« Un Président en or »

Maxime Grégoire revient sur son aventure à Visé. Entretien.

Max, comment juges-tu la saison qui vient de s’achever?

Dans l’ensemble, je la juge correcte. Nous avons montré par moments que nous aurions pu faire mieux et que nous n’étions pas à notre place. C’est malheureusement compliqué lorsqu’il y a un nouveau groupe avec plusieurs nouveaux joueurs et un nouveau coach: il faut parfois du temps et c’est ce qu’il s’est passé cette saison. Avec un peu plus de chance, nous aurions pu faire mieux mais nous ne reviendrons pas en arrière.

Votre classement final est donc une déception?

Nous terminons dans le ventre mou et je suis persuadé que nous aurions pu figurer plus haut, ce qui était d’ailleurs l’objectif en début de saison. Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu. Cependant, nous commencions à trouver nos automatismes et notre jeu collectif devenait de mieux en mieux.

Quelle est ton opinion concernant la deuxième régionale?

La R2 a changé par rapport à la dernière fois que j’y avais mis les pieds, avec SFX il y a quelques années. Notre série était, selon moi, la plus forte des deux. Il y avait quand même quelques belles équipes avec des joueurs d’expérience ayant évolué plus haut. Cependant, je suis content de retrouver la R1 l’année prochaine car cette division me manquait. J’adore ce championnat et le niveau y reste clairement supérieur à celui de la R2.

Comment juges-tu tes prestations?

Elles furent bonnes dans l’ensemble. J’ai vite pris mes marques dans le groupe et cela m’a permis d’être dedans assez rapidement. J’espérais prendre de la confiance en descendant en R2 et c’est chose faite.

Quels furent les moments marquants de cette saison?

Le déplacement à Flénu pour lequel nous étions clairement déforcés. Nous étions menés de vingt points à la mi-temps et tout laissait à penser que nous allions en prendre cinquante mais nous avons réagi et sommes revenus dans la partie et avons fait douter les locaux jusqu’au bout. Nous fûmes malheureusement un peu courts. La victoire à Aubel pour clore le championnat me restera aussi en mémoire. Nous la voulions vraiment et les circonstances étaient particulières car le club venait d’annoncer qu’il scratchait la R2.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Les rencontres que j’ai faites. Nous avons fini par devenir un groupe de potes et c’est rare quand cela se déroule aussi bien. Visé est un club chaleureux avec un Président en or qui gère son club à merveille. C’était toujours un plaisir d’aller m’entrainer et jouer pour ce club! De plus, je voulais jouer pour mon père en seniors et c’est désormais chose faite. Je n’en retire que du positif.

Nourris-tu certains regrets?

Ce ne sont pas vraiment des regrets mais je déplore tout de même d’avoir fait moins bien que ce que nous aurions pu faire et que Visé scratche sa R2. Nous commencions à nous trouver et je crois qu’il nous aurait juste fallu une année supplémentaire avec cette équipe. Pour plusieurs raisons, ce ne sera pas le cas mais je ne suis pas du genre à regretter. J’essaie de toujours retirer du positif pour avancer. La vie est bien trop courte pour se mettre à regretter.

« Il pourrait me demander mon avis sur le mercato »

Parker pourrait bien être le nouveau boss de l’OL.

Alors que l’OM pourrait tomber dans les mains de riches mécènes venus du Moyen-Orient, l’OL pourrait être dirigé par Tony Parker à qui Jean-Michel Aulas envisagerait de passer le témoin le moment venu. « Comment j’ai réagi quand il m’a contacté ? J’étais surpris, mais ça m’a fait chaud au cœur. Je le prends très au sérieux. Je sais qu’il ne veut pas laisser l’OL à n’importe qui » a confié Tony Parker au micro de RMC. « Est-ce qu’il pourrait me demander mon avis sur un changement d’entraîneur ou le mercato ? Oui. Il me respecte.« 

Et comme pour l’ASVEL, TP se veut ambitieux et a livré ses objectifs. « C’est essayer de ramener le titre de champion de France et continuer à faire grandir le club. Avec le nouveau stade, une fois que tous les remboursements auront été faits, on aura plus de moyens à mettre dans le sportif (…) » explique-t-il. « Dans les trois-quatre ans, on pourra essayer de construire une équipe encore plus compétitive. »

Toutefois, la légende des Spurs ne veut pas mettre la charrue avant les bœufs. « J’ai tellement de choses à apprendre que plus il reste, mieux c’est pour moi. (…) Il n’y a pas que le sportif, a-t-il appuyé. Il y a 50 000 trucs à gérer dans un club. J’ai la chance d’avoir quelqu’un comme Aulas qui est prêt à me montrer tous ces aspects » a conclu TP.

Dario Gjergja, le Gregg Popovich de la Côte belge

Les Roller Bulls quittent Saint-Vith pour Ninane où David Offermann retrouvera des installations qu’il connait par coeur. L’heure est aux prolongations de contrat pour le duo Gjergja-Serron alors que l’ASVEL s’interroge après le scrutin des municipales de dimanche passé. Reste à savoir si nos « terrains extérieurs » auront un lendemain ? Ce sont les infos d’EMCE.

De Saint-Vith à Ninane pour les Roller Bulls

Nouveau chapitre pour les Roller Bulls. « Nous allons être repris par Ninane. C’est ce qui pouvait arriver de mieux aux Bulls et à moi » sourit David Offermann qui a autrefois écrit quelques unes des plus belles pages du matricule 1200. Le club calidifontain a toujours été attentif au Handibasket, au point de programmer un match des Bulls en ouverture de son dernier All Star Game.

Plus 2 ans pour Quentin Serron et plus 5 ans pour Dario Gjergja

Double soulagement pour le Bruxellois. D’une part, il a enfin retrouvé sa petite famille après plusieurs mois d’absence (forcée). De l’autre, il a appris que son contrat à Bilbao était prolongé de deux saisons. Et ce n’est que justice. C’est tout simplement une prolongation de contrat de cinq années que Dario Gjergja a signé du côté d’Ostende. Pour rappel, il était arrivé en Belgique dès 2008 (assistant à Charleroi) avant de débarquer, de 2009 à 2011, au Country Hall. Au total, le coach des Belgian Lions séjournera donc… 14 ans sur notre littoral.

Quand l’ASVEL perd aux élections municipales…

A la place de Tony Parker et des siens, on ne serait guère rassurés après les élections françaises de dimanche passé. En effet, Gérard Collomb ne sera plus le maire de Lyon et est contraint de céder le relais métropolitain à un certain Bruno Bernard. Or, il faut savoir que l’élu écolo n’a cessé, lors de la précédente législature, de s’en prendre au club de l’ASVEL dont il jugeait le loyer – payé à la ville – ridiculement bas. Au point d’intenter une action en justice à ce propos contre la municipalité lyonnaise. Pour apaiser les tensions, puis-je suggérer aux dirigeants de Villeurbanne d’ériger une piste cyclable dans leur salle ?

Terrains extérieurs : et pourquoi pas un bouquin ?

Cette rubrique « de plein air » qui vous a sans doute amusé méritait bien un petit coup d’œil dans le rétroviseur. En réalité, elle a commencé au tout début de 2020 et s’est terminée le 30 juin dernier. Au rythme de deux à trois publications hebdomadaires, c’est une bonne soixantaine de clichés que j’ai eu le bonheur de vous proposer. Et la source n’est pas tarie pour autant. Un vrai défi surtout quand les mesures de confinement sont apparues. Avec, pour conséquence, l’impossibilité de circuler. Pour le mener à bien, j’ai pu compter sur l’aide inestimable de chasseurs d’images passionnés. Principalement, en Hesbaye. Encore merci à eux. Au terme de ces six mois, pas mal de personnes m’ont suggéré d’en faire un bouquin. J’y ai aussi songé. Avis aux éditeurs, donc…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Roller Bulls

« Nous avons montré qui nous étions vraiment »

Martin Henry revient sur la saison paradoxale de Cointe en première régionale. Interview.

Martin, que penses-tu de la saison que toi et tes coéquipiers de Cointe avez livrée?

Evidemment, je ne dois pas parler de saison mais de demi-saison car nous ne l’avons commencée qu’au deuxième tour (rires). Nous sommes très contents de nos résultats et de notre série de huit victoires en neuf matchs qui a montré à la division qui nous étions vraiment.

Du coup, es-tu satisfait de votre classement final?

C’était notre objectif même si une place plus au-dessus aurait été parfaite. Cependant, avec notre premier tour à trois victoires, nous ne pouvons qu’être heureux.

Comment était la première régionale cette année?

Je fus assez étonné du niveau de la R1, hormis deux ou trois équipes plus « prenable », le niveau des autres était vraiment bon. Chaque place était à défendre même si Gembloux – que nous aurions battu au match retour (rires) – était au dessus du lot.

Comment juges-tu tes prestations?

Je suis mitigé de ce côté-là! Je n’ai jamais réussi à garder le même niveau. Il y a eu des matchs où je rentrais et étais bien dans mon jeu et d’autres où j’étais vraiment mauvais sans savoir d’où cela pouvait provenir.

Quels furent les moments marquant de la saison?

Il y en a deux. Au niveau personnel, c’est mon match à Gembloux. J’y ai sorti ma meilleure prestation chez le leader de la série. Au niveau collectif, ce fut la victoire d’un point à la dernière seconde en quarts de finale de la Coupe face à Mont-sur-Marchienne dans un contexte difficile.

Qu’as-tu particulièrement apprécié?

L’ambiance dans l’équipe. Même après trois, quatre, cinq, ou six défaites d’affilée, il n’y a quasiment jamais eu d’embrouilles. Nous sommes restés soudés, nous avons travaillé et montré à tous de quoi nous étions capables.

Nourris-tu certains regrets?

Non, aucun. Je dois avouer que ce fut une année compliquée pour moi au niveau du basket – pour plein de raisons – mais j’ai quand même énormément appris.

« Content d’avoir pu côtoyer Valery Borgers »

Avant de repartir pour un tour avec Spa, François Lodomez revient sur la dernière saison des Bobelins en TDM2.

« Cette saison s’est très bien passée, nous terminons à une très bonne place alors que tous les observateurs extérieurs prédisaient que nous allions lutter pour le maintien. Nous voulions terminer première équipe wallonne et notre objectif est rempli » sourit François Lodomez. « La TDM2A possédait un bon et équilibré niveau, tout le monde pouvait battre tout le monde, sauf Courtrai qui était bien supérieur. D’ailleurs, Courtrai monte et c’est tant mieux: cela nous fera un long trajet en moins (rires). »

Avec Valéry Borgers, le meneur était le plus expérimenté des Bobelins. « Je trouve que je peux mieux faire. J’ai bien commencé la saison et puis, avec ma grosse période au travail (de janvier à mai), je fus moins performant. J’espère et je sais que je peux faire bien mieux la saison prochaine » analyse le Spadois. « Notre série de cinq victoires consécutives fut marquante, tout comme le départ de Valéry Borgers après de longues années à Spa. Je suis vraiment content d’avoir plus le côtoyer en tant que coéquipier et plus comme adversaire. C’est une personne que je respecte énormément autant dans le basket que dans la vie. »

François assumera encore la distribution la saison prochaine. « L’entente au sein de l’équipe et l’ambiance du groupe sont appréciables. Spa est un club vraiment accueillant. C’est juste dommage de ne pas avoir pu battre Pepinster une seconde fois à cause du coronavirus (rires) » conclut le Bobelin.

« Mentalement, la plus forte équipe jamais coachée »

Sébastien Dethioux semble être le candidat idéal pour succéder à Didier Pissart – encore que le coach de la « Bien Belle Equipe » a décroché une nouvelle montée – au titre officieux de coach de l’année. Avec l’Union Liège, ce clubman a conquis en titre en P2B et une belle seconde place en P3C. Pour Liège & Basketball, il revient sur la nouvelle saison réussie de ses ouailles en troisième provinciale.

Sur la saison:

« Nous avons connu une superbe saison sur le plan collectif. Nos résultats furent supérieurs à nos attente initiales. Il ne faut pas oublier que Gabriel Correa s’est déchiré les ligaments croisés en août dernier et que les autres joueurs ne furent pas épargnés par les blessures. Nous nous sommes retrouvés à six ou sept aux matchs et nous avons dès lors fait appel à deux nouveaux joueurs en cours de saison.« 

Sur la seconde place des Unionistes:

« Cette seconde place au classement vient féliciter le travail de tout le groupe. Mes joueurs n’ont jamais rien lâché. Cette équipe est certainement la plus forte sur le plan mental que j’ai jamais coachée. »

Sur la P3C:

« Il y avait de très belles équipes dans cette série et des profils très différents. A de rares exceptions, chaque match était très engagé. »

Sur les moments forts:

« Sans être original, l’arrêt de la saison à cause de la crise sanitaire fut particulièrement marquant. Pour en revenir à notre équipe P3, la blessure de Gabi fut l’évènement le plus marquant.« 

Sur ses coups de cœur:

« Sans contestation – et j’en reviens à ce que je disais auparavant – l’état d’esprit de cette équipe. Et puis nos victoires contre Grâce-Hollogne. Nous avions fait un match complètement dingue dans la salle des Buffalos. »

Sur ces regrets:

« Celui de ne pas avoir joué le match retour contre Alleur. Je ne dis pas que nous aurions remporté ce match ou que cela aurait changé le classement – nous avions un calendrier très costaud pour finir le championnat – mais nous étions dans une bonne période et nous aurions vraiment aimé prendre notre revanche du match aller où nous avions été battus sur des détails. »

Le titre à Shengelia

Ils l’ont fait : les Basques de Vitoria en arraché le sacre ibérique au nez et à la barbe d’un Barça au bord de la crise de nerf. A Montpellier, le tandem Petit-Allemand semble s’accommoder d’une situation… à répétition : 3e refus d’Euroligue. Et on terminera en transitant par Orp-Jauche ainsi que par le casino de Spa. Ce sont les infos d’EMCE.

Le gamin du Paire est devenu roi d’Espagne

Il était arrivé sur les hauteurs de Wegnez fin septembre 2010. A même pas 19 ans et sur la pointe des pieds. Vingt ans plus tard, Tornike (« Toko » pour les intimes) Shengelia s’est drapé du titre espagnol en compagnie de Vitoria. Et tant pis pour le Barça qui tombait trop court à 69-67 (après 33-39, à mi-parcours). Pas vraiment en verve sur le plan offensif (14 pts), l’ancien Pepin étouffait, voir dégoutait, littéralement Mirotic (8 pts). Pourtant élu « MVP » du tournoi. « Nous n’étions pas venus à Valence pour y faire du tourisme », lâchait le capitaine des Basques. Les Catalans en ont fait l’amère expérience. Et c’est ainsi que le gamin du Paire se muait en roi d’Espagne… avant de devenir tsar de Russie ?

Deux ans de plus pour Petit qui fait le point à Montpellier

Hier matin, l’ensemble des têtes pensantes et agissantes de Montpellier tenait une conférence de presse de mise en perspective. Le Waremmien – qui a rempilé pour deux saisons – y confiait : « Il est vrai qu’on s’est arraché pour décrocher la qualification pour l’Euroligue. Au final, nous n’y participerons pas, mais il faut surtout relativiser la situation. Il y a bien plus grave et nous allons tout faire pour y revenir l’an prochain même si le prochain championnat sera de très haut niveau. Un défi qui ne m’effraye pas car, ici, il y a toujours de la pression. » Quant à la directrice générale du club héraultais, elle ajoutait : « Julie Allemand a été une des deux joueuses qui a le mieux compris notre décision. » Si elle le dit…

Trois Braivois et toujours Jacques Stas à Orp-Jauche

« Avec l’équipe ainsi constituée, j’estime que nous pouvons jouer la tête », confie d’emblée Marc Ronvaux, le président d’Orp-Jauche. Une fois de plus, cette formation de P2 du Brabant Wallon sera à très forte connotation principautaire. A commencer avec la reconduction au coaching de Jacques Stas. Le Hannutois pourra en outre s’appuyer sur l’apport de trois Braivois : Florian Goossens, Roland Dejaiffe et Xavier Paty. Sans oublier l’arrivée au sein du staff technique de cet oiseau rare qu’est Philip Bogaerts (ex-St-Trond, D1). Il entre aussi dans les intentions du club hesbignon d’organiser des clinics destinés aux entraîneurs de jeunes de la région. On y reviendra…

Terrain (non) extérieur : la coupe de Belgique au casino de Spa

Hier, vous aviez sous les yeux la grande salle des fêtes du casino de Spa. C’est effectivement dans ce cadre prestigieux que se disputa, au printemps ’65, un 1/8e de finale de la coupe de Belgique entre l’équipe bobeline et Pitzemburg. La formation malinoise évoluait alors en D1 et était emmenée par Gilbert Ibens (le père de Steve), élu « joueur de l’année » en 67/68. Les Ardennais alignaient, entre autres, Roland Bloemers, Jacques Gaspar, Paul Mathy, Jacques Paquay et les frères Demblon tout en étant coachés par Léon Dothée. Ceci dit, les membres du comité ont sué tout au long de la rencontre en espérant que le ballon ne vienne pas heurter un lustre valant son pesant de cacahuètes… Christian Silvestre y va de ces deux précisions : « J’étais venu au match avec Léon Schins qui arbitrait et nous avions percuté un faon dans le Bois des Gattes. Il y eut une première confrontation au casino en ’57 avec le Sporting Athénée – qui allait devenir le Standard – testant un Hongrois ayant fui la révolution de 1956. » Je me souviens encore que les joueurs se plaignaient de la « mollesse » d’un parquet servant de… piste de danse. Moralité : on ne peut pas tout avoir !

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Baskonia Vitoria

Draymon Green: surcoté ou sous-coté?

Quel est le véritable Draymond Green: le pilier des triples champions ou le joueur fantomatique de la lanterne rouge de cette saison.

Draymond Green est un joueur clivant. Certains l’estiment surcoté, d’autres sous-coté, certains l’adorent, d’autre le détestent, mais il ne laisse personne indifférent. Avec ses qualités défensives et son côté all around, Green est le parfait complément de Curry et Thompson. Des spécialistes affirment ainsi que l’energizer des Warriors ne serait qu’un joueur lambda au sein d’une autre franchise. Une opinion renforcée les performances de Green lors de cette saison catastrophique des Warriors.

« Je pense que la saison a été frustrante pour lui, sur le plan offensif » analyse Steve Kerr sur les ondes du podcast Tolbert, Kreuger and Brooks. « En tant que compétiteur également, en perdant des matches soir après soir. C’est trop difficile dans cette ligue de gagner des rencontres quand on est diminué par les blessures. Il a dû gérer une frustration, il a craqué à plusieurs reprises, a été expulsé. Mais globalement, il a bien géré. »

La saison prochaine, les « Splash Brothers » seront de retour. De quoi permettre à Draymon Green de retrouver ses standards? « Je pense qu’on va voir la meilleure version de Draymond la saison prochaine, peu importe la date de reprise. Je suis confiant pour lui, mentalement et physiquement » annonce son entraineur.

Tim Duncan, le leadership et le trashtalking

Quel genre de leader et de trashtalker était Tim Duncan?

Duncan était-il un adepte du trashtalking? A sa manière selon Kevin Garnett. « Les gens ne le voyaient pas parler parce qu’il ne faisait pas de phrase. Tim te balançait des ‘je t’ai eu’ des ‘ouh’, ‘bien essayé’. Que des trucs subtils. Pas de truc hardcore ou de gangstas. Que des merdes subtiles qui te remettaient à ta place. Mais ce qui m’énervait le plus c’est le fait que le trashtalk ne l’atteignait pas. Et c’est là où j’ai abandonné le trashtalking avec Timmy. Parce qu’il ne répondait pas » explique « Da Kid ».

Souvent salué pour son leadership, Duncan ne fait pourtant pas l’unanimité. Interrogé sur quoi choisir entre Bryant et Duncan, Stephen Jackson a livré son analyse.

« Personnellement, je choisirais Kobe, pas Tim Duncan. Je dis ça à cause de l’attitude de Kobe. Je veux quelqu’un avec cette approche du jeu pour mener mon équipe. Tim n’était pas vraiment bavard. C’est Pop qui devait parler la plupart du temps. Moi-même j’ai dû beaucoup parler quand j’y étais. J’ai dû être le protecteur, le mec qui rentrait un peu dans la tronche des gars » a développé Jackson. Chez Kobe, il y avait tout ce dont tu as besoin pour aller gagner le titre, mais chez une seule personne. Pop a dû mettre certaines personnalités avec différents aspects autour de Tim Duncan pour que cette franchise devienne ce qu’elle est. La fois où Pop m’a demandé de revenir aux Spurs, c’est parce qu’il avait besoin d’un peu de méchanceté. Tim s’est retrouvé dans la bonne situation. Je pense qu’on aurait pu mettre Kobe dans n’importe quelle situation, il aurait réussi à rassembler les mecs en leur transmettant son attitude et sa confiance en lui. Tim le faisait aussi un peu, mais personnellement je choisirais Kobe »

« Un bon feeling avec notre coach »

Avant de rejoindre Spa, Gilles Wilkin revient sur la saison de Verviers en TDM2.

« C’est peut-être triste à dire, mais ce n’est pas plus mal pour le moral de l’équipe que la saison se soit terminée plus tôt que prévu. Cela devenait long. Nous savions très bien que nous allions avoir difficile. En revanche, l’ambiance au sein du groupe est restée très bonne » nous confie Gilles Wilkin. « Ce fut une année compliquée pour tout l’équipe mais nous avons tous évolué et nous sommes restés soudés dans la difficulté. »

Pour leurs premiers pas en TDM2, les Collégiens se sont farcis de solides adversaires. « Vu la compétitivité du championnat dans lequel nous avons évolué, il aurait été difficile de faire mieux. Même si nous n’étions pas loin de gagner certains matchs, il nous manquait toujours quelque chose » continue le futur Bobelin. « Les derbies contre Spa et Pepinster resteront dans nos mémoires. »

Le meneur a pu engranger de l’expérience qui lui servira dans les années à venir. « Je suis assez satisfait de ma saison, elle fut bonne et très instructive pour le futur. J’ai apprécié notre coach, j’ai eu un très bon feeling avec lui et il m’a donné beaucoup de confiance » conclut Gilles.