« Ne plus revivre le stress du maintien »

Loïc Pirson revient sur la première année des Blue Rabbits en P2 et évoque la prochaine saison en P1.

« Cette saison n’a pas été une grande réussite mais l’objectif principal a été atteint : le maintien », commence Loïc Pirson. « Notre premier tour fut tout de même satisfaisant mais le deuxième fut bien plus compliqué avec le départ de deux joueurs clés vers la P1 pour essayer de maintenir celle-ci, ce qui fut réussi également. »

Pour leur première saison en P2, les Blue Rabbits ont vécu des moments forts, notamment la victoire au Mosa qui assurait le maintien dans la division. « Le soulagement s’est directement fait ressentir » sourit Loïc qui évoluait aussi en P1 cette saison. « La saison prochaine, je ne jouerai plus que dans une équipe, celle de la P1 où j’espère ne pas revivre le stress du maintien comme cette année. J’espère que tout le monde prendra du plaisir sur le terrain et que les résultats suivront. D’un point de vue plus personnel, j’espère tout simplement réaliser une meilleure saison que celle qui vient de s’écouler et qui ne fut pas ma plus réussie, ainsi que prendre du plaisir avec l’équipe en donnant le meilleur de moi-même sur le terrain comme en dehors. »

« Retrouver une mentalité basket que je partage »

Après Sprimont et ESL United, François Delvoye découvrira un autre club en seniors la saison prochaine : Pepinster.

François Delvoye fera partie de la jeune et talentueuse escouade rassemblée par Vincent Aldenhoff pour constituer la nouvelle R2 pepine. « J’ai décidé de rejoindre Pepinster pour retrouver un coach avec qui j’ai un très bon contact et qui avait su me mettre en confiance et me lancer sur des rails pour atteindre la D3 à Sprimont avant de venir à Saint-Louis », sourit ce poste 4 très complet. « Je suis motivé pour retrouver une mentalité basket que je partage et découvrir de nouveaux joueurs et coéquipiers ainsi que de nouvelles infrastructures : le superbe Hall du Paire ! »

A ESL, François a vécu une expérience constrastée. « Je garde en mémoire les bonnes ambiances vécues en première régionale dans certains derbies chauds avec nos supporters bien chauds eux aussi et bien calés derrière notre banc », conclut-il.

N. B. : en photo, les débuts de François en seniors à Sprimont.

« Nous ne pouvons plus maintenir un budget de 40 millions d’euros »

Les Catalans sont obligés de réduire la voilure mais conserveront tout de même un budget de 30 millions d’euros.

Des chiffres qui feraient rêver n’importe quelle équipe belge mais qui signifie tout de même une diminution de 25% du budget des Blaugranas.

« A l’heure actuelle, nous ne pouvons plus maintenir un budget de 40 millions d’euros. Nous devons le réorganiser car le budget des sections affecte le « fair-play » financier. Nous devons nous ajuster en économisant sur les salaires. Nous croyons fermement en nos sections et en leur contribution au Barça en tant que club multisports. Pouvons-nous rester compétitifs dans le basket ? Absolument ! Nous aurons un budget d’environ 30 millions d’euros, ce qui reste important. Nous avons des joueurs qui sont impatients de nous rejoindre », a déclaré Joan Laporta lors d’une interview accordée à  Esport3.

La question se pose de savoir si les Catalans pourront garder Nikola Mirotic – cité avec insistance du côté de Monaco – alors que le talentueux intérieur gagne 5 millions par saison. Ce qui est par contre déjà acté, c’est le départ de Sarunas Jasikevicius. « Quant à Saras (Jasikevicius), Barcelone sera toujours sa maison. Personnellement, j’avais une excellente relation avec lui. Cependant, son contrat avait expiré et c’était peut-être le coach le plus payé en Europe. Suite à une analyse sportive détaillée menée par notre board, il a été déterminé qu’il valait mieux ne pas continuer avec lui et commencer un nouveau chapitre (…). Je ne veux pas trop entrer dans les détails de ce potentiel renouvellement de contrat mais nous n’avons pas aimé la façon dont cela a été fait. Le Barça ne peut pas être mis dans les cordes quand il s’agit de négocier. D’un point de vue sportif et économique, nous avons conclu que poursuivre avec Saras n’était pas bénéfique. Au lieu de cela, nous plaçons toute notre confiance à Roger Grimau« , a expliqué le Président de Barcelone.

« Les joueurs comme moi-même sont responsables de cet échec sportif »

Impressionnant au premier tour en R2, les All Blacks ont ensuite baissé de rythme pour descendre petit à petit au classement. Julien Moray revient sur cette campagne mitigée et évoque la prochaine saison ambitieuse des Alleurois.

Julien, quel bilan fais-tu de cette première saison en R2 lors de laquelle vous avez longtemps caracolé en tête du classement ?

Notre objectif en début de saison était clairement de jouer les Playoffs donc, n’ayons pas peur des mots, c’est un échec au niveau sportif. Tout n’est cependant pas à jeter, bien sûr. Je retiens évidemment notre excellent premier tour, notre victoire au buzzer à Beez devant 400 personnes mais surtout l’ambiance au sein du groupe pendant toute la saison.

Quelles sont tes envies pour le prochain exercice ?

Pour la saison prochaine, le but sera de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Tout le monde est responsable de notre échec cette année, les joueurs comme moi-même, et si tout le monde se corrige afin de se donner les moyens de nos ambitions, nous vivrons une meilleure saison au niveau sportif.

Crédit photo : Orizon Photographie

« Pourquoi ne pas essayer de garder la Coupe du Limbourg à la maison ? »

Yoann Hertay revient sur la saison vécue dans le Limbourg avec Tongres.

Yoann, comment juges-tu cette saison 2022-2023 avec Tongres ?

Nous avons réussi une saison correcte mais je pense que nous avions le groupe pour éviter quelques défaites.

Quels furent les moments marquants de cette dernière campagne ?

Pour moi, les moments marquants furent nos deux victoires contre des TDM1, Limburg B et Lommel, pour accéder à la finale de la Coupe du Limbourg. Et, évidemment, la victoire en finale ! C’était top pour terminer notre longue saison.

Qu’espères-tu pour le prochain exercice ?

Pour la prochaine saison, j’espère que nous pourrons faire mieux que lors de celle qui vient de s’achever. Et pourquoi ne pas essayer de garder la Coupe du Limbourg à la maison ?

Crédit photo : Philippe Collin

« Un joueur dans lequel je crois beaucoup ! »

Le Brussels s’active pour la prochaine saison et signe plusieurs talentueux joueurs.

Avec le retour de Serge Crevecoeur, les Bruxellois espèrent mettre fin à la malchance qui avait contrarié leurs plans lors de la dernière saison et redevenir une place forte du basket belge. Pour cela, les Bruxellois ont entamé les grandes manoeuvres en signant plusieurs joueurs talentueux.

Les Bruxellois ont signé pour deux ans le jeune ailier-fort Jared Ambrose. « Pour l’avoir côtoyé en Espoirs au BCM Gravelines, c’est un joueur dans lequel je crois beaucoup! Il est focus sur la mission qu’on lui donne, il a beaucoup de respect, c’est un très gros travailleur et Il commence à développer un bon shoot au périmètre. On espère qu’il dominera par son physique et sa mobilité dans les raquettes de la BNXT League », confie le coach du Brussels.

Crédit photo : Brussels Basketball

Toumani Camara s’engage avec les Suns

L’aventure NBA se concrétise pour Toumani Camara.

Nous le sentions venir et nous l’avions écrit : Toumani Camara, drafté au second tour par les Suns, avait une vraie chance de porter dès la prochaine saison le maillot de Phoenix. C’est désormais officiel, l’ailier bruxellois s’est engagé avec la franchise de l’Arizona !

Selon la DH, Toumani Camara a signé un contrat de quatre saisons, partiellement garanti. Le Belge disputera la prochaine Summer League de Las Vegas, du 7 au 17 juin.

C’est une nouvelle étape dans la carrière du Bruxellois qui a déjà brillé sur les parquets de NCAA et qui va découvrir la meilleure league du monde dans une franchise ultra ambitieuse. Entouré de Kevin Durant, Bradley Beal, Deandré Ayton et Devin Booker et de bons rôles players, Toumani Camara ne pourra que progresser et les Suns ne visent rien de moins que le titre. Avec son physique déjà NBA ready et un profil de 3&D essentiel dans la NBA moderne, le jeune Belge a une vraie opportunité de gratter du temps de jeu et de poursuivre son ascension.

Crédit photo : Phoenix Suns

« Ce sera un peu « the last dance » pour une partie de l’équipe »

Olivier Henry fait le bilan des Miniers en P3B et évoque la prochaine saison qui débutera dans quelques mois.

« Nous terminons au milieu du classement et avec tous les aléas avec lesquels nous avons dû composer durant l’année, nous nous en sortons bien même si, dans l’ensemble, nous sommes déçus au vu du potentiel de l’équipe au complet. Mais ce sont les aléas d’une saison et il faut pouvoir faire avec », résume Olivier Henry. « Notre match face à l’armada du du Croatia devant une salle comble ainsi que l’après-match avec mes amis du Réveil resteront de bons souvenirs (rires). »

La saison prochaine marquera sans doute la fin d’un cycle chez les Miniers. « Ce sera un peu « the last dance » pour une partie de l’équipe », confirme « Pilou ». « Mon envie est que tout le monde demeure en bonne santé, pouvoir vivre de gros matchs et en gagner le plus possible. Mais ça, c’est le souhait de toutes les équipes (rires). J’espère surtout pouvoir prendre un maximum de plaisir car je coache vraiment un top groupe !« 

Crédit photo : PP Photography

« Je pense avoir plus « d’avenir » sur le banc que sur le terrain »

Pour Liège & Basketball, Benjamin Mignon revient sur la saison vécue avec l’US Awans, son arrivée comme coach à la tête de la P3 de Sprimont et au sein de celle de Belleflamme comme joueur.

« Le bilan de la saison est négatif vu que l’équipe n’a pas réussi à se maintenir », reconnait d’emblée Benjamin Mignon. « Néanmoins, nous pouvons être fiers de la mentalité affichée lors du deuxième tour. Nous n’avons pas lâché et avons su aller chercher quelques victoires. »

Une saison marquée par le changement de coach. « L’arrivé d’Herbi (ndlr : Eric Herben) au coaching fut impactante. Il a su souder le groupe et nous avons affiché un tout autre visage lors de la suite de la saison », pointe ce sérial shooteur. « L’entente entre les joueurs fut incroyable toute l’année. Et les troisièmes mi-temps très sympathiques. A défaut de gagner des matchs, nous nous amusions bien (rires). A titre personnel, ce qui m’a le plus plu cette année fut la victoire à l’arraché contre ESL chez nous. J’étais au coaching pour ce match et ce fut donc ma première victoire à ce niveau ! »

Benja a pris la décision de quitte les « USA », club qui fêtait cette année ses cinquante ans d’existence. « Je souhaite à cette équipe une prochaine saison remplie de victoires car j’apprécie chaque personne dans ce club familial. J’ai décidé de quitte Awans car je n’ai pas la possibilité de m’entrainer deux fois par semaine et c’était une des conditions pour continuer là-bas », explique-t-il. « En plus de jouer, je coacherai la P3 de Sprimont et ce sera ma priorité car je pense avoir plus « d’avenir » sur le banc que sur le terrain. Comme joueur, je rejoins la P3 de Belleflamme pour jouer entre potes le haut du tableau et m’amuser sur et surtout en dehors du terrain. »

« Mais c’est quoi cette connerie ? »

Nul doute, Dennis Rodman fut déterminant dans le second three-peat des Bulls. Mais le meilleur rebondeur de tout les temps a dû montrer patte blanche en arrivant dans la Windy City.

Après de belles années aux Pistons – avec deux titres à la clé – de l’époque « Bad Boys », Dennis Rodman avait été envoyé aux Spurs où il avait pu commencer sa moisson de titre de meilleur rebondeur de la ligue. Mais la personnalité atypique de The Worm ne collait pas beaucoup avec la philosophie de Gregg Popovich qui n’a pas hésité à l’envoyer aux Bulls contre des cacahuètes. « Quand je suis arrivé aux Chicago Bulls en 1995, les gens ne savaient pas à quoi s’attendre de ma part. Mais de mon côté, j’arrivais avec la rage.Car les San Antonio Spurs venaient juste de se débarrasser de moi contre… quasiment rien du tout. Will Perdue, et c’est tout ! Franchement, je me disais ‘mais c’est quoi cette connerie ?’ » a ainsi raconté Dennis Rodman pour ESPN.

Heureusement, ce transfert allait se révéler un coup de génie des Bulls et profitable tant à Rodman qu’à la franchise de Chicago. Mais avant d’aller aspirer les rebonds pour les Taureaux, Dennis la Malice a dû montrer patte blanche. « Quand j’ai été transféré de San Antonio à Chicago, j’ai été chez Jerry Krause et lui, Michael Jordan, Scottie Pippen, moi, sa femme, trois chiens, un chat et Phil Jackson étaient là. Nous étions tous là dans la maison de Jerry Krause, assis en triangle. On ne s’est pas parlé du tout, c’était une réunion orientée business. Et Phil est venu me voir et m’a dit : ‘Dennis, avant qu’on te mette dans l’équipe, tu pourrais me rendre un service ?’. Je lui demande quoi et il me dit : ‘Tu pourrais aller voir Scottie Pippen et lui dire que tu es désolé ?’. J’ai répondu : ‘Désolé pour quoi ?’. Il a dit : ‘Tu sais, pour ce qui s’est passé dans cette série en 91’. J’ai dit : ‘Tu veux que je m’excuse pour ça ?’. Il a dit : ‘Tu veux bien le faire s’il te plaît ?’. J’ai dit d’accord. Je suis allé voir Scottie et j’ai dit : ‘Scottie, je suis désolé pour ça man, tu sais, de t’avoir poussé en sortie’. Scottie a dit : ‘T’en fais pas, c’est bon, c’est bon, on veut juste gagner un titre’. Il m’a demandé : ‘Tu es avec nous ?’, j’ai dit : ‘Carrément oui, je suis avec vous !’. C’est comme ça que j’ai signé le contrat. Il fallait que je m’excuse d’abord auprès de Scottie (rires) » a raconté le tatoué le plus célèbre de la ligue.