« Nous devons viser les Playoffs »

A Belleflamme, la fougue des Collégiens a pris le dessus sur la puissance physique des Haricots. Reportage.

Ce vendredi, l’ABC Arena abritait LE derby de première régionale entre Belleflamme et Saint-Louis pour lancer la deuxième partie d’un championnat inédit dans sa formule. « Nous avons bien débuté la rencontre en exploitant immédiatement la clé du match grâce au cinq majeur (Walewyns, Clavier, Darmont, Mayele et Kabangu) aligné par les locaux: l’intensité et la vitesse en transition. Mais nous avons tout de même eu du mal à contenir les Haricots dans ce qui semblait être leur objectif: jouer en puissance et chercher des solutions inside » note Tom Ventat pour ce duel entre deux baskets différents mais assumés. Longtemps devant au score, les Collégiens voyaient toutefois les protégés de David Beck passer devant à l’entame du dernier quart-temps. « Heureusement, nous avons bien réagi pour reprendre les choses en main au début du money time tout en profitant de quelques erreurs de nos adversaires qui leur furent fatales, comme nous le week-end précédent contre Flénu » ajoute le meneur de Saint-Louis après la victoire des siens, 70-76.

Un derby demeure toujours très particulier par son atmosphère et son intensité. « Je ne crois pas que ce match fasse partie de nos meilleures prestations sur la qualité du jeu proposée mais dans l’esprit, c’était très positif et nécessaire pour gagner dans une salle qui en fera tomber encore plus d’un » observe Tom. « Gagner à Belleflamme, ça se souligne au décompte final ! »

Avec cinq victoires en huit match, les Collégiens portent beau en ce début de saison. De quoi se fixer des objectifs élevés ? « Je ne vais pas donner une réponse ‘on joue match par match’ à la Siméone ou « on veut être champions’ à la Zlatan » rigole le distri de Saint-Louis. « Même si c’est un peu des deux, ils faut être réalistes et savoir nous situer. Objectivement, nous devons viser les Playoffs. C’est évidemment ce que nous voulons tous, pour autant que notre gouvernement ne nous mette pas encore des bâtons dans les roues. »