Kohajda et Iaro ne suffisent pas

Malgré de prolifiques Kohajda et Iarochevitch, Liège s’est incliné à Den Helder, 90-79.

Les Principautaires ont du mal à s’exporter, comme le confirme cette défaite 90-79 à Den Helder. Malgré un secteur intérieur performant avec Kohajda (19 points et 6 rebonds) et Iaro (16 et 10) et un bon premier quart-temps (19-25), les Liégeois ne parvinrent pas à s’imposer contre Kovac (21 points) et compagnie.

Crédit photo : Philippe Collin

« Un Virgile materne stratosphérique »

Incroyable duel à Dison entre un Kpako en feu avec 41 points et un Virgile Materne stratosphérique avec 44 unités !

Waouh ! Quel match samedi à Dison-Andrimont où flottait un parfum de NBA pour un duel incroyable entre Kpako et Materne. « Nous savions que nous devions limiter les Petit (ndlr : Mike et Cédric) et essayer de contenir Kpako qui a tout de même planté 41 points samedi », nous explique Michel Bisschop. « Nous avons pu compter sur un Virgile Materne stratosphérique qui a scoré 44 points dont neuf triples tout en effectuant sont travail défensif. Il a été admirablement aidé par ses coéquipiers. »

De quoi permettre aux Hesbignons de s’imposer 90-93 dans un match qui a enthousiasmé tous les spectateurs présents. « Cette victoire est méritée car nous avons mené pendant trente-huit minutes », souligne le coach d’Hannut.  » Nous avons joué juste sans forcer. »

Une victoire précieuse pour Hannut dans l’optique du maintien. « Cela nous donne beaucoup de motivation pour nos six finales. Le groupe reste motivé et conscient qu’avec cette mentalité, nous prenons la bonne voie », conclut Michel.

« Je reste à Tongres »

Avant de s’offrir Esneux samedi 91-71, Julien Walravens et Tongres s’étaient payés Hasselt 70-78 après un (très) court déplacement.

Julien, la première mi-temps de ce derby limbourgeois à Hasselt fut indécise.

Ce fut difficile pour nous au début, oui, avec des shoots ouverts et qui ne rentraient pas. A la pause, c’était 36 partout.

En seconde période, par contre, vous avez démontré votre supériorité.

Au retour des vestiaires, nous avons bien réagi pour compter jusqu’à 17 points d’avance pour débuter le dernier quart. Nous nous sommes fait peur en fin de rencontre mais l’avons finalement emporté de huit points, 70-78.

Un succès forgé finalement dans le troisième quart ?

Ce sont ces dix minutes là qui ont fait la différence, nous y avions une meilleure réussite et une meilleure défense. Heureusement, le relâchement du dernier quart ne nous a pas coûté la victoire.

Où joueras-tu la saison prochaine ?

Je reste à Tongres pour la saison prochaine.

« La formation a toujours occupé une place importante pour moi »

La saison prochaine, Marc Jérôme cumulera son poste de T2 à Cointe avec celui de T1 à Saint-Louis. Entretien.

Marc, tu seras le nouvel entraineur de la P1 de Saint-Louis la saison prochaine.

Je tiens à préciser que je garde mon poste de T2 à Cointe. Le travail réalisé en cette fin de saison avec Tony Fernez m’a conquis et me séduira encore la saison prochaine. Je suis content de poursuivre les efforts avec un tout nouveau groupe la saison prochaine.

Pourquoi avoir accepté la proposition du matricule 2663 ?

Je me sens plutôt à l’aise à Saint-Louis car je fréquente ce club depuis maintenant treize ans, avec mes nombreuses années de coaching et mes enfants qui y jouent. La formation a toujours occupé une place importante pour moi. C’est pourquoi je suis enthousiaste de relever le défi d’une équipe qui mélangera expérience et jeunesse. Tout le monde me connait et je connais tout le monde : c’est déjà du temps de gagné.

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle aventure ?

Il reste quelques points à peaufiner et mon aîné prendra assurément part à cette nouvelle aventure en plus de son équipe U17 régionale. Le travail, l’envie de se dépasser, la cohésion du groupe et obtenir des résultats seront mes priorités. C’est pour cela qu’on se donne en tant que coach. Du coup, je vais avoir avec Cointe et Saint-Louis deux casquettes avec des bases totalement différentes : d’un côté l’expérience et de l’autre la formation. Cela me va très bien comme ça, la saison ne pourra être qu’enrichissante pour tous. J’ai hâte que celle-ci se termine rapidement et que la suivante reprenne de plus belle.

Joli geste de Tony Fernez qui t’a laissé coacher Cointe contre Saint-Louis pour le dernier match de la saison.

Tout à fait. Je lui suis reconnaissant pour tout le boulot accompli avec Cointe. Ce fut forcément un match particulier puisque je coacherai au Collège la saison prochaine. Le résultat (ndlr : victoire de Cointe qui termina la saison en boulet de canon malgré un effectif étriqué) et la manière sont le fruit de cet investissement. Et il faut souligner la bonne ambiance d’après-match ainsi que le boulot de Marc Demoulin avec la R1 de Saint-Louis. Il a tout mon respect.

François Lhote n’a pas perdu ses repères aux Argilières !

La série noire continue pour l’Avenir Jupille, a nouveau battue par La Spéciale Aywaille d’un très grand François Lhote.

« Aux âmes bien nées la valeur n’attend pas le nombre des années », écrivait Pierre Corneille dans Le Cid. En basket, le talent n’a rien à voir avec la taille et ne s’étiole pas au fil des ans, François Lhote en est la preuve vivante. De retour aux Argilières, l’ancien Jupillois a retrouvé aisément ses spots préférentiels pour livrer une véritable masterclass avec 32 points à un pourcentage particulièrement élevé. Pénétrations létales, démonstration à mi-distance et bombinettes derrière l’arc, l’Aqualien a brillé de bout en bout pour permettre à La Spéciale de s’imposer 71-86 au terme d’une rencontre disputée.

Dix jours après s’être affrontés à Aywaille (victoire de La Spéciale de trois unités), ces deux équipes se retrouvaient à Jupille pour le round deux que les locaux prenaient à bras le corps en commençant par un 7-2 pour mener de trois unités après dix minutes. Dans le second quart-temps, Raquet, Koch, Wey et leurs partenaires se montraient moins permissifs derrière tout en maintenant leur standing en attaque. D’un superbe alley-oop renversé, Vanlaar donnait l’avantage à La Spéciale et, à la pause, le marquoir indiquait 40-45.

De retour des vestiaires, les Jupillois se montraient toujours aussi difficile à manoeuvrer et grapillaient une partie de leur retard pour revenir à 62-65 à la demi-heure. A l’entame du dernier quart, Lété, Moreau, Lizein et l’inévitable Lhote profitaient d’une excellente séquence pour faire le trou et s’imposer 71-86. Une victoire qui permet à La Spéciale de conforter sa deuxième place avant de recevoir dimanche prochain l’Union Liège pour un match à suspens.

« Nous réalisons un magnifique hold-up »

Les Sprimontois avaient la banane après leur victoire 77-79 à Ninane.

Deux jours après leur courte défaite contre Spa, les Ninanais ont perdu de peu un second derby, 77-79 contre Sprimont. Pourtant, cette fois, les Calidifontains n’avait pas pris d’éclat en première période et, au contraire, menaient largement au marquoir dans la dernière ligne droite. « Nous avons réalisé un magnifique hold-up », reconnait Jérôme Jacquemin. « Nous étions à moins quinze à quelques minutes de la fin mais nous n’avons pas baissé les bras et nous avons eu de la chance que la pièce tombe de notre côté. »

Une victoire d’autant plus savoureuse qu’elle fut obtenue dans des conditions particulières. « Cette semaine fut spéciale pour nous » nous informe le coach des Carriers. « J’étais en stage à Chiny avec Atlas et les joueurs sont venus jouer un amical contre les rhétos du sport-études mardi soir et ont dû se gérer jeudi à l’entrainement. » Et de balancer, hilare. « Après le match, les gars parlaient de faire cagnotte pour me renvoyer à Chiny jusqu’à vendredi prochain (rires). »

« La saison est longue à cause des matchs reportés pour Covid »

Pour Liège & Basketball, Gilles Dubru évoque les récentes prestations des Porais et les futures échéances en P2A. Interview.

Gilles, que retiens-tu de votre victoire contre Angleur ?

Ce ne fut pas un beau match de baket. La victoire fut au bout grâce à de gros shoots dans les moments clés. C’est le plus important mais nous sommes de nouveau dans le dur avec beaucoup d’asbences pour diverses raisons.

Vous sortiez d’un court revers à Wanze, 75-71.

Cette défaite chez les Sucriers après avoir mené presque toute la rencontre a fait mal au moral des troupes. Il fallait une réaction contre le MOSA et nous ne l’avons eue qu’à moitié.

Quel bilan fais-tu de ces dernières semaines chargées ?

Nous avons terminé notre mois de mars marathon avec quatre victoires mais surtout deux défaites qui scellent probablement nos dernières chances de podium.

Avril s’annonce aussi chargé.

Nous aurons un autre gros mois avec des rencontres qui nous opposeront systématiquement à des équipes qui jouent quelque chose : la descente pour Hannut et Comblain, le podium pour les autres. Je sais que les gars vont rester focus jusqu’au bout mais la saison est longue à cause des matchs reportés pour Covid.

Aubel doit trouver de la régularité et éviter le faux-pas contre Schaerbeek

A domicile, les Aubelois ont bien failli réaliser le hold-up contre Gembloux mais sont tombés un rien trop courts. Dimanche, Aubel devra renouer avec la victoire contre la lanterne rouge Schaerbeek pour rester en course pour les Playoffs.

Malgré une excellente seconde période dans le sillage d’un Adrien Gerarts en feu, Aubel est tombé un poil trop court contre Gembloux, le 10-31 du deuxième quart se révélant fatal. Ce dimanche, les troupes de Claude Ernotte devront absolument faire preuve de constance et de régularité pour éviter de se faire surprendre par le Canter Schaerbeek, lanterne rouge de R2A.

Le résumé vidéo de Védia est à voir ici.

« Du plaisir à jouer ensemble car nous savons que c’est bientôt la fin »

Contre Ninane, Gilles Wilkin et les Bobelins ont allumé d’entrée pour remporter ce derby 77-74. Une belle victoire des Spadois qui se sont ensuite inclinés contre Geel, 62-106.

Jeudi, les Spadois avaient réglé la mire pour leur déplacement à Ninane. Sur le parquet du Hall Freddy Winkin, Gilles Wilkin et ses coéquipiers se montraient particulièrement séduisants dès l’entre-deux initial. « Nous avons commencé ce match sur les chapeaux de roues avec une réussite derrière l’arc comme nous en avons rarement eue cette saison », reconnait le futur Verviétois. « Grâce à notre grosse réussite aux shoots en première période, nous avons essayé de gérer au mieux. Nous nous sommes fait un peu peur à la fin mais la victoire est tombée de notre côté. »

Un succès 77-74 qui ne pourra à nouveau que faire regretter que ce groupe aussi sympathique que talentueux explosera d’ici quelques semaines. « Nous prenons du plaisir à jouer ensemble car nous savons que c’est bientôt la fin », assure Gilles. « Nous évoluons sans pression. »

Contre la redoutable équipe de Geel, moins en réussite et avec un match dans les jambes, les Spadois ne sont pas parvenus à créer l’exploit et se sont inclinés 62-106.

Il est comme ça Mario…

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

J’aime les gens épousant un parcours atypique. A coup sûr, Mario Mutsch (37 ans) fait partie de ceux-là… De 2002 à 2005, les footballeurs de Spa évoluent en Promotion puis en D3 nationale. En défense, on retrouve un jeune gars originaire de St-Vith ne lâchant rien sur le pré, mais rasant les murs de la Géronstère de peur de se faire interviewer par les « journaleux » de service. Dont votre serviteur. Il arrive en provenance de l’Olympia Recht (P2) et est mécanicien dans la « vie de tous les jours ». S’il répond présent sur le terrain, personne n’imagine la suite de sa carrière. Lui, en premier sans doute. « Un bon petit joueur », comme on dit. Toujours pour La Meuse, je le retrouve ensuite à La Calamine (D3) avant qu’il ne signe à Aix-la-Chapelle où il devra se contenter de la seconde équipe. Soit, une (modeste) D5 allemande.

Par après, je perds un peu sa trace et apprend, non sans étonnement, qu’il est devenu pro en Suisse avant de rejoindre Metz en Ligue 2 française. Pendant ce temps, il a été retenu en équipe nationale luxembourgeoise car son papa est grand-ducal. Et, une fois de plus, il n’y défraye pas la chronique Mario, mais ne s’en voit pas moins attribuer brassard de capitaine de la phalange représentative de son pays. Dans la foulée, il en sera le recordman absolu de sélections avec 101 capes à son actif. Il est comme ça Mario, le roi de la discrétion mais, aussi, de l’efficacité. « Et pourtant, j’ai été mécano dans un garage de Malmedy jusqu’à mes 22 ans », me précisait-il presque gêné.

Lorsqu’il raccroche les crampons, la fédé s’empresse de l’incorporer au sein de son staff technique. Lui qui ne possède pas le moindre diplôme. Sans faire bruit à nouveau, il passe et réussit brillamment les différents examens et est ainsi nommé T2 des « Roud Léiwen » (nos Diables Rouges) en pleine évolution. Il est comme ça Mario. On lui confie également les rênes des U17. Pas un problème pour le germanophone car, au tour préliminaire, ses gamins se payent le scalp des Belges et jouaient leur ticket pour le championnat d’Europe de leur catégorie, mardi, à Wiltz contre les fiers représentants de sa Gracieuse Majesté. Et l’incroyable se produisait avec des Luxos faisant la nique (2-0) aux Anglais humiliés et s’ouvrant les portes de l’Euro de mai prochain en Israël. Soit, une grande première dans l’histoire du foot grand-ducal. Il est comme ça Mario…

Michel Christiane

Crédit photo : FLB