Chez Léon…

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Pendant la semaine, je vous rappelais le souvenir de Léon Wandel. Il avait l’habitude de répéter : « J’ai toujours eu deux grandes passions : le basket et la Belgique. C’est le pays qui accueillit mon père, petit juif polonais, qui est arrivé ici à l’âge de 18 ans en espérant une vie meilleure. »

Pour mieux situer l’influence et la puissance du personnage, ces deux exemples pour le moins significatifs… On est en 1989, il vient de reprendre une équipe nationale en déliquescence. Pour la conférence de presse de présentation, il convie la presse spécialisée au « Comme chez Soi », l’incontestable restaurant n°1 en Belgique (3 étoiles au Michelin, photo). Avec vue directe sur la cuisine de Pierre Wynants et visite d’une impressionnante cave à vin. Pour ne rien vous cacher, j’ai encore le menu dans mes archives…

Dans ans auparavant, il met sur pied un « Final Four » réunissant le gratin européen et une franchise de NBA. L’évènement attire plus de 20.000 spectateurs et 400 journalistes au « Flanders Expo » de Gand. Lors de la réception d’ouverture, il m’appelle et me présente à la personne à ses côtés. C’est alors que celui-ci me serre dans ses bras et m’adresse une énergique poignée de mains. Tout juste s’il ne me fait pas l’accolade. Ce n’est qu’en cours de soirée que j’apprendrais que mon (très chaleureux) interlocuteur n’est autre que… David Stern, le big boss de la NBA…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Au comme chez Soi