moitié de saison de Visé en première provinciale et évoque les défis futurs des Visétois.

Ca y est, après une trêve finalement assez courte, le championnat reprend ses droits dans toutes les divisions. En première provinciale, le second tour s’annonce passionnant. « Hormis Waremme qui est clairement au-dessus du lot et qui s’est montré plus régulier, tout peut encore arriver pour les Playoffs! Il y aura très certainement encore des surprises et des équipes que l’on ne reconnaîtra pas lors de ce deuxième tour, j’en suis persuadé » avance Kieran Permanne

Une deuxième partie de saison cruciale pour les résidents de la Cité de l’Oie. « Nous devons gagner un maximum de matchs dès la reprise afin de finir la saison dans de meilleures conditions que l’an dernier. Nous ne gagnerons pas tout, mais, lors des matchs « prenables », nous devrons être beaucoup plus présents que lors de la première phase de compétition. L’effet de surprise, pour certaines confrontations, sera également le bienvenu » continue ce véritable clubman. « Pour engranger des victoires salutaires, nous devons travailler sur notre régularité: nous avons de bonnes séquences trop souvent entrecoupées par de très mauvaises. Nous devrons jouer davantage de manière collective, surtout lors des moments chauds ou difficiles. Et nous devrons être encore plus soudés en défense lors des passages à vide et utiliser au mieux les gars en confiance.« 

Des jeunes en progrès et un regain de confiance

A quelques jours de recevoir SFX, le Visétois jette un oeil dans le rétro et analyse le premier tour de sa formation. « Notre première partie de saison ne fut pas sans difficultés » reconnait-il. « Nous avons connu de bons moments grâce à quelques victoires, pas forcément espérées d’ailleurs, contre Spa et Saint Louis, mais aussi des moments difficiles avec des revers contre nos concurrents directs. Il nous a fallu un peu de temps avant de nous trouver sur le terrain car nous avons dû composer avec la blessure de notre seul vrai poste 5 -Rémy Voet- et intégrer les nouveaux jeunes joueurs. De plus, comme nous sommes beaucoup dans l’équipe, cela ne facilite pas la tâche des coachs qui ont essayé différentes règles pour mettre la machine en marche.« 

Avec une victoire d’avance sur ses principaux poursuivants, Visé a son sort entre les mains et peut noter du positif ainsi qu’un triste record. « Notre terrible 30-0 à Andrimont me reste tout de même en travers de la gorge. Ce genre de situation ne peut plus se reproduire » s’emporte Kieran avant de se radoucir. « Je suis satisfait de la progression de l’équipe de manière générale mais surtout de celle de nos jeunes joueurs du club, Nathan Steegman et Romain Bruwier. Ce dernier démontre un beau potentiel pour l’avenir, certains l’ont déjà bien remarqué! D’autres, comme Jérôme Pâques, Kevin Sarlette ou Théo Lierneux retrouvent une certaine confiance et cela fait du bien. L’équipe montre progressivement un regain de forme et nous avons pu constater lors des dernières rencontres avant la trêve que nous pouvions compter sur ces acteurs pour gagner des matchs. » Et pour triompher de SFX samedi?

« En Dames, nous nous connaissons pratiquement toutes »

Frappé par la guigne, Ninane a vu son noyau se réduire comme peau de chagrin en P2 Dames. Avant d’aborder un deuxième tour de tous les dangers pour les Calidifontaines, à la lutte pour le maintien, Hélène Dubois revient sur la première partie de saison de sa formation ainsi que sur sa série de P2A et le championnat dans son ensemble.

Hélène, comment juges-tu votre premier tour?

Notre premier tour avait bien débuté avec deux victoires d’entrée de jeu, ce qui nous a mis en confiance. Malheureusement, cet élan de confiance fut stoppé net par deux grosses blessures survenues début octobre et qui ont touché deux membres de notre cinq de bases. Eva Gusso a dû mettre un terme à sa saison, ses ligaments croisés du genou étant touchés et une opération sera envisagée en fonction de ses obligations professionnelles. Sophie Colette s’est fracturée le coude et ne rejoindra le groupe qu’à la mi-février. J’ai moi-même été blessée durant un gros mois suite à une déchirure au mollet. Une de nos joueuses ayant décidé d’arrêter, le calcul est vite fait: il nous reste actuellement six joueuses. C’est trop juste pour espérer faire des résultats dans cette série que nous découvrons. Néanmoins, malgré ce souci d’effectif, le groupe reste méritant, motivé et essaie de donner son maximum. Même si c’est parfois démoralisant de voir que notre petit noyau ne nous permet pas d’accrocher des victoires. Nous comptons le même nombre de victoires que Cheratte, qui a disputé un match de plus que nous et Blegny est derrière nous, sans avoir encore eu la chance de s’imposer.

Que penses-tu de votre série?

Notre série est sympa car nous sommes avec les deux autres équipes montantes rencontrées la saison passée, Cheratte et Blegny. Nous avons aussi des équipes des environs, ce qui est d’autant plus chouette pour les déplacements. Nous sommes une équipe qui joue en P2 et P3 depuis de nombreuses années et nous rencontrons, dans cette série, des joueuses connues et des adversaires habituels. En Dames, nous avons tendance à pratiquement toutes nous connaitre.

Quelles différences notes-tu entre la P2 et la P3 dames?

En terme de niveau de jeu, il n’y a guère de différences. Par contre, je remarque que les équipes affrontées sont complètes et tiennent bien dans l’intensité. Les remplacements ne se remarquent pas car nous sommes souvent confrontées à des groupes très complets et homogènes. Nous espérons retrouver un groupe de ce type rapidement et prouver que nous pouvons, nous aussi, remporter des matchs en P2!

« Benoit Scheveneels nous rejoint pour le second tour »

A quelques jours d’entamer le second tour de la compétition, David Iliaens revient sur la première moitié de saison d’Esneux, leader invaincu en P2B. Il en profite pour analyser ce championnat de deuxième provinciale et annoncer deux gros renforts pour les Dragons.

David, le bilan de votre premier tour est forcément positif?

Oui, extrêmement positif avec treize victoires et zéro défaite et une super ambiance et entente au sein de l’effectif.

De quoi es-tu le plus satisfait?

La mentalité imposée par tous les joueurs. Nous voulons gagner chaque match!

Que vous faut-il encore améliorer?

Notre discipline et notre capacité à tuer le match dès que possible ainsi que d’arrêter de laisser nos adversaires rentrer dans leur match.

Quel fut, selon toi, le fait marquant de cette première moitié de saison?

Au vu de notre série, c’est la blessure de Quentin Thielen de Sprimont. C’est une perte majeure pour les Carriers. Les Sprimontois nous suivaient de près mais sont désormais à cinq défaites.

« Etre en P1 l’an prochain »

Quels sont vos objectifs pour le second tour?

Prendre match après match, comme nous le faisons depuis septembre. Pour ma part, mon regard se tourne vers la P1 qui est mon objectif avec cette équipe. Les gars le méritent!

Deux belles surprises peuvent d’ailleurs être annoncées…

Oui, je voulais convaincre mon pote et clubman Benoit Scheveneels de venir nous rejoindre pour cette deuxième partie de saison… Et c’est acté! Benoit et Maxime Horevoets, tous les deux revenus du Canada, seront opérationnels pour la reprise.

Que penses-tu de ce championnat de deuxième provinciale?

Je ne savais pas à quoi m’attendre car cela faisait plus de dix ans que je n’avais plus joué en provinciale. Je trouve ce championnat très sympa. Il y a de l’intensité et du talent également. De plus, on connait toujours des joueurs ou des personnes dans les clubs que nous rencontrons. J’espère que nous serons en première provinciale l’année prochain afin de retrouver de vieilles connaissances et de permettre au club de pouvoir préparer au mieux ses jeunes.

« Ce championnat peut partir dans tous les sens »

Avant un déplacement à Ensival pour un derby verviétois et un second tour de tous les dangers, Gino Fortuna dresse le bilan de Dison-Andrimont en première provinciale.

Pour le premier match de la saison, Dison-Andrimont l’avait emporté contre Ensival avant de voir sa victoire lui être retirée. « Cette première victoire, sans contestation possible au vu du match, fut annulée pour un problème administratif, que je prends pour moi » nous explique Gino Fortuna. « Mais cela nous coûte un forfait et donc zéro point au classement. Un gros désavantage pour le décompte final. »

Cette petite unité risque de peser lourd dans la balance pour Dison, à la lutte pour le maintien. « Après une préparation catastrophique, nous avons retrouvé notre collectif petit à petit et nous aurions même pu forger d’autres résultats positifs » continue l’entraineur verviétois. « Mais pour cela, il faut que nous soyons plus durs sur le terrain et plus constants. Néanmoins, je suis fier de voir mon groupe rester soudé, même dans les moments difficiles. Cela, aussi, aura son importance à la fin.« 

Cette seconde partie de saison s’avère cruciale pour Delrez et compagnie. « Nous devons être prêts pour chaque rencontres. Tous les matchs seront importants et nous devons prendre un maximum de points » prévient Gino. « Ce championnat peut partir dans tous les sens car tout le monde peut battre tout le monde. Si nous nous appliquons à 200%, tant offensivement que défensivement, nous y avons notre place. »