Les limites du leadership de LeBron James

Incapable d’insuffler une rage de vaincre suffisante aux Lakers en l’absence d’Anthony Davis et quittant même ses coéquipiers cinq minutes avant la fin de la purge, LeBron James a, une nouvelle fois, affiché les limites de son leadership.

Entre Chris Paul, blessé, en train d’haranguer ses coéquipiers et de leur distiller de précieux conseils alors que le match était déjà plié et LeBron James abandonnant ses coéquipiers pour rentrer aux vestiaires alors qu’il restait encore cinq minutes de jeu à disputer, la différence de leadership saute aux yeux.

En l’absence d’Anthony Davis, LeBron James (24 points, 5 rebonds et 7 passes) a fait son match mais n’a jamais su, par l’exemple ou la parole, donner ce surplus de motivation à ses coéquipiers. Tout l’inverse de Chris Paul qui a eu la joie de voir Booker (30 points, 7 rebonds et 5 passes) endosser le costume de l’assassin silencieux. Les Suns n’ont fait qu’une bouchée des champions en titre qui se retrouvent à une défaite de l’élimination.

« On s’est fait botter le cul. C’est aussi simple que ça. On doit absolument faire mieux si on veut parvenir à forcer un Game 7. Car ils viennent de nous botter le cul. Il n’y a rien d’autre à dire sur cette rencontre. Anthony Davis ? Je vais faire comme s’il n’allait pas être en mesure de jouer le Game 6, mais c’est seulement ma mentalité. Si ça change, on va s’adapter. Mais là, c’est littéralement tu gagnes ou tu rentres chez toi… Alors tu tires toutes les balles que tu as et tu jettes le pistolet aussi » a balancé LeBron James face à la presse. Les mots c’est bien, les actes c’est mieux…