« En Euroleague, les pivots sont très costauds »

Dans un grand entretien accordé à Basket Europe, Ismaël Bako est revenu sur sa « transformation » physique, ses progrès et son rôle à l’ASVEL.

Avec Ismaël Bako et bientôt Julie Allemand, l’ASVEL a une consonnance belge. Dans un grand entretien accordé à Basket Europe, Ismaël Bako est revenu sur ses progrès, ses performances et son évolution lui qui a pris sept kilos de muscles à l’inter-saison. « En Euroleague, les pivots sont très costauds (rires). J’ai pris conscience qu’il fallait que je gagne un peu plus de poids parce que c’était nécessaire en défense mais aussi en attaque pour pouvoir poser de bons écrans et être plus fort. J’ai engagé un diététicien en décembre 2019, ça a très bien marché. Et puis, j’ai profité du confinement pour continuer mon travail physique, que je ne pouvais pas faire normalement pendant la saison, donc j’ai pris du poids et ça m’a aidé cette année pour progresser, je pense. Je suis un peu plus costaud sous le panier, un peu plus agressif » explique-t-il au média français. « La saison dernière, c’était la première fois que j’étais dans une équipe du niveau Euroleague. Je n’avais pas peur d’y jouer mais j’avais besoin d’une période d’adaptation car je venais directement de la Basketball Champions League. Initialement, je pensais passer par l’Eurocup avant de rejoindre une équipe d’Euroleague, que ça allait être un plan de 5-6 ans. Finalement, la transition s’est faite en un an seulement, j’ai du m’adapter très vite. Pour moi, la première année, c’était plus pour apprendre. Et cette saison, malgré un début d’année étrange à cause du Covid, j’ai eu un déclic. Je connais mon rôle, je sais ce que je dois faire, j’ai davantage confiance en moi pour dire que je mérite de jouer dans une équipe d’Euroleague. »