Trois Ball en NBA ?

Cela pourrait être le cas lors de la prochaine saison.

LaVar Ball est-il devin ? Le sulfureux paternel avait assuré que ses trois fistons brilleraient sous les spotlights de la grande ligue. Lonzo dirige l’attaque des Pelicans, LaMelo vient d’être drafté par les Hornets pour devenir le visage de la franchise, restait le gamin du milieu, LiAngelo, davantage connu pour ses frasques en Chine que pour son talent balle en main.

Toutefois, LiAngelo pourrait bel et bien porter un maillot NBA la saison prochaine. En effet, les Pistons viennent de lui proposer un contrat pour participer au camp d’entrainement de la franchise et potentiellement rejoindre l’effectif de Dwayne Casey ou l’équipe de G-League. De quoi encore davantage permettre à LaVar de se répandre en déclarations tapageuses.

Money money pour King James

Coquette prolongation de contrat pour LeBron James.

LBJ a prolongé avec les Lakers pour 85 millions de dollars sur deux ans. Il sera ainsi lié aux « Purple and Gold » jusqu’en 2023. Il aura alors 38 ans et pourra peut-être évoluer avec son fils.

Désormais, les Lakers vont s’activer à faire signer Anthony Davis avant de se concentrer sur le back-to-back.

New congressman in D.C., Kentucky connection @ Houston

Big trade entre les Rockets et les Wizards !

Russell Westbook voulait changer de crèmerie et John Wall n’était plus en odeur de sainteté à Washington (auprès du front office car son implication dans la communauté le rend très populaire chez les fans des Wizards). Du coup, les deux franchises ont décidé de s’échanger les deux meneurs. Houston récupère en sus un tour de draft.

Financièrement, cela ne va assainir ni les finances des Rockets, ni celles des Wizards. « Russ » et « Jean Mur » possèdent en effet tous les deux un contrat en or massif. Néanmoins, ces paris peuvent s’avérer payants.

Après deux longues saisons loin des terrains suite à de graves blessures, difficile de prédire le niveau de John Wall. Toutefois, si le meneur récupère ses facultés, cela peut être un apport considérable pour les Texans qui doivent encore plancher sur « l’affaire Harden ». Dans la ville de la NASA, Wall retrouvera DeMarcus Cousins – autre pari de la franchise – avec qui il avait brillé en NBA. La « Kentucky Connection » est de retour et les deux comparses devraient être heureux ensemble.

Avec Russell Westbrook, Washington récupère un leader apprécié de ses coéquipiers. L’ancien visage d’OKC y retrouvera Scott Brooks, son coach de l’époque. Il faudra voir comment la sauce prendra et comment Westbrook et Beal cohabiteront mais ça pourrait tout de même aider la franchise de la capitale à se classer en ordre utile pour les Playoffs.

Sept nations déjà qualifiées

La dernière fenêtre internationale a permis à sept pays de déjà composter leur ticket pour le prochain Euro.

Les heureux élus sont: la Croatie, la Bosnie, la Grèce, l’Espagne, la Slovénie, l’Ukraine et Israël. Les autres nations, dont la Belgique, devront attendre février et les prochaines rencontres de qualification pour être fixées sur leur sort.

Pour la Belgique, tous les voyants sont au vert. Un succès contre le Danemark ou la République Tchèque suffirait aux troupes de Dario Gjerja pour se qualifier. Le seul scénario qui pourrait priver les Belges de leur participation au prochain Euro serait une défaite de plus de 16 points contre le Danemark suivie d’un revers contre les Tchèques, tout cela couplé à deux victoires de la Lituanie.

« Le goût, c’est ce qui fait tout »

Fred Perin et Marvin Lizein sortent une nouvelle édition limitée de leur gin premium, Hundred Gin.

En mai dernier, nous vous relations l’aventure dans laquelle s’étaient lancés deux basketteurs liégeois, Fred Perin et Marvin Lizein. Les deux comparses avaient décidé de créer et de commercialiser leur propre gin. « Cela fait maintenant quelques années qu’avec mon meilleur ami, Marvin Lizein, nous nous disions que ce serait top de bosser ensemble sur un projet .Un soir de novembre 2019, alors que nous prenions l’apéro, l’idée de créer notre propre breuvage apéritif nous est venue. Nous étions déjà amateurs de bon gin à ce moment-là, nous avons donc mixé ces deux idées » nous avait raconté l’homme aux soixante-deux points.

Les deux Herbagers avaient sorti une première version limitée qui a rencontré un franc succès. « Nos bouteilles se sont super bien vendues ! », s’exclame Fred Perin. « Nous étions scotchés de voir la rapidité avec laquelle les gens ont passé commande. Il nous aura fallu seulement… dix jours pour écouler tout notre stock. »

Loin de s’arrêter en si bon chemin, les deux complices ont remis le métier sur l’ouvrage pour proposer une nouvelle version de leur gin premium, avec autant de succès. « C’était notre projet de proposer à nos clients un produit différent. Nous aimons goûter plusieurs choses, voilà pourquoi nous avions opté pour nos recettes à édition limitée. Ainsi, nous pouvons proposer de nouveaux goûts à chaque fois. La « découverte » est quelque chose qui nous tient vraiment à cœur » nous précise Fred. « Cela ne fait que quelques jours que notre site internet www.hundredgin.be est ouvert, et nous avons déjà vendu une grosse partie de notre nouvelle collection. »

Qu’est-ce qui diffère entre cette seconde bouteille de gin et la précurseur ? « Le goût, tout simplement. Et c’est ce qui fait tout » sourit l’Aubelois d’adoption. « La première recette – qui n’est plus disponible – était à base de vanille, pastèque, zeste de citron et concombre. Cette nouvelle recette est aux arôme de vanille, poire, orange sanguine et baies de genévrier. On a un bel équilibre en bouche, une certaine longueur. Cela permet de déguster un gin plus automnal et hivernal. L’étiquette a également été adaptée pour différencier nos deux produits. » Et d’ajouter: « Nous conseillons ce gin avec un tonic neutre, poivre rose ou méditerranéen. Les épices à ajouter dans le verre sont soit du poivre rose, soit un zeste d’orange. »

Avec un tel succès, impossible de ne pas penser à l’avenir pour les deux jeunes entrepreneurs. « Nous comptons sortir une édition illimitée dans le courant de l’année 2021 pour que nos clients puissent retrouver notre marque s’il le souhaitent. Cette version sera disponible chez certains cavistes, restaurants et bars lounge » nous informe Fred. « A côté de cela, nous sortirons toujours une édition limitée chaque année, avec une nouvelle recette à chaque fois. C’est notre concept principal et nous voulons le perpétuer pour proposer un produit premium et rare à nos clients. »

Informations pratiques: Les commandes se réalisent uniquement sur le site www.hundredgin.be. La bouteille est de 50cl, contient 40° d’alcool et est au prix de 39€. Fred et Marvin proposent un système de points collecte sur Sprimont ou sur Vottem, ou alors une livraison à domicile (via la poste) pour 5€ supplémentaire par bouteille.

Crédit photo: Laurine Broca

« J’ai prouvé quelque chose aux Etats-Unis »

Julie Allemand se confie à Game Time Activity dont elle est la marraine.

On ne la présente plus, ou presque ! Julie Allemand, leader de Montpellier, a brillé en NBA à Indiana pour sa saison rookie et est une des figures de proue des Belgian Cats.

L’ancienne meneuse d’Alleur est également la marraine de Game Time Activity et s’est confié à l’association au cours d’une interview vidéo.

Julie Allemand Interview by Gametime Activity – YouTube

« J’échange beaucoup avec le staff »

La date d’une probable reprise se rapproche pour Romain Bruwier et Liège Basket. Interview.

Romain, comment se passe pour toi ce second confinement ?

Il ne se passe pas trop mal, comme ce fut le cas pour le premier.

Les restrictions perturbent-elles tes études à Maastricht ?

Non, le covid n’impacte pas tellement mes cours à l’université. J’ai conservé le même horaire mais, désormais, nous communiquons via Zoom. Je vais une fois par semaine à Maastricht pour vraiment poser mes questions et voir ma classe.

Et au niveau du basket ?

Avec Liège, nous faisons ce que nous pouvons. J’échange beaucoup avec le staff qui m’aide énormément pour pouvoir continuer à progresser malgré l’arrêt des matchs et des entrainements collectifs. Je sais que cette situation n’est pas si handicapante et que je dois la tourner à mon avantage. Je dois vraiment bosser sur beaucoup de points de mon côté et c’est l’occasion ou jamais.

Sur quoi travailles-tu plus spécifiquement ?

Je fais moins de musculation qu’au premier confinement mais je travaille beaucoup plus sur mon basket et des aspects comme le dribble et le shoot pour pouvoir amener davantage à l’équipe sur l’aile.

Qu’est-ce qui te manque le plus concernant le basket ?

Pour le moment, ce sont les matchs, le public et l’ambiance qui pouvait y régner ainsi que juste pouvoir faire venir les amis et la famille aux matchs et puis pouvoir fêter les victoires avec l’équipe ou avec des potes.

As-tu suivi le début de la compétition en EuroMillions Basketball League ?

Oui, bien sûr. J’ai regardé les premiers matchs de D1 et j’y ai vu beaucoup de jeunes avec un temps de jeu considérable dans presque chaque équipe. Cela donne beaucoup de charme à la ligue belge et je n’attends qu’une chose: pouvoir affronter ces jeunes que nous croisons dans les sélections nationales chaque année ! Notre match amical à Mons m’avait vraiment mis l’eau à la bouche. Ce n’est que partie remise et je reste motivé.

Crédit photo: Philippe Collin

Retraite pour Joakim Noah ?

L’arrivée de Batum a poussé Joakim Noah vers la sortie. Non-prolongé par les Clippers, « Jooks » se dirige vraisemblablement vers la retraite.

Après une brillante carrière universitaire et plusieurs belles saisons à Chicago, la trajectoire de Joakim Noah a quelque peu dévié après avoir rejoint New-York. Relancé à Memphis ensuite, le pivot tricolore a joué les utilités chez les Clippers en fin de saison dernière. Non-prolongé par la seconde franchise de Los Angeles, Noah pourrait, selon ce qu’a laissé entendre Bill Duffy à ESPN, prendre sa retraite.

« Quelle carrière illustre pour Joakim, démarrant avec deux titres nationaux avec l’Université de Floride, jusqu’à un titre de meilleur défenseur de la ligue et en devenant un des joueurs les plus passionnés et intenses qui ait jamais pratiqué ce sport . Ce fut un honneur de représenter Joakim à travers son parcours » a déclaré son agent.

Veemarkt, creuset du basket anversois

Juste à côté de la cathédrale Saint-Paul, en bord d’Escaut, vous découvrirez un endroit à nul autre pareil où le basket anversois connut des heures de folie. Passé par la Métropole, Moses Kingsley débarque à l’AEK Athènes alors que le calendrier de l’EuroCup dames est enfin connu. Ce sont les infos d’EMCE.

Les « gris-gris » de Steveniers au marché aux bestiaux de la Métropole

Si Liège a été le creuset du basket en Wallonie, Anvers le fut tout autant en Flandres. Il y eut un temps où les terrains extérieurs étaient aussi nombreux, dans la Métropole, que les bateaux au port. Le plus emblématique d’entre eux était sans conteste celui de la Veemarkt où se tenait aussi chaque semaine le marché aux bestiaux. Dans les années ’50, ils étaient des centaines à ceinturer l’aire de jeu pour vibrer aux « gris-gris » techniques de Willy Steveniers. Avouez que le cliché ci-dessus dégage un charme indéniable. Il y a peu l’aire de jeu de la Veemarkt a été totalement rénovée par la Ville. Il est vrai que Bart De Wever est un fou furieux de basket. Preuve que le garçon n’a pas que des défauts…

EuroCup : les calendriers de Castors Braine et de Namur Capitale

On le sait, les Brabançonnes quittent l’Euroligue pour la C2. Des « bulles » y seront organisées en début d’année prochaine. Dans ce contexte, elles affronteront successivement le vainqueur de Hainaut Basket (Fra) – Winterthur (Sui), le mardi 19 janvier ; Valence (je. 21) ; et SKW (ve. 22). Bref, Ramette se retrouvera face à ses anciennes couleurs. En cas de qualif, les Namuroises en découdront avec Sepsi (Rou, ma. 19) ; La Seu (avec le duo Geldfof-Résimont, me 20) ; et Villeneuve d’Ascq (Fra, ve. 21). D’ici là, les Mosanes se coltineront aux Luxembourgeoises de Grégenwald, le jeudi 17 décembre et non la veille comme initialement annoncé.

Etranger : TJ Bray sur le départ à Munich et Kingsley arrive à Athènes

Deux Ricains ayant foulé nos parquets sont en train de préparer leurs valises respectives. C’est ainsi que TJ Bray (28 a, 1,96 m, Brussels 2017), en manque de temps de jeu au Bayern Munich, intéresse au plus haut point les responsables sportifs de Saragosse (16e sur 19 en D1 espagnole avec Luka Rupnik). Quant à Moses Kingsley (26 a, 2,08 m, Anvers de 17 à 19), il ne s’éternisera pas à Bilbao puisque, de commun accord, il prend désormais la direction de l’AEK Athènes (1er en D1 grecque avec Matt Lojeski).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : archives Ville d’Anvers

Comment défendre sur James Harden ?

De loin, en pénétration, après un step-back ou aux lancers-francs, James Harden trouve toujours un moyen de scorer. Comment l’en empêcher ?

Corey Brewer livre son opinion sur James Harden et explique sa méthode pour tenter de ralentir le leader des Rockets.

« James Harden est un des meilleurs scoreurs, si ce n’est le meilleur scoreur de l’histoire de la NBA. Quand je défends sur lui, j’essaie de tout rendre difficile. J’ai joué avec lui, donc je sais vers quels spots il aime se diriger : il aime aller au cercle, partir à gauche, prendre son step-back en partant à droite, t’endormir en dribblant avant de te passer… Il est tellement bon balle en main. Il sait comment t’emmener vers le cercle et provoquer la faute. Si je suis sur lui, je vais constamment changer ma stratégie. J’essaie de lui mettre la pression, de le fatiguer, mais j’essaie aussi de ne pas le laisser aller au cercle. Plus facile à dire qu’à faire. Donc mon état d’esprit quand je défends sur James c’est de lui compliquer les choses. Je cherche aussi à lui faire prendre des tirs difficiles. Je veux qu’il prenne beaucoup de step-backs en quelque sorte. Je sais que certains disent que c’est son meilleur shoot, mais je préfère qu’il prenne un step-back plutôt qu’il aile au cercle et qu’il obtienne le and one parce que pour moi, c’est un shoot plus facile » développe Brewer pour BasketballNews.com. « James est un joueur spécial et quand tu défends sur quelqu’un d’aussi bon avec le ballon, tu dois choisir. Moi ce que je veux, c’est lui retirer l’accès au cercle et lui faire prendre ces step-backs. Certains soirs il se peut qu’il me batte sur ces step-backs, mais il va me battre tous les soirs s’il va à chaque fois au panier et qu’il obtient les fautes. J’aime lui mettre la pression pour le fatiguer, donc je vais aller le chercher dès la remise en jeu pour essayer de le gêner sur tout le terrain. Avec un peu de chance arrivé le 4ème quart-temps, les step-backs commencent à être plus difficiles à prendre que dans le 1er quart-temps. Et même s’il en met quelques-uns en première mi-temps, si je joue assez dur et que je lui mets suffisamment la pression, j’ai le sentiment que ces shoot seront bien plus difficiles dans le 4ème et ça donne à mon équipe une chance de gagner. »