Le paradoxe de la surcharge de talents offensifs

Avoir pléthore de joueurs doués offensivement est évidemment un avantage mais se révèle aussi parfois un véritable casse-tête pour les coachs.

« L’attaque fait gagner des matchs et la défense des championnats », dit le dicton. Reste que la base du basket demeure de marquer des paniers et que celui qui score un point de plus que son adversaire remporte le match. Pour cela, disposer de joueurs doués offensivement et balle en main est un atout même si cela s’avère parfois être un véritable casse-tête pour les coachs car il n’y a jamais qu’un seul ballon. Et cela peut provoquer de la frustration.

Pour réussir à engranger des résultats, il faut dès lors trouver le moyen de placer chaque joueur dans de bonnes dispositions offensives en leur offrant des situations de jeu qu’ils affectionnent mais aussi que les joueurs eux-mêmes soient prêts à faire des concessions pour l’épanouissement du collectif. C’est le défi qui attend Sasa Obradovic à Monaco où, sur les lignes arrières, Mike James, Kemba Walker, Elie Okobo et Lloyd risque de se marcher sur les pieds. « L’année dernière nous avions besoin de trois ballons, cette année nous en avons besoin d’encore plus », a déclaré l’entraineur de la Roca Team. Bon courage !