Lara Gaspar score et les Panthers gagnent

A Lummen, pour l’un de ses derniers matchs en TDW1, Lara Gaspar a réussi une nouvelle excellente prestation. Bonne performance aussi des Panthers qui ont évité le faux-pas contre la lanterne rouge.

Pour l’un de ses derniers matchs en D1, Lara Gaspar (longue interview à découvrir mercredi sur Liège & Basketball) a brillé. L’intérieure spadoise a compilé 17 points, 9 rebonds et 3 passes. Malheureusement, Courtrai s’est incliné 78-71 à Lummen.

Victoire en revanche pour les Panthers qui ont évité le faux-pas face à la lanterne rouge Laarne. Les visiteuses ont toutefois crânement défendu leurs chances et après dix minutes, c’était l’égalité parfaite, 13 partout. Dans le second quart, Manon Descamps (12 points à 3 sur 5 de loin) et ses coéquipières se forgeaient un petit viatique pour rejoindre les vestiaires sur le score de 35-30. A la reprise, Doppée (14 points et 4 passes) et les locales creusaient encore un peu leur avance pour compter huit unités à la demi-heure mais il fallait attendre le dernier quart pour voir Maes (10 points et 8 rebonds), Schmidt (13 points, 4 rebonds et 5 assists), Henket (11 points, 5 rebonds et 3 passes) et les Panthers prendre définitivement le large pour s’imposer 80-52.

Le reportage vidéo de RTC sur le match des Panthers est à voir ici.

Crédit photo: Kortrijk Spurs / Philippe Dekoker

« Au CFWB, nous sommes une famille »

Futur joueur de Gent en TDM1, Sami Demirtas revient sur les quatre années passées au CFWB. Entretien.

Sami, combien d’années as-tu passées au CFWB ?

J’y ai passé quatre années, de 2010 à 2014.

Quel était ton programme quotidien à l’époque ?

Le petit-déjeuner avait lieu vers 7h15, ensuite nous partions à l’école pour une journée complète. Toutefois, si nous avions des heures de fourche pendant la journée, nous retournions au Centre pour faire des entrainements individuels avec les préparateurs physiques ou avec les coachs de basket. Après le goûter, nous avions un entrainement qui durait généralement deux heures avec une alternance de basket et de physique. Ensuite, c’était la douche et le souper. La soirée était consacrée aux devoirs ou à la détente avec les autres pensionnaires.

Que t’a apporté ta formation au CFWB ?

Au niveau sportif, cela m’a énormément apporté même si je venais de Belgrade, une bonne école de basket. Il n’y a aucun autre club qui offre autant de facilités que le CFWB. Sur place, nous avions des préparateurs physiques, des coachs basket de qualité, de bonnes infrastructures. On ne peut qu’y évoluer. Les entrainements quotidiens m’ont permis de m’améliorer sur le plan individuel, notamment au niveau du « ball handling », du shoot, de la vision du jeu… Nous étions corrigés quotidiennement donc nous apprenions tous les jours.

Et au niveau humain ?

Au CFWB, nous sommes une famille, que ce soit les filles ou les garçons. De lever au coucher, nous sommes ensemble, le côté humain est donc très présent. Nous apprenons aussi à connaître de nouvelles personnes chaque année et une relation se crée au fur et à mesure avec les éducateurs.

Et concernant l’aspect scolaire ?

Au début, il faut un petit temps d’adaptation pour la plupart car c’est un autre rythme qui engendre de la fatigue. Mais, dans l’ensemble, avec l’aide des éducateurs, des autres joueurs, des profs particuliers aussi parfois, c’est également top.

Selon toi, quelles sont les forces principales du CFWB dans la formation des élites sportives ?

Premièrement, les infrastructures qui permettent, notamment, de pouvoir aller shooter ou aller à la muscu dès que nous le souhaitons. Ensuite, la qualité des différents coachs ainsi que la qualité des différents joueurs du Centre qui permet d’avoir une excellente adversité. Enfin, l’aspect humain avec la création de différents liens d’amitié.

Si tu devais résumer ton passage au CFWB en trois mots, lesquels choisirais-tu ?

Evolution, indépendance et amitié.

Quels sont tes meilleurs souvenirs de tes quatre années au CFWB ?

Les meilleurs souvenirs ce sont le quotidien, les rencontres avec d’autres personnes avec qui je suis toujours en contact maintenant, les différents délires partagés, les journées de fin d’année, les différents matchs gagnés au buzzer. Que de bons souvenirs.

Quelles sont tes aspirations pour la suite ?

En observant comment la D1 est en train d’évoluer et ayant trouvé un bon boulot qui me plaît vraiment bien, j’ai décidé de continuer de combiner le boulot avec le basket. J’ai signé avec la D2 de Gent pour la prochaine saison, la TDM1 reste un très bon niveau. Ce sont des choix à faire mais, pour ma part et d’autant plus vu la situation, ce fut vite fait et il n’y avait pas photo. Pour la génération future, j’espère que la situation de la D1 belge va s’améliorer d’année en année.

N.B. : Cette interview est le second article d’un partenariat entre Liège & Basketball et l’AWBB. La parution originale est à voir ici. Le premier volet de la série consacré à Giuliano Neri est à lire ici ou ici.




Que de regrets !

Au Forum, Liège, dans la sillage d’excellents Boxus et Lemaire, a compté jusqu’à seize points d’avance mais s’est finalement incliné 91-80. Les Liégeois ont montré de très belles choses mais doivent nourrir de sérieux regrets d’avoir laissé échapper cette quatrième victoire.

« Regret. Nom masculin. Peine causée par une perte, l’absence de quelqu’un, de quelque chose. Chagrin, repentir d’avoir fait ou de ne pas avoir fait. Mécontentement, contrariété, déplaisir causés par quelque chose que l’on déplore, par la non-réalisation d’un désir, d’un souhait. » (Larousse)

Il y a deux façons de juger la prestation de Liège dimanche à Alost. Soit féliciter de la bonne réaction après le lourd revers subi vendredi, d’autant plus en l’absence de deux pions importants tels que François Lhoest et Milos Bojovic. Soit nourrir de très sérieux regrets de ne pas avoir pu décrocher une quatrième victoire à la suite d’une rencontre dans laquelle les Liégeois ont mené de seize unités (!), 14-30. La manière dont les troupes de Lio Bosco percevront le résultat enregistré hier au Forum soulignera sans doute leurs ambitions dans une saison qui semble plus ouverte que jamais.

Privés, donc, de Bojovic et Lhoest, Liège allait majoritairement se reposer sur Boxus (17 points à 5 sur 8 derrière l’arc et 4 rebonds), Basic (19 points, 6 passes mais 7 turnovers), Gorgemans (13 points), Iaro (13 points, 5 rebonds et 4 passes) et Lemaire (14 points et 4 passes) pour alimenter le marquoir. L’entame de match était particulièrement favorable aux visiteurs qui se détachaient à 7-15 après un peu plus de quatre minutes de jeu et continuaient sur le même rythme, profitant d’une bonne adresse (55%) de loin. Ludo Lambermont (2 points, 2 rebonds, 2 passes, 2 interceptions en 20 minutes) puis Lemaire faisaient même 14-30 avant que Geukens (16 pions) ne plante un triple pour faire 17-30 à l’issue des dix premières minutes.

Romain Boxus fut létal derrière l’arc. L’ancien Templier est d’ailleurs à 15 sur 29 à trois points sur les cinq derniers matchs !

Il allait ensuite falloir attendre plus de quatre minutes pour que Liège ne score dans le second quart. Un panier de Romain Bruwier (2 points, 2 rebonds et 1 interceptions) mais qui ne fut suivi d’un second panier – de Iaro cette fois – qu’après près de quatre autre minutes. Cela va sans dire, entre-temps, Maras (15 points et 13 rebonds), Vujosevic (17 points et 7 passes) et les locaux étaient non seulement revenus au score mais avait également pris près de dix points d’avance. Une meilleure séquence offensive permettait tout de même aux visiteurs de faire 45-39 à la pause.

Au retour des vestiaires, les Okapis allaient tout doucement creuser leur avance qui culminait à dix-huit unités (69-51 à la vingt-neuvième minute). Dominés au rebond (33 à 21), perdant trop de ballons (15 à 19), les Taureaux pouvaient tout de même compter sur l’adresse de Boxus pour faire 74-60 à la demi-heure. Dans le dernier quart, les Liégeois allaient afficher leur combativité et même revenir à 79-74 grâce à deux lancers de Iaro. Mais une nouvelle panne offensive de près de deux minutes sonnait alors le glas des espoirs principautaires qui s’inclinaient 91-80 sans pour autant avoir démérité.

« Le match au Forum dimanche risque d’être plus compliqué mais nous aurons été rôdé toute la semaine et il nous suffira de nous rappeler de ce qu’il s’est produit en début de saison pour nous motiver. Ce sera le moment ou jamais de démontrer notre progression ! » assurait Romain Bruwier mercredi passé en rappelant le lourd revers des Liégeois dans cette même salle en janvier dans le cadre de la Coupe de Belgique. Au regard de la prestation de Liège et à la lecture des chiffres, les progrès sautent aux yeux. Mais les Liégeois doivent nourrir de sérieux regrets d’avoir laissé échapper cette quatrième victoire alors que, dans le même temps, Louvain et le Spirou enchainent les victoires de prestige.

Crédit photos: Philippe Collin

Benjamin Kamber vient compléter l’effectif de l’Etoile Jupille

La P1 de l’Etoile Jupille affiche désormais complet suite à la récente arrivée de Benjamin Kamber.

L’ancien de Ninane, notamment, vient renforcer l’effectif de l’Etoile Jupille qui devrait jouer les premiers rôles en P1 la saison prochaine. Un joli coup de la part de Michel Nihon dont le noyau sera compétitif avec un savant mélange de jeunesse et d’expérience et de vrais talents offensifs.

« Un vrai TGV »

Contre Dallas, Zion Williamson fut monstrueux, tout simplement.

Contre les Mavs, Zion Williamson a scoré 38 points avec une facilité déconcertante. De quoi s’attirer les éloges de Rick Carlisle. « C’est une force de la nature rare et évidemment un excellent joueur. Il fait ça à tout le monde. Il y a même eu des moments où nous avons bien défendu mais c’est une bête. Il représente un challenge pour les défenses et les arbitres. C’est une force de la nature à la Shaquille O’Neal avec des skills de meneur » a assuré le coach texan à ESPN. « Il faut beaucoup de courage pour rester planter debout devant lui parce qu’il vous fonce dessus à pleine vitesse. Un vrai TGV. »

Brèves de Qatar : Eric Gerets

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Dans cette chronique, quelques anecdotes savoureuses liées au ballon rond.

Il y a quelques temps, les « Brèves de Comptoir » – souvent narrées par le truculent Jean Carmet – ont fait un malheur (on dirait le buzz aujourd’hui) sur les écrans. D’où ces « Brèves de Qatar » où vous découvrirez un trait de la personnalité de Diables que j’ai eu la chance d’approcher… Pour cette première « pré-Mondiale » : Eric Gerets.

On est à la fin du siècle dernier et je squatte littéralement les travées de Sclessin pour la DH. Autrement dit, j’y croise souvent le « Lion de Rekem ». Dimanche 25 mai 97, je couvre le match opposant le Standard au Lierse en compagnie de mon excellent confrère Michel Dubois. En cas de succès, la phalange anversoise drivée par Gerets deviendra championne de Belgique. Ce qui ne pose aucun problème, via un marquoir se fixant à 0-3. C’est la seule fois où j’ai vu les supporters des « Rouches » applaudir à tout rompre leurs adversaires. Tant le Limbourgeois a laissé d’excellents souvenirs en bord de Meuse. Je fais le vestiaire des Lierrois où le champagne coule bien évidemment à flot. Quand, sous le regard de collègues néerlandophones médusés, Gerets, euphorique, me tend une bouteille de bulles. Clin d’œil appuyé en prime.

Il est de tradition lors des fêtes de Wallonie en Cité ardente que le bourgmestre fasse un discours, le dimanche matin, à l’opéra. La cérémonie est à peine commencée que l’ancien de mentor de l’Olympique de Marseille prend place à mes côtés. Willy Demeyer ayant terminé son speech, l’orchestre entame un vigoureux « Valeureux Liégeois » et les invités de se lever comme un seul homme. Sauf un. Comme de bien entendu mon néerlandophone de voisin me lançant un regard plus qu’interrogatif du fin fond de son strapontin. Alors qu’il se redresse, je lui explique qu’il s’agit quasiment d’un hymne national pour les Principautaires. « On en apprend tous les jours », me glisse-t-il à l’oreille avec un large sourire aux lèvres et son accent à nul autre pareil.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : SK Lierse

« Etre soudés derrière et suivre le plan de match du coach »

En ce dimanche ensoleillé, Ludo Lambermont et Liège se rendent au Forum d’Alost pour conclure leur fameux triptyque contre les redoutables Okapis. Depuis le car liégeois, ce féroce défenseur préface cette joute dominicale qui s’annonce passionnante.

Ludo, un partout balle au centre ou presque ce dimanche pour votre déplacement au Forum. Vous avez remporté la première manche mercredi avant de vous incliner vendredi. Comment allez-vous aborder ce déplacement chez les Okapis ?

Il faudra l’aborder comme mercredi, en donnant tout en défense. Si nous encaissons de trop, nous savons que nous aurons du mal à aller chercher la victoire. Il sera donc capital d’être soudés derrière et de suivre le plan du match du coach !

Que devrez-vous faire d’autre pour créer la surprise dans le redouté Forum d’Alost ?

Nous devrons essayer de limiter au mieux Mihailovic, comme nous l’avions très bien fait mercredi au Country Hall. Ensuite, nous devrons avoir une bonne sélection de shoots intérieurs et extérieurs, tenter d’obtenir des paniers faciles et, je le répète mais c’est capital, sortir une grosse défense.

Crédit photo: Philippe Collin

Westbrook est quand même sacrément fort !

Russell Westbrook peut agacer mais force est de constater qu’il reste un sacré joueur de basket !

Okay, l’ancien MVP a du déchet (40% aux tirs, 6 ballons perdus). Mais quel meneur peut se targuer de choper 19 (!) rebonds, tout en distribuant 10 passes et en scorant 19 points ? « La question, elle est vite répondue » dirait un « célèbre » guignol des réseaux sociaux.

Dans le sillage de son « animal » qui ne joue jamais avec le frein à main, les Wizards ont vaincu les Pistons106-92.

52 points pour Brown et Tatum, victoire pour les Celtics !

Grâce à leurs deux jeunes et talentueux ailiers, les Celtics se sont imposés 94-111 dans l’Oklahoma.

Dans l’Etat des tornades, le Thunder en a découvert une nouvelle: la Tatum-Brown (52 points en cumulé). De quoi permettre aux Celtics de dominer les jeunes d’OKC 94-111.

Un Antetokounmpo chasse l’autre, triple-simple pour Batum qui fait plaisir à « Kesi »

En l’absence de Giannis, c’est son frère qui a cartonné contre New-York mais ce sont les Knicks qui repartent avec la victoire. Nicolas Batum en triple-simple aide les Clippers à envoyer un message. Les Spurs gâche la première sortie de Vucevic sous le maillot des Bulls.

Avec 21 points et 9 rebonds, Niko Vucevic fut directement productif pour sa première sortie avec l’uniforme des Taureaux mais se sont les Spurs qui se sont imposés, 120-104.

Nico Batum (7 points, 6 rebonds et 5 passes) et les Clippers ont envoyé un message en dominant les Sixers de l’impeccable Harris (29 points, 7 rebonds et 6 passes, 122-112. L’ailier tricolore a dû faire plaisir à Greg Kesikidis qui avait souligné à quel point il est « un expert du triple-simple ».

Pas de Giannis mais bien son frère (23 points, 10 rebonds et 5 passes) contre les Knicks mais revers à l’arrivée pour les Bucks 96-102.