Romain Bruwier, un prospect qui croque le basket à pleine dents

Au Forum d’Alost, Romain Bruwier a montré par séquences ce qu’il pourra apporter régulièrement à Liège à moyen terme.

« Ce qui sera en tout cas très important, ce sera l’impact de notre banc et donc des jeunes en particulier. Nous devons vraiment apporter quelque chose à l’équipe et ne pas juste laisser se reposer les cadres » nous confiait Romain Bruwier avant d’affronter Alost au Forum. C’est qu’avec quatre membres de cinq de base absents (Gorgemans définitivement, évidemment), l’effectif de Liège était réduit à peau de chagrin. « Mon temps de jeu est en légère augmentation avec le départ d’Amaury et la blessure de Lovre, c’est le moment ou jamais d’apprendre encore davantage » ajoutait encore l’ancien adepte de la piste.

Au Forum, Romain Bruwier a reçu des minutes (21) et a livré une prestation intéressante. Certes, l’ancien Visétois a commis des erreurs de jeunesse et fut parfois maladroit. Il a néanmoins affiché une réelle activité des deux côtés du terrain – cette faute offensive provoquée sur Mihailovic ! – sans jamais hésiter à prendre ses responsabilités. De loin, en pénétration ou dans les airs, Bruwier a apporté son écot au scoring (8 points) tout en tâchant d’assumer sa tâche défensive dans une équipe sous-dimensionnée puisque privée de ses deux intérieurs titulaires.

Avec sa tête bien faite, son éthique du travail, un physique au-dessus de la moyenne et l’envie de mordre à pleine dents dans cette opportunité qui lui tend les bras, Bruwier ne peut que progresser et s’affirmer comme un futur élément de base des Principautaires à moyen terme. « C’est un honneur de jouer à ce niveau à mon âge alors que je n’étais pas destiné à atterrir ici il y a un an. Mais si je dois retirer un enseignement en particulier dans cette ligue, c’est l’intelligence et le mental qu’il faut pour performer en D1. C’est plutôt impressionnant » nous confiait ainsi le rookie liégeois, véritable « prospect » et qui, lui aussi, dispose d’un sacré mental.

Crédit photo: Philippe Collin