« Pas champions tant que ce ne sera pas mathématiquement effectif »

A Ostende, les Comblinois ont décroché une quatorzième victoire de rang, 72-96. Corentin Rondoz, Maxime Princen et Clément Matisse reviennent sur cette rencontre et sur leurs chances d’accéder à la TDM1.

Les gars, comment avez-vous abordé ce déplacement piégeux à Ostende ?

Corentin Rondoz : Nous avons abordé cette rencontre avec le même sérieux que toutes les autres. Nous étions déterminés, concentrés et tout était préparé.

Maxime Princen : Très sereinement, comme toujours. Nous savions que nous n’avions rien à perdre et tout à gagner.

Comment s’est déroulée cette rencontre et qu’est-ce qui vous a permis de vous imposer 72-96 ?

Clément Matisse : Nous avons fait la différence grâce à notre défense collective en deuxième période. Nous étions cinq au rebond et les locaux n’ont pas eu de deuxième chance.

Maxime Princen : Nous avons bien commencé le game en respectant notre plan de match avant de connaitre un petit passage à vide et de ressentir le gros impact physique des Ostendais. En sortant du vestiaire, nous nous sommes tous reconcentrés pour resserrer derrière et n’avons finalement encaissé que 28 points en deuxième mi-temps.

Corentin Rondoz : La différence eut lieu sur 40 minutes. Ostende est une très belle équipe avec beaucoup de taille et de physique ainsi que deux joueurs évoluant en D1 et qui sont au dessus du lot. Cependant, nous sommes restés concentrés sur ce que nous avions mis en place tout en corrigeant deux ou trois choses à la mi-temps. Mais surtout, nous n’avons jamais diminué notre intensité défensive et notre adversaire a fini par s’effondrer.

Cette victoire constitue-t-elle un grand pas vers le titre et la montée en TDM1 ?

Corentin Rondoz : Nous avançons match après match. Chaque victoire est un pas de plus vers notre objectif mais nous ne serons champions que lorsque ce sera effectif mathématiquement.

Maxime Princen : C’est exact, chaque victoire est évidemment un pas vers le titre. Cependant, tant que mathématiquement nous ne serons pas champions, nous n’en parlerons pas.

Clément Matisse : Nous avons deux orteils en D2 mais pas encore un pied.