« A 36 ans, chaque saison peut être la dernière »

Grâce-Hollogne pourra encore compter cette saison sur Julien Wéry pour jouer les premiers rôles en troisième provinciale. Entretien.

Julien, comment s’est déroulée la reprise des entrainements ?

Elle s’est très bien déroulée, à la mi-août. Nous avons repris le plus tôt possible afin d’intégrer au maximum les nouveaux principes du nouvel entraineur. Nous avançons lentement mais sûrement. L’objectif est que nous soyons prêts physiquement au mois d’octobre et grandir tactiquement durant la saison.

De ton côté, un pépin physique te ralentit.

Oui, j’étais en décalage avec le groupe à cause d’une micro-fracture au gros orteil gauche. J’ai compensé en faisant beaucoup de vélo.

Comment se porte déjà le groupe ?

Avec les arrivées de Jordan Lizein, Dylan Wautriche et David Vandemortele, notre équipe est encore plus complète que la saison dernière et si la mayonnaise prend comme nous pouvons l’espérer, nous pourrions réaliser une très belle saison.

Une saison qui sera quoi qu’il arrive particulière !

En effet, elle risque d’être plus que particulière mais j’ai personnellement hâte de reprendre la compétition officielle. A trente-six ans, chaque saison peut être ma dernière. Je vais en profiter au maximum.

Vous débutez ce dimanche par un match amical contre la « Bien Belle Equipe » d’Alleur, votre meilleur ennemi. Est-ce là une manière de se mettre directement dans le bain ?

Ce sera un vrai plaisir de retrouver les Alleurois. Il s’agit d’une excellente équipe qui nous permettra de jauger immédiatement notre état de forme actuel.

A quel genre de match t’attends-tu ?

Je m’attends à une rencontre pour laquelle les deux équipes seront motivées. D’une part car cela fait six mois que nous attendons tous ce Jour J et d’autre par car c’était LE match que nous aurions absolument voulu jouer la saison pour peut-être – ou pas – déterminer le champion.

« La Jumbo est vraiment impressionnante »

Dès la première arrivée en côté, la Jumbo-Visma a prouvé sa force collective et Roglic assumé son statut de favori.

« La Jumbo est vraiment impressionnante » constatait John Vanoost avant le début du Tour. « Roglic est le favori car il est très complet, en forme, et dispose d’une équipe très solide » affirmait Arnaud Pinte la semaine passée.

Force est de constater que ces deux coachs passionnés de cyclisme ont fait preuve d’un jugement sûr. Lorsque la route s’est élevée lors de sept derniers kilomètres, la Jumbo-Visma a imprimé un tempo d’enfer – mention spéciale à Wout Van Aert – et Roglic a parachevé l’oeuvre collective en remportant l’étape.

Juan Alaphilippe, très à l’aise dans la dernière ascension mais qui a coincé dans les derniers hectomètres conserve sa tunique ensoleillée.

La cinquième étape entre Gap et Privas se décidera sur un faux plat montant. Une aubaine pour Greg Van Avermaet ?

« Welcome home PAG ! »

Tout est bien qui finit bien pour le Hesbignon qui s’apprête ainsi à retrouver ses habitudes le long de notre littoral. Tant pour lui que pour le cercle côtier, c’est du « win, win » ! A suivre, aussi, Thomas Welsh, le nouveau géant US d’Ostende. On prendra également de la hauteur avec des terrains nichés en altitude. Ce sont les infos d’EMCE.

Gillet de retour à Ostende où arrive l’Américain Welsh

« Welcome home PAG ! », c’est de la sorte que l’on peut résumer l’ensemble des commentaires (unanimes) apparus sur la page fb du club côtier. On s’en souvient, le citoyen de Villers-le-Bouillet (29 a, 2,00 m, photo) avait déjà séjourné sur la Côte de 13 à 17 après ses débuts au plus haut niveau à Liège Basket. Par après, il transitait par Châlons-sur-Saône, Ténériffe et Fuenlabrada. « En tant qu’attaquant fiable, intelligent et sans cesse en mouvement, Pierre-Antoine apporte une valeur ajoutée absolue à notre équipe », se réjouissent les dirigeants d’Ostende où il a signé pour 3 ans. Dans la foulée, ceux-ci annoncent aussi l’arrivée de l’Américain, Thomas Welsh (24 a, 2,13 m) en provenance de la G-League (Greensboro Swarm). Auparavant, il avait disputé 11 matches pour le compte des Nuggets et avait été mis à l’essai (sans succès) par les Hornets. Lors de sa dernière saisons universitaire et malgré sa grande taille, il tournait à 43 % de réussite aux « trois points » pour UCLA. Quelque chose me dit que Gjergja et les siens ont doublement tapé dans le mille…

A qui le Tour ? Orcières et son terrain extérieur haut perché

Arrivée à nouveau en haute montagne ce mardi et plus précisément à Orcières-Merlette. Ce n’est pas sans étonnement que j’ai découvert que la commune d’Orcières proposait un terrain de basket extérieur à la Maison de l’Enfance et à… 1850 mètres d’altitude. M’étonnerait qu’on y joue souvent en hiver ! Chez nous, le plus haut terrain en province de Liège est celui de Saint-Vith (442 m), mais fut longtemps celui de Francorchamps à 478 m. Ah, les matches du dimanche matin en plein mois de janvier… Mais, celui qui possède le record en la matière en Belgique est celui de Libramont flirtant avec les 500 mètres d’altitude : 497.

Du renfort pour Etienne Louvrier et du lourd pour Pascal Meurs !

Afin de rajeunir ses cadres, Etienne Louvrier (coach namurois de l’Amicale Steinsel) pourra désormais compter sur les services d’Amin El Amrani (20 a, 1,80 m). Le garçon fait partie de l’équipe nationale espoirs de Suède et arrive en provenance du club d’Alviks. Autre mentor belge au Luxembourg, Pascal Meurs (Sparta Bertrange) a jeté son dévolu sur cette vieille connaissance de Miles Bowman (27 a, 1,98 m) passé par Limburg (18/19) qu’il avait dû quitter, blessé au genou. Doté d’un gros caractère, l’Américain évoluait récemment à Handlova et terminait, le championnat slovaque, meilleur marqueur (20 pts) et meilleur rebounder (12 rbs). Du très lourd, donc, pour la compétition grand-ducale.

La télé crève l’écran

En NBA, on entre vraiment dans le vif du sujet avec un Denver – Utah que l’on pourra suivre, à 2 h 30, sur Eleven Sports 2.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Filou Ostende

« Il en gagnera une belle à son retour »

Alors que Philippe Gilbert avait dû abandonner dimanche, son coéquipier Caleb Ewan a remporté la troisième étape au terme d’un sprint spectaculaire et acrobatique.

Cette troisième étape s’est disputée sans Philippe Gilbert qui avait abandonné la veille. Victime d’une chute lors de la journée inaugurale, le Remoucastrien souffre d’un trait de fracture à la rotule et doit observer trois semaines de repos. Pour la deuxième fois en trois ans, celui qui possède l’un des plus beaux palmarès du cyclisme moderne, s’est blessé au genou sur les routes du Tour. « Je suis déçu pour Phil mais il en gagnera une belle à son retour » prédit Arnaud Pinte qui a en mémoire l’incroyable numéro du Belge sur les pavé quelques mois après sa terrible chute sur les routes du Tour.

Forcément, l’équipe Lotto Soudal, privée non seulement de Gilbert mais aussi de Degenkolb, a plus que savouré le sprint victorieux de Caleb Ewan. L’Australien s’est faufilé parmi ses concurrents pour empocher la victoire. Juan Alaphilippe a conservé son maillot jaune suite à cette étape très tranquille pour les favoris.

L’étape de ce mardi, longue de 160 kilomètres, présente un relief accidenté avec, notamment, la montée Orcières-Merlette qui devrait fournir de précieuses indications sur l’état de forme des uns, et des autres et pourrait sourire à un baroudeur.

« Je ne savais pas que c’était un passeur d’élite »

Pour conclure la série face aux Mavs, Kawhi Leonard a encore davantage endossé le costume du patron.

Face aux Mavs, Kawhi Leonard a porté les Clippers. Pour clore la série, l’ancien Spur a livré une prestation époustouflante avec 33 points, 14 rebonds, 7 passes et 5 steals. De quoi susciter les louanges de ses coéquipiers et de son staff. « Kawhi est un homme d’affaires. Il a répondu présent encore et encore, peu importe quand nous avions besoin de lui, et nous a portés sur son dos et plié la série. Je ne le dirai jamais assez. Après cette série, il est le gars le plus fiable. Sa capacité à mettre des shoots, sa patience et sa conscience de ce qui se passe sur le terrain, il est unique en son genre » affirme Paul George. « Cela se voyait que c’est un gars qui est habitué à conclure une série. Il était calme, il nous a mis en place. Durant les matchs vous privilégiez un système et là ça a été celui pour qu’il obtienne un shoot au niveau du coude (de la raquette). Il a pris ce que la défense lui donnait. S’ils ne montaient pas, il scorait, et s’ils venaient, il faisait la bonne passe. La chose que je ne savais pas, je savais qu’il pouvait passer et je savais qu’il était peut-être un bon passeur, mais je ne savais pas que c’était un passeur d’élite. Et c’est quelque chose que vous ne savez pas avant de coacher un gars » ajoute Doc Rivers.

« The Klaw » a l’expérience des Playoffs et est une force tranquille qui pourrait bien faire la différence cette année pour les Clippers. « J’ai été le même gars toute ma carrière. J’ai eu la chance d’aller où des équipes voulaient aller et de gagner. Je ne pense pas que cela les affecte. Si j’affecte l’équipe sur quelque chose, c’est l’énergie que je mets sur le terrain. Puis j’essaye d’être positif la majorité du temps sur le terrain, à moins que quelqu’un répète la même erreur encore et encore, et là je m’agace ou je veux qu’ils fassent mieux. La plupart du temps on en parle pour essayer de faire mieux sur la possession suivante quand l’adversaire refait la même action. C’est ça l’important. Il ne faut pas être trop énervé. Il ne faut pas être trop excité » confie Leonard.

« Les trophées ne veulent rien dire »

Jimmy Butler plante 40 pions à la défense des Bucks pour offrir la victoire au Heat, Chris Paul et OKC arrache un game 7, Brandon Ingram remporte MIP, Vince Carter de retour comme analyste sur ESPN et John Thompson rejoint d’autres légendes dans l’au-delà: c’est le résumé de la nuit en NBA.

Première surprise de la nuit, la victoire de Miami contre Milwaukee, 115-104. Le Heat s’offre le game 1 grâce à un Jimmy Butler des grands soirs: 40 points ! « Jimmy Bucket » a pu compter sur Dragic (27 points, 6 rebonds et 5 passes) et sur Adebayo (12 points, 17 rebonds et 6 passes) – qui s’est vengé de ne pas avoir été nommé MIP – pour venir à bout de Middleton (28 points, 6 rebonds et 5 passes) et des Bucks. Giannis a frôlé le triple-double (18 points, 10 rebonds et 9 passses) mais fut moins dominateur qu’à l’accoutumée.

Butler semble s’épanouir en Floride et est l’une des figures de proue d’une équipe « tough ». « Dwyane m’avait toujours parlé de l’identité et des méthodes ici… Même si je n’avais jamais imaginé quitter Chicago, j’ai pris conscience que c’était un business, et j’ai effectué deux autres arrêts. Cela n’a pas fonctionné à Philly. Mais quand je suis arrivé ici, je n’avais rien d’autre à faire que de sourire car tout le monde se parle, tout le monde dit ce qu’il pense, et quand il faut travailler, on prend du plaisir. C’est pour ça que je joue au basket. Les gars me ressemblent sur de nombreux points, et c’est pour ça que j’adore absolument être ici, et jouer avec ces gars. Je prends tellement de plaisir » rappelle-t-il sur NBA.com. « Je n’ai pas besoin d’un trophée de MVP. Je ne me préoccupe pas de l’avis des autres. Les trophées ne veulent rien dire, à l’exception du Larry O’Brien. Je veux être champion, et je pense qu’on peut faire quelque chose de spécial ici. »

Seconde surprise de la nuit, la victoire d’OKC contre Houston, 104 à 100. Avec un super Chris Paul (28 points) et un Gallinari (25 pions) parfait dans son rôle de lieutenant, le Thunder, dominateur au rebond, a vaincu Harden (32 points, 8 rebonds et 7 passes) et les Rockets pour s’offrir un game 7.

Troisième surprise, moins inattendue que les deux premières, le gain du trophée de MIP par Brandon Ingram. Le longiligne intérieur devance Adebayo de 31 points et Doncic de 225 points. Une lutte serrée entre le scoreur des Pelicans et l’intérieur du Heat. Ingram est passé de 18.3 points, 5.1 rebonds et 3.0 passes de moyenne en 2019, à 23.8 points, 6.1 rebonds et 4.2 passes par match en 2020.

Quatrième surprise, le retour de Vince Carter… au micro. Le jeune retraité qui avait suivi des cours de communication à North Carolina devrait bizntôt revenir comme analyste sur ESPN. « Je ne serai pas timoré non plus. Je veux expliquer le match que vous êtes en train de regarder pour que vous vous disiez : ‘Ah oui, c’est logique’ » confiait ce dunkeur incroyable.

Enfin, dernière surprise mais sans nul doute la plus triste: le décès de John Thompson, le mythique coach de Georgetown. Véritable légende sur le campus de la célèbre université de Washington D.C. et dans le basket NCAA, Thompson a formé quantité de All Stars NBA comme Patrick Ewing, Alzonzo Mourning et Alonzo Mourning. Double champion NBA avec les Celtics comme joueur, Thompson a mené les Hoyas à trois Final Four et figure au Hall Of Fame de Springfield.

Une première rencontre sous forme de symbole

Ce mardi à Ninane aura lieu la première rencontre depuis l’arrêt des championnats mi-mars.

Mi-mars, le basket était stoppé net par un virus venu de Chine. Finalement, près de six mois plus tard, la première rencontre post-corona (même si le virus est toujours présent et continue d’impacter le quotidien de toutes et tous) se tiendra à Ninane. Comme un symbole, la meilleure équipe liégeoise (Esneux) de la défunte saison affrontera l’un des clubs phares de ces vingt dernières années.

Cette première rencontre sera l’occasion de découvrir les nouvelles recrues des Dragons et de voir Makengo entamer le second volet de son aventure esneutoise. Ce sera aussi l’opportunité de voir à l’œuvre pour la première fois avec Ninane Thomas Waonry et Jérémy Horrion. Enfin, ce sera sans nul doute un excellent prétexte pour découvrir la nouvelle création des Calidifontains: La Siouche.

Ce match programmé à 20h45 sera accessible au public. « Le port du masque et le respect de la distanciation sociale dans les gradins sont obligatoires. Notre cafétéria vous accueille aussi avec grand plaisir, avec respect des règles horeca (masque obligatoire lors de vos déplacements, signature du registre de présence,…). Nous mettrons tout un œuvre pour éviter la propagation du virus et vous recevoir en toute sécurité » précise le matricule 1200.

« Le club avait mis la priorité sur la santé des joueurs »

Romain Nicaise a pu retrouver ses coéquipiers – anciens et nouveaux – de Spa et a déjà hâte de disputer son premier match amical. Interview.

Romain, comment s’est passée la reprise des entrainements ?

Elle s’est bien passée. Nous avions tous hâte de nous retrouver et depuis mardi 25 août, c’est chose faite.

D’autant que les entrainements avaient été supprimés à Spa.

Exact, le club a mis la priorité sur la santé de ses joueurs avec l’annonce de la potentielle seconde vague fin juillet. Personne à Spa n’était autorisé à reprendre les entrainements début août.

Comment se porte le groupe ?

Je pense que les joueurs se sont entretenus durant cette longue intersaison et l’envie de basket était très présente pour notre première séance, surtout après une heure de tests physiques (rires).

Qu’est-ce qui sera le plus difficile à « récupérer » ?

Je ne pense pas qu’un joueur se soit vraiment privé de basket durant tout ce temps, tout le monde a un peu touché le ballon. Je pense que c’est avant tout le rythme qui manquera lors des premiers matchs.

Quel fut le plus grand plaisir de cette reprise ?

Bien évidemment, c’est de retrouver les coéquipiers – anciens et nouveaux – et la bonne ambiance qui règne depuis maintenant deux ans dans l’équipe. Et puis, ce seront surtout les matchs… J’ai hâte de disputer notre premier match amical, vraiment hâte !

Crédit photo: Charnikon Prod

« Ravi de pouvoir enfin parler de présent et de futur »

Enchanté de voir une nouvelle équipe Dames rejoindre la section féminine de LAAJ, Pascal Vanderoost fait le point sur la reprise de sa R2 et évoque déjà le futur derby amical contre Alleur. Entretien.

Pascal, la reprise des entrainements s’est-elle bien passée ?

Je pense que nous avions tous hâte de renouer des liens sociaux sur base de notre passion commune. Entre l’intégration de nouvelles joueuses et le retour aux affaires de celles qui poursuivent l’aventure, la reprise se déroule plutôt bien malgré quelques adaptations nécessaires à cette situation pandémique très particulière.

Tes joueuses te semblent-elles déjà affûtées ?

Nous avons tenté de trouver des parades pour garder un semblant de forme physique. Entre challenges à distance, programmes divers et autres défis, les filles sont, pour la plupart, restées actives. Toutefois, notre discipline requiert pas mal d’aptitudes physiques et cette longue pause a indéniablement eu un impact néfaste. En outre, plus spécifiquement, trois de mes joueuses – en attendant une quatrième – ont eu à subir une intervention chirurgicale ces derniers mois. Il faudra donc un peu de temps avant de revoir tout le monde à 100%, mais nous y travaillons.

Que la saison ait été repoussée d’un mois a-t-il modifié ta manière d’appréhender ta préparation ?

Le report d’un mois et la fermeture de la salle engendrent une préparation plus courte, surtout que toutes les équipes du club reprennent et nous aurons donc moins de libertés dans la planification des séances. J’ai réalisé un comparatif et constaté que nous perdons un quart de notre temps de préparation habituel. Et cela en plus d’un arrêt bien plus conséquent que les années précédentes. Notre préparation est dès lors bouleversée. Nous essayons de simplifier au maximum nos principes de jeu, d’intégrer les nouvelles joueuses le plus rapidement possibles et nous omettons le travail de certains détails qui viendra plus tard dans la saison.

Ce samedi, vous disputerez votre premier match amical contre la nouvelle R2 d’Alleur. Quelles sont tes attentes pour cette rencontre ?

Ce match correspond à une reprise des compétitions, même amicales, et cela entre deux entités liégeoises. J’espère que chaque acteur pourra profiter de ce moment ! Personnellement, je serai très heureux de revoir mes joueuses à l’oeuvre comme je serai également fier d’observer les premiers pas en R2 de plusieurs jeunes Alleuroises que j’entraine dans le cadre de notre partenariat en U19. Sportivement, je ne fixe jamais aucun objectif « comptable » dans les matchs de préparation et je ne me soucie que de l’application des principes déjà abordés à l’entrainement. Il n’en sera pas autrement contre Alleur qui a, en outre, eu la chance de retourner en salle une semaine avant nous. J’espère simplement que toutes mes filles profiteront du temps de jeu qui leur sera donné pour commencer à créer des affinités et de l’homogénéité entre elles. Pour le reste, ce premier match est uniquement une partie du processus qui vise à nous permettre d’être prêts pour le championnat. A vrai dire, je suis ravi de pouvoir enfin parler de présent et de futur et également enchanté et heureux de voir une nouvelle équipes dames rejoindre notre section féminine et déjà faire preuve de beaucoup de motivation et de bonne humeur.

Incroyable duel de passeuses et record WNBA

Le duel entre les deux meilleures pourvoyeuses d’assists de la WNBA a accouché d’une soirée historique.

Contre le Chicago Sky, Indiana a tenu un quart-temps (21-18) avant de craquer. A la pause, le marquoir affichait 50-37. Au retour des vestiaires, le Fever réduisait l’écart de quelques points mais la dernière ligne droite appartenait aux pensionnaires de Windy City qui s’imposaient 100 à 77.

Cette rencontre valait tout de fois le coup d’oeil pour le duel de meneuses entre Julie Allemand et Courtney Vandersloot. La Belge a régalé ses partenaires avec dix caviars (et 4 points et 5 rebonds) mais du s’avouer vaincue face à une incroyable Courtney Vandersloot auteure de 13 points et 18 assists (!). Avec ses dix-huit passes décisives, la meneuse de Chicago établit un nouveau record WNBA.

Dans cette rencontre qui restera dans les annales non pas pour le résultat mais pour la performance de Vandersloot, les deux meneuses blondes furent à la hauteur des attentes placées en elles. En effet, Vandersloot (9,3 passes) et Julie Allemand (5,6 passes) occupent les deux premières places du classement des pourvoyeuses d’assists. Et elles ont démontré cette nuit que c’était légitime.

La vidéo du record du jour: https://www.wnba.com/video/courtney-vandersloots-wnba-record-18-assists-august-31-2020/

Crédit photo: Indiana Fever