« La cuisine et moi ne sommes pas vraiment amis »

Gaël Colson évoque sa période de confinement.

Gaël Colson profite de ce confinement pour tondre la pelouse ou jouer à la PS4. Par contre, il ne passe pas un temps infini derrière les fourneaux. « La cuisinie et moi ne sommes pas vraiment amis » rigole-t-il. Alors pour se sustenter, l’ailier de LAAJ propose deux solutions. « La friterie Colson, la meilleure option, et commander une pizza. »

Si la lecture ne remporte pas les suffrages de Gaël, certains films et séries trouvent grâce à ses yeux. « Gladiator car c’est une histoire splendide, Space Jam pour les basketteurs et Maman, j’ai raté l’avion car c’est super drôle » livre-t-il. « Prison Break et la Casa de Papel sont les deux séries que je connais car on ne sait jamais ce qu’il va se passer et c’est cela qui est vraiment bien. »

Et pour les jeux de société, deux classiques. « Uno car c’est super marrant et que l’on n’est jamais sûr de gagner et le Monopoly pour acheter tous les bâtiments possibles. Il faut un peu rêver » conclut Gaël.

« Protéger l’héritage du meilleur joueur de tous les temps »

C’est avec une excitation non-dissimulée que tous les fans de basket-ball à travers le monde attendent la diffusion du documentaire sur la dernière saison de Michael Jordan aux Bulls.

La saison 1997-1998 fut la dernière de Michael Jordan chez les Bulls. A la suite de celle-ci, « His Hairness » raccrochait ses sneakers pour la deuxième fois – avant de revenir quelques années plus tard pour deux saisons aux Wizards. Une formidable épopée conclue avec un trophée de MVP, un autre de MVP de Finals, le titre NBA, sans oublier son dixième titre de meilleur scoreur et une neuvième présence dans la NBA All-Defensive first team! Une oeuvre ponctuée par le tir – iconique! – sur Russel pour offrir aux Bulls leur sixième sacre.

Avec « The Last Dance », Netflix revient en dix épisodes sur cette dernière année qui offrit le second three-peat de l’Histoire à MJ et aux Bulls. Et vu la pandémie mondiale, Netflix a décidé d’avancer la diffusion de cette formidable plongée au coeur du dernier tour de piste de Jordan à Chicago de deux mois, soit au 20 avril prochain. Un documentaire qui, pourtant, n’aurait bien pu jamais voir le jour.

« On a essayé de faire un documentaire sur Jordan après la première série de 30 for 30, en 2009 » explique Bill Simmons, le fondateur du site The Ringer, pour le podcast The Herd« On savait que la NBA avait ces images, que cette saison avait été filmée, que des images des coulisses existaient. On en a obtenu une copie et on a regardé ça. C’était le vrai Jordan, le compétitif maladif, celui qui crie sur ses coéquipiers. Tout ce qu’on a entendu, mais jamais vu. On s’est alors demandé comment on allait pouvoir exploiter ça. Sauf que Jordan n’a jamais voulu.« 

Heureusement, « His Hairness » et son entourage allaient changer d’avis. « Ce qu’il s’est passé, selon moi, c’est un changement au milieu des années 2010, surtout quand LeBron James a gagné son titre avec les Cavaliers » ose l’ancien journaliste d’ESPN. « Soudainement, on discutait vraiment de Jordan vs LeBron. Pour la première fois, Jordan et son camp se sont rendus compte qu’il fallait protéger son héritage. Car, pour eux, les gens commençaient à oublier le grand joueur qu’il fut, le meilleur de tous les temps, et il fallait le montrer à nouveau.« 

« L’Etoile a de grandes ambitions »

Comme Thomas Bassini et Boris Blanchy, Romain Bruls quittera Esneux pour l’Etoile Jupille. Entretien.

Romain, le basket te manque-t-il déjà?

Oui, le manque se fait ressentir mais je ne vais sûrement pas tarder à aller taper la balle au fond de mon jardin. J’en profite pour aller courir un peu dehors pour conserver une bonne condition et je suis plongé dans mes cours.

La fédération belge fut une des premières à suspendre les championnats.

C’était une bonne décision, la santé avant tout. Il n’y avait pas de meilleure mesure à prendre.

Du coup, comment juges-tu ta saison avec Esneux?

Nous avons réalisé une bonne saison, tant collective qu’individuelle. La plupart d’entre nous allons prendre un chemin différent donc il n’y avait pas de grands enjeux collectifs au terme de cette saison même si une place en Playoffs n’aurait déplu à personne pour clore l’aventure.

Qu’est-ce qui t’a marqué cette année?

J’ai surtout réalisé que la première provinciale est très surprenante, on peu perdre un match contre le dernier et remporter le suivant contre le premier (rires).

Pourquoi avoir opté pour l’Etoile Jupille pour la prochaine saison?

Jupille a de grandes ambitions et c’est cela qui m’a séduit dans la proposition de Michel Nihon. Un nouveau groupe, un nouveau défi sous de nouvelles couleurs tout en continuant d’évoluer avec mon pote et coéquipier Bassini.

Quels sont tes objectifs futurs?

Je donnerai le meilleur de moi-même pour apporter ma pierre à l’édifice et, malgré que nous ne nous connaissons pas tous, nous avons déjà tous un objectif commun: celui d’arriver tout en haut du classement au terme de la saison 2020-2021

« Un nouveau joueur 100% liégeois »

Romain Boxus portera les couleurs de Liège Basket la saison prochaine.

Nouvelle arrivée à Liège Basket, et non des moindres! « VOO Liège Basket est heureux de vous annoncer la signature pour 2 saisons de Romain Boxus. Ce poste 3-4 de 24 ans qui mesure 1m98 revient des Etats-Unis après être passé par le Centre de Formation AWBB de 2010 à 2012, puis les Sharks d’Antibes (U18 et Espoirs Pro A) de 2012 à 2014, BCM Gravelines (Espoirs Pro A) de 2014 à 2016, Snow Collège (JuCo) de 2016 à 2018 et enfin Hartford University (NCAA 1) de 2018 à 2020. Voici un nouveau joueur 100% liégeois! » annonce le club principautaire sur sa page Facebook.

Crédit photo: Liège Basket

« Longtemps que je n’avais pas été emballé par un recueil de nouvelles »

Pascal Maquinay de Tilff nous livre ses favoris pour cette période inédite que traverse le monde.

Pascal, quels activités préconises-tu pour cette période de confinement?

Pour ceux qui habitent à la campagne, une belle promenade pour profiter du retour du soleil, un bon jeu vidéo bien immersif et une bonne soirée musique/whiskey.

Quels films conseilles-tu?

Interstellar, parce que Nolan c’est toujours un classique – vivement Tenet d’ailleurs – et avoir l’impression de prendre l’air tout en restant chez soi et Parasite, pour la Palme d’Or. Et Into the wild, aussi.

Et quels bouquins?

La vengeance du wombat et autres histoires du bush de Kenneth Cook, parce que nous avons bien besoin de nous marrer un coup en cette période de stress intense. Homo Sapiens de Yuval Harari, un classique à la fois intelligent et accessible. Et Stories of Your Life and Others de Ted Chiang, parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas été emballé par un recueil de nouvelles et qu’une d’entre elles est à la base de l’excellent film Arrival.

Quels jeux de société ont tes faveurs?

Bluffer, parce que c’est drôle – pour autant qu’on y joue avec les bonnes personnes – et Exploding Kittens, parce qu’il n’y a pas besoin de se prendre la tête. Et puis Detective car, à l’inverse, c’est parfois cool de se casser la tête pendant cinq heures avec trois potes.

Trois recettes pour égayer le quotidien?

Des udons au curry pour combattre les derniers coups de froid. Des boulets-frites car pas le choix à Liège et un bon ceviche pour la simplicité et la fraîcheur.

« Rapidement accepté ce nouveau challenge »

Loïc Franken quitte le Haut-Pré pour rejoindre Haneffe.

Un retour chez les Templiers: Loïc Franken évoluera à Haneffe la saison prochaine. Un second transfert après celui du scoreur hutois Samuel Swolfs – dont l’annonce fut d’ailleurs faite en plein milieu du derby hesbignon – pour les Templiers. Vu à son avantage au Haut-Pré cette année, Franken sera un vrai point d’ancrage dans la raquette, adroit à mi-distance et capable d’apporter son écot au scoring.

« J’ai reçu plusieurs propositions » nous confie Loïc . « A la base, je n’étais pas partant pour retourner en régionale. Ensuite est venue la proposition d’Haneffe. Comme c’est mon club formateur et que j’ai des connaissances dans l’équipe, j’ai rapidement accepté – et avec plaisir – ce nouveau challenge. »

« L’Etoile est le seul club qui m’a contacté »

Figure emblématique d’Esneux, Tom Bass s’offrira un nouveau défi du côté de l’Etoile Jupille, le seul club à l’avoir contacté fin décembre. Liège & Basketball s’est entretenu avec le scoreur des Dragons.

Tom, le basket te manque-t-il?

Oui, bien sûr. J’étais bien dans mes baskets depuis la reprise et malgré le manque d’objectifs pour la fin de saison – nous étions sauvés et ne disputerions pas les Playoffs -, j’étais content de jouer – en essayant de ne pas me blesser – et de pouvoir m’amuser avec mes coéquipiers avant d’aller à l’Etoile.

Comment vis-tu cette période?

Le championnat de basket étant terminé et les salles de muscu étant fermées, je n’ai plus que le travail d’actif. Je dois donc faire attention à ma forme physique, j’ai adapté mon régime à ce manque de dépense d’énergie. Pour le confinement, je respecte les directives du gouvernement et celles de mon travail. La fédération avait très bien réagi en suspendant rapidement le championnat. Nous sommes en pleine crise et il faut absolument respecter les injonctions du gouvernement. C’est essentiel.

Comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler?

C’était une drôle de saison avec Esneux en P1. Sur papier, nous étions quasi imbattables mais nous nous retrouvions à cinq ou six aux entrainements depuis le début de saison. En matchs, nous affichions logiquement des lacunes physiques, tactiques et parfois même au niveau de notre entente. Cela dit, nous sommes quand même quatrièmes et le club ne nous avait pas inscrit aux Playoffs de peur que nous les gagnions et montions en R2. L’objectif du début de saison était d’intégrer le Top 5 et de jouer les Playoffs. Le contrat est rempli.

Et plus personnellement?

J’étais présent à tous les entrainements et matchs, je les jouais tous pour les gagner. Quand nous étions moins de six, nous annulions l’entrainement P1 et j’allais m’entrainer avec la TDM2 pour avoir mes deux entrainements par semaine. J’avais comme objectif – depuis l’annonce de notre non-participation aux Playoffs – d’essayer d’intégrer le Top 10 des marqueurs mais comme les points marqués ne sont pas toujours relayés, j’ai laissé tomber.

Qu’est-ce qui t’a marqué cette saison?

Le peu de présences aux entrainements. C’est assez décevant, j’étais dans une équipe où j’adore tout le monde mais nous ne savions pas nous entrainer. Je n’ai rien appris cette saison.

Tu as décidé de rejoindre l’Etoile Jupille. Pourquoi ce choix?

L’Etoile est le seul club, toute catégorie confondue, qui m’a contacté; ce qui est logique car on m’associe à Esneux qui est mon club de coeur. A Esneux, à la mi-décembre, nous savions que nous allions perdre trois ou quatre pivots. Michel Nihon m’a contacté fin décembre avec un projet compétitif pour la saison prochaine, jouer le Top 3 avec une équipe qui fait deux entrainements semaine. Par rapport à une équipe qui viserait le maintien avec un entrainement facultatif par semaine, mon choix fut vite fait. Peut-être un peu trop vite car quand j’ai vu comme cela a bougé à Esneux et apprenant que Didier Longueville entamerait sa dernière saison comme coach, je me serais proposé comme douzième homme… Mais j’avais donné ma parole pour le projet de l’Etoile qui me rend vraiment impatient!

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Au regard de l’équipe que Michel Nihon a construit, je me réjouis d’être au mois d’août avec pour objectifs le Top 3 en P1 et le Top 10 des marqueurs pour moi.

Foerts, Loubry et Van Wijn sur le départ

Jonas Foerts quitte le Brussels, Hans Van Wijn devrait évoluer à l’étranger.

Si le Brussels devrait évoluer en D1 la saison prochaine, ce sera sans Jonas Foerts. « C’est avec un pincement au cœur que nous vous annonçons le départ de Jonas Foerts. Compte-tenu de sa belle saison, beaucoup d’équipes ont montré de l’intérêt pour lui et il ne pouvait donc plus attendre. Nous sommes extrêmement fiers du travail accompli par Jonas pendant ses 6 années passées à nos côtés et surtout de sa progression fulgurante ces dernières saisons. Au-delà du basket, Jonas est également un garçon avec une personnalité très attachante, une très belle éthique de travail et surtout un grand cœur ! Merci beaucoup Jonas pour tout, ce n’est qu’un au revoir, on se revoit vite » déclare le Brussels sur sa page Facebook.

Après Aleksander Lichodzijewski, une autre figure du Brussels quitte le navire: Domien Loubry. Le meneur résidant à Merksem l’a annoncé via son compte Facebook, soulignant à quel point la décision de quitter son club de coeur avait été difficile à prendre et ne manquant pas de remercier les nombreuses personnes qui l’ont marqué lors des sept années qu’il a passées à Neder. Loubry a notamment remercié son emblématique entraineur Serge Crèvecoeur pour avoir cru en lui et lui avoir donné l’opportunité de jouer son style de basketball en première division. Selon eurobasket.com, les deux comparses porteront les couleurs de Malines la saison prochaine.

A Anvers, c’est Hans Van Wijn qui a annoncé son prochain départ. Le all-around player anversois devrait, selon différents médias, évoluer à l’étranger la saison prochaine.

« L’Ombre Jaune – Bob Morane »

Les bons plans confinement d’Alexandre Bousmanne.

Ce confinement est l’occasion pour Alexandre Bousmanne de repeindre certaines pièces de son domicile et de « redécouvrir des jeux de société ou des livres. » Parmi ceux-ci, le géant d’Aubel nous dévoile ses préférences: « L’Ombre Jaune – Bob Morane, il y a trois tomes, c’est utile en quarantaine. Da Vince Code et Millénium, la saga venue du Nord du regretté Stieg Larsson. Et une bonne BD pour faire plus court et plus ludique. »

Si l’intérieur des herbagers tombe à court de lecture, il reste la petite lucarne. « The blind side, Coach Carter et Demain tout commence sont trois films basés sur la générosité et la solidarité, c’est de circonstance. Pour les séries, je préconise Top Boys, Game of throne – immanquable même si archi-connu – et Peaky Blinders. Soit trois formats différents: court, moyennement long et très long » conclut-il.

Où a été prise cette photo ?

Même s’il montrait des prédispositions, personne chez les Templiers ne se doutait de l’avenir qui attendait Thomas Van Ounsem tandis que Thibaut Petit pourra encore compter sur sa capitaine. Vous pourrez encore découvrir l’étonnante carrière professionnelle d’un ancien protégé de Jean-Pierre Fransquet : ce sont les infos d’EMCE.

Thomas Van Ounsem (ex-Haneffe), primé dans l’Hexagone

Le réputé site « Eurobasket.com » vient de décerner ses awards français pour la saison qui s’achève… tant bien que mal. Au niveau des espoirs de la Pro A (Jeep Elite), notre compatriote, Thomas Van Ousem (20 a, 2,05 m), est retenu dans le cinq majeur en étant élu « meilleur centre » de l’exercice. L’ancien Haneffois, passé d’Antibes, via Cholet, à Bourg-en-Bresse, poursuit donc une progression aussi constante qu’impressionnante. Reste à savoir où le bougre s’arrêtera ?

Thibaut Petit « prolonge » sa capitaine pour deux saisons

Le technicien waremmien a de quoi se réjouir. En effet, la direction de Latte/Montpellier vient de trouver un accord avec Diandra Tchatchouang (28 a, 1,89 m) pour une prolongation de contrat portant sur deux saisons supplémentaires. « Notre capitaine possède d’abord des qualités humaines hors-norme », insiste Thibaut, « Sportivement, c’est une vraie pro qui se double d’un véritable couteau suisse pour n’importe quel coach. » Difficile d’être plus clair.

Jean-Pierre Fransquet avait vu juste avec Mitch Henke…

Par le plus grand des hasards, je suis tombé hier sur une interview de Jean-Pierre Fransquet quand il drivait le Nitia Bettembourg, au Luxembourg. En mars 2009, il déclarait notamment : « Avec Mitch Henke (35 a, 2,00 m), je dispose du meilleur Américain du pays et, sans conteste, du plus intelligent. » Le Neupréen d’adoption avait vu juste. Jugez plutôt : son ancien renfort US est aujourd’hui le vice-président de « Fisher Investisments ». Une société de gestion financière basée à Portland (Oregon) s’appuyant sur plusieurs milliers d’employés, forte de plus de 60.000 clients à travers le monde (dont en Belgique) et qui traite des affaires pour des billions de dollars. Pour info : un billion représente mille millions. Moralité : pas étonnant qu’il ait transité par le Grand-Duché…

Terrains extérieurs : pas un long fleuve tranquille !

Après la récente étape champêtre sur les hauteurs du plateau de Herve, on perd de l’altitude pour se retrouver non pas au niveau de la mer, mais d’un cours d’eau portant le nom d’un journal. Pourtant, on n’est qu’à une quinzaine de bornes de l’ancien antre (béni des dieux) de l’abbé Henrotay au BC Bruyères. Sans oublier, un dernier indice pour la route : à domicile, cette formation menait souvent sa rivale en bateau…

Michel CHRISTIANE