« Nous avons évolué en tant que joueurs et en tant qu’hommes »

Raphael Domken fait le bilan se sa première saison en TDM2 avec Verviers.

Raphael, comment juges-tu cette première saison en TDM2?

Hélas, nous finissons la saison avec zéro victoire mais nous avons tout donné et la cohésion du groupe est restée solide du début à la fin malgré nos résultats. Nous avons aussi évolué en tant que joueurs mais aussi en tant qu’homme et cela – j’en suis certain – nous sera bénéfique pour nos futures saisons, peu importe le niveau où nous évoluerons durant les prochaines années.

Finir à la dernière place, était-ce que vous vouliez éviter?

Personnellement, je n’espérais pas une place précise. Le niveau du championnat de TDM2 était vraiment élevé et, en tant qu’équipe de jeunes n’ayant jamais évolué à ce niveau – hormis Mayron Wilkin-, nous avons pris les matchs un par un sans nous mettre la pression car nous n’avions rien à perdre. Nous descendons et la vie continue.

As-tu apprécié cette première expérience en TDM2?

Le niveau était vraiment élevé et bien différent de celui de la première régionale. Tous les joueurs adverses étaient bons, ils mettaient de l’intensité à foison dans leur jeu et savaient utiliser leurs qualités.

Es-tu satisfait de tes prestations?

Je pense qu’elles furent pas trop mauvaises. Il y a bien sûr eu des hauts et des bas mais j’ai constamment essayé de m’améliorer en donnant tout pour mes coéquipiers afin d’avoir le jeu le plus collectif possible en attaque et en défense.

Quel fut le moment marquant de cette saison?

L’accident des frères Casamento et Romain Bruwier est ce qui m’a le plus marqué.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Le groupe avec lequel j’ai évolué cette saison. Il y avait une très bonne ambiance entre nous ainsi qu’avec les coachs. De plus, nous avons évolué dans une atmosphère très sympathique.

As-tu quelques regrets?

C’est toujours triste de voir partir des amis avec qui j’ai joué pendant plusieurs saisons mais ils avaient des oppurtunités qu’ils ont saisies, je ne considère donc pas tout à fait cela comme un regret. De toute façon, on n’avance pas dans la vie avec des regrets.