« Tenter de créer une nouvelle « connexion germanophone » sur le terrain avec Peter Tandler »

Retour en P1 pour Elias Bonni qui portera les couleurs d’Henri-Chapelle la saison prochaine.

Elias, qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre Henri-Chapelle pour la prochaine saison ?

C’est, en particulier, l’attitude très amicale et ouverte du nouveau coach Fred Carton et du club qui m’a convaincu. De plus, je me réjouis de jouer à nouveau en première provinciale, un championnat qui me permet de continuer à pratiquer le basket-ball tout en poursuivant mes études de droit et mon travail en Allemagne.

Quels sont tes objectifs pour ce retour au sein de l’élite provinciale ?

Je veux aider mon équipe par mon expérience, mon shoot et ma taille afin que nous puissions faire partie des favoris. En outre, je vais essayer de créer une nouvelle « connexion germanophone » sur le terrain avec Peter Tandler (rires).

Quels souvenirs garderas-tu de ton passage à Herve-Battice ?

Je me souviendrai en particulier de mes sympathiques coéquipiers – qui sont devenus des amis – ainsi que de mon coach Michel Derouaux et des nombreux bénévoles très investis. Le moment le plus inoubliable fut sans doute notre notre championnat remporté et notre promotion à l’étage supérieur la saison dernière.

« Une moyenne d’âge de 23,5 ans »

La future R2 de Pepinster a bouclé son effectif qui fera la part belle à la jeunesse.

Comme LAAJ et Sprimont, Pepinster a milité pour reprendre la place laissée vacante en régionale par un club liégeois. Si les Brasseurs ont jeté leur dévolu sur la R1 de Waremme et les Carriers sur celle de Tilff, les Pepins ont, eux, hérité de celle d’Ans qui, déjà condamné, fera la bascule en R2.

Pour driver sa future R2, les Pepins ont misé sur Vincent Aldenhoff qui a réalisé des prouesses à Alleur ces trois dernières années et viendra également retrouver Pascal Horrion comme T2 de la TDM2, reformant ainsi le duo des belles années sprimontoises.

Cette R2 pepine a pour objectif de développer de jeunes talents et vient de pratiquement boucler son effectif. « Il nous reste encore une place si une bonne opportunité se présente. La moyenne d’âge de l’équipe est 23,5 ans », précisait « Aldou » voici quelques semaines.

Les Pepins ont rappatrié Thomas Beaujean d’Ensival, engagé Noé Kreusch de la R2 de l’Union Liège, Paul Maah de celle de Huy et François Delvoye de la R1 d’ESL United tout en conservant Sacha Hardy. Le coach des All Blacks emmenera avec lui Martin Gillet, Colin Aldenhoff, Michael Coetsiers et Gordan Kistemann alors qu’Ugo Jacoby, à son avantage cette saison avec Belleflamme, viendra s’occuper de la distribution.

Crédit photo : DR

Fin de parcours pour les Lions à Vienne

Les Belgian Lions n’ont pas réussi à passer l’obstacle letton et quittent cette Coupe du Monde 3×3 au stade des huitièmes de finale.

Si Vervoort inscrivait en pénétration le premier panier du match, ce furent bien les Lettons qui firent cavalier seul pendant de longues minutes, inscrivant d’abord un 2+1 spectaculaire avant de profiter de leurs qualités et d’une défense belge trop naïve pour creuser un écart conséquent.

Au courage et à l’envie, les Lions parvinrent à refaire petit à petit leur retard sans toutefois jamais réussir à passer devant. Malgré leurs efforts et une fatigue visible en fin de match, les Belges manquèrent de ce petit brin de chance décisif lors de possessions cruciales et s’inclinèrent 19-15 face à l’excellente phalange lettonne.

Crédit photo : Philippe Collin

La Lettonie pour les Belgian Lions

Pour parvenir à rallier les quarts de finale de cette World Cup autrichienne, les Belgian Lions devront vaincre la Lettonie.

Après une phase de poule mitigée conclue avec un bilan équilibré de deux victoires et deux défaites, les Belgian Lions se sont qualifiés pour les huitièmes de finale de cette Coupe du Monde. Pour tenter de rejoindre les quarts de finale, les Belges devront absolument vaincre la Lettonie, une formation talentueuse et redoutable. Le match aura lieu à 14h25 et le direct Auvio commencera dès 13h55.

Les Liégeois rois du Limbourg

Avec leur équipe de Tongres, Julien Walravens et les frères Hertay ont remporté la Coupe du Limbourg en venant à bout de Stevoort en finale.

Le parcours de Tongres en Coupe du Limbourg fut tout simplement éblouissant. Les frères Hertay, Julien Walravens et leurs coéquipiers ont notamment dû vaincre deux TDM1 – Limburg et Lommel – avant de triompher en finale contre la TDM2 de Stevoort. Un magnifique accomplissement pour cette équipe dont les fers de lance sont – cocorico ! – Liégeois.

« Nous comptabilisons davantage de matchs que d’entrainements »

Gaël Verzele est sans conteste l’un des coachs de l’année après la saison remarquable des Buffalos de Grâce-Hollogne.

Gaël, que signifie ce titre de champion de P2B pour le coach heureux que tu es ?

Décrocher un titre est toujours une grande satisfaction car c’est l’aboutissement d’un travail mais c’est aussi l’occasion de compléter sa galerie de beaux souvenirs. Et ceux-ci sont d’autant plus riches qu’ils sont forgés avec ce groupe composé de tant de belles personnes – je ne parle pas de leur physique hein. Ces deux dernières saisons, avec deux titres consécutifs complétés d’une Coupe provinciale la saison dernière et d’une finale AWBB cette année, furent exceptionnelles. Le coaching est ma soupape de décompression dans un quotidien fatigant et stressant. J’ai donc une reconnaissance toute particulière envers les joueurs qui me permettent de vivre ces moments et d’y trouver mon équilibre.

Comment analyses-tu cette saison incroyable ?

Contrairement à ce que pourraient laisser croire les chiffres, notre saison ne fut pas des plus aisées. Tout d’abord car la lutte pour le titre fut acharnée, surtout avec Verviers et Tilff, et que, bien que nous ayons souvent fait la différence sur la longueur, nous avons été poussés dans nos derniers retranchements lors de très nombreux matchs. Ensuite car nous avons dû composer avec de nombreuses blessures et, par conséquent, nous avions rarement plus de sept titulaires disponibles. Enfin car en étant longtemps en lice sur trois tableaux, nous avons accumulé les matchs. En fin de saison, nous aurons joué 40 rencontres officielles ! Et comme nous ne nous entrainons qu’une fois par semaine, nous comptabilisons davantage de matchs que d’entrainements ! Face à l’ensemble de ces éléments, le groupe a su s’appuyer sur ses valeurs premières que sont la solidarité, l’altruisme et le dépassement de soi. Une autre satisfaction est également d’avoir pu commencer à compter sur nos jeunes U18 qui se sont très bien intégrés à la dynamique et apportent leur pierre à l’édifice.

Comment aborderez-vous cette arrivée au sein de l’élite provinciale ?

De la même manière que lors de ces deux dernières saisons : en prenant un match après l’autre et en continuant à nous mettre perpétuellement au défi entre nous. Le maitre-mot restera toujours le plaisir. Et à cela j’ajoute que comme je le signalais lors de l’annonce de ma reconduction, nous espérons vraiment passer un nouveau stade au niveau de la formation de nos jeunes et de leur intégration progressive dans nos équipes seniors. L’avenir est là et c’est aussi pour cela que le groupe est en mission et y trouve une saveur toute particulière.

Le réveil de Vervoort, les Lions qualifiés pour les huitièmes de finale

Avec une victoire et une défaite lors de la première journée, les Belgian Lions jouaient gros ce jeudi face à la Pologne et contre Porto-Rico.

La première journée de compétition fut mitigée pour les Lions avec une victoire acquise contre Israël et un revers concédé contre la Lituanie alors que Thibaut Vervoort, leader des Belges, n’avait été que l’ombre de lui-même. Ce jeudi, nos compatriotes débutaient leur journée en affrontant les Polonais, jusque-là sans victoire mais qui choisissaient leur match contre la Belgique pour se réveiller et offrir un véritable festival d’adresse qui envoyait les Lions dans les cordes, 21-15.

Une deuxième défaite qui plombait quelque peu les espoirs belges, Donkor et ses coéquipiers se retrouvant dans l’obligation de gagner contre Porto-Rico, et d’au moins trois points ! Fort heureusement, cette rencontre décisive signifiait le retour en grâce de Vervoort qui retrouvait son peps et son adresse pour permettre à la Belgique de s’imposer 21-18 pour terminer à la troisième place de son groupe et se qualifier pour les huitièmes de finale.

Crédit photo : Philippe Collin

Le Réveil et Ans rejoignent la P2

Le Réveil, Fléron et Ans ont chacun remporté une victoire au tour final P3 mais le forfait des Fléronnais les privent d’une montée à l’échelon supérieur.

Ce sont finalement deux places montantes qui devaient être attribuées à l’issue du tour final P3, le Haut-Pré Ougrée ayant décidé de scratcher son équipe P2. Le Réveil avait parfaitement débuté son tournoi en s’imposant 46-56 à Ans. Les Ansois avaient ensuite profité du forfait de Fléron pour récupérer trois points sur tapis vert. Lors de l’ultime journée de cette mini compétition, les Fléronnais ont dicté leur loi aux « Réveillés », 61-86.

Ainsi, le Réveil, Fléron et Ans comptabilisent chacun une victoire, même si celle des Ansois ne fut pas obtenue sur le terrain. Les Fléronnais sont les malheureux de l’histoire puisque malgré leur belle prestation contre le Réveil, ils se voient privés de la montée à cause du point perdu lors du forfait.

Les troupes de Christophe Henri sont ainsi récompensées de leur très belle saison en P3B et enregistre une seconde montée en deux ans tandis que les Ansois, suite à l’arrêt de la R1 au terme d’une saison galère, seront désormais l’équipe fanion du matricule 425.

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« Eviter de faire l’ascenceur »

La Torche Humaine spadoise ne fut pas pour rien dans le superbe parcours de Spa cette année en P1. Nicolas Rossinfosse analyse la saison des Bobelins et évoque le futur défi de la montée en R2.

Nico, quel bilan fais-tu de cette saison de Spa au sein de l’élite provinciale ?

Globalement, nous pouvons être plus que satisfaits de la saison réalisée. Comme je le disais récemment, nous avions pour objectif d’accrocher les Playoffs et nous nous sommes retrouvés prétendants au titre jusqu’à deux ou trois semaines du terme de la saison ! Malgré, d’un point de vue personnel, l’arrière-goût de trop peu, le groupe a accompli de belles choses et nous ne pouvons pas être déçus de cet exercice 22-23.

Quels moments t’ont marqué dans cette saison ?

Quelques matchs à domicile, avec l’ambiance, la musique, les pompoms, la présentation des jeunes et autres animations restent de très bons souvenirs. Nous avons su ramener pas mal de spectateurs pour vivre de beaux derbies lors de ces évènements et cela conférait une sensation encore plus particulière à ceux-ci.

Quelles sont tes attentes pour la prochaine saison en R2 ?

J’espère surtout pouvoir éviter de « faire l’ascenseur » comme l’ont fait d’autres clubs de la province ces dernières années. Je ne connais pas les objectifs du club et tant qu’à présent, nous n’en avons pas vraiment discuté en groupe non plus mais j’espère que nos ambitions seront autres que simplement nous maintenir. Je pense qu’avec les deux renforts enregistrés, nous aurons un groupe qui devrait pouvoir espérer plus que cela. De mon côté, je me réjouis de retrouver une compétition au niveau régional, c’est un rythme de jeu que j’affectionne particulièrement. Je me réjouis aussi de retrouver la salle de Pepin pour un derby qui sera particulier pour moi. Je me demande vraiment ce que cela me fera de me retrouver côté visiteur.

« Nous ne pouvions pas demander mieux »

Gilles Wilkin réagit aux futures séries régionales.

Avec Verviers, Gilles Wilkin a effectué la bascule en R2 et disputera le championnat de R2B la saison prochaine. « Cela annonce une série intéressante avec pas mal de beaux matchs dans la région. Nous ne pouvions pas demander mieux, à savoir Pepinster, Ensival et Spa », sourit-il. « L’objectif l’année prochaine sera de prendre un maximum de plaisir, ce qui vient souvent avec la victoire. »