« Nous étions dans une situation critique »

Une lutte acharnée pour le maintien, une avalanche de blessures, la démission de l’entraineur, un « run » décisif, une kyrielle de renforts, Jordan Born fait le bilan du championnat vécu par Theux en troisième provinciale et disserte sur la prochaine saison.

« Cette saison fut très contrastée!« , s’exclame Jordan Born avant de dérouler le film d’une campagne intense et pleine de rebondissements. « En effet nous avons dû commencer le championnat avec une toute nouvelle équipe et un nouvel entraineur. Après plusieurs mois, nous avons dû composer une équipe avec beaucoup d’absences suite à des blessures ou des renforts envoyés en P2 et, malheureusement, les résultats n’ont pas suivi. Après plus d’un tour de championnat et une balance de défaites supérieure à celle des victoires, il était temps pour nous d’avoir une sérieuse remise en question. Après plusieurs réunions entre le comité, le coach, et les joueurs, notre entraineur a décidé de donner sa démission.« 

Une décision extrême, assez rare dans le basket amateur, mais qui allait finalement porter ses fruits. « Nous étions dans une situation critique car nous étions dans les potentiels descendant en P4 » rappelle le Theutois. « Suite à la nomination de notre nouveau coach, nous avons eu un nouvel élan de motivation puisque nous avons réussi à remporter cinq matchs sur sept pour nous sauver et conserver le droit de poursuivre en troisième provinciale l’an prochain. Malgré cette saison à demi-teinte, nous avons su rester soudés jusqu’au bout et, surtout, nous avons retrouvé, tant en dehors que sur les terrains, une super ambiance. »

« Chat échaudé craint l’eau froide » dit le proverbe, les Theutois ne veulent plus avoir à revivre une saison aussi tendue. « Nous ne voulons pas vivre le même scénario que l’année passée et nous nous sommes donné les moyens. Nous avons recruté pas moins de 5 renforts dans notre équipe » annonce Jordan.  » Je me réjouis d’avance de jouer dans cette nouvelle équipe composée de beaucoup jeunes et de quelques cadres – dont des vieux comme moi (rires). Je me réjouis également de vivre une saison complète auprès de notre coach Cédric Lemoine – avec lequel nous avons joué et qui a arrêté fin d’année sa carrière de joueur pour nous coacher à temps plein. Notre entente était déjà top en tant que joueur mais je suis sûr que notre complicité va encore grandir. De plus, comme il a joué avec nous il connait les qualités et les défauts de chacun. » Alors, Theux, surprise de l’année en P3A?

« Tous le même objectif: la NBA »

Sélectionné pour participer à un camp de basket à Atlanta en compagnie des meilleurs jeunes joueurs de la planète, Ajay Mitchell se voit ainsi récompensé de ses efforts et avance encore un peu plus dans la direction voulue. Entretien.

Belle récompense pour un grand talent: Ajay Mitchell a été sélectionné pour aller participer à un camp de basket outre-Atlantique. « Je pars une semaine pour Atlanta où j’aurai entrainement les deux premiers jours et des matchs les cinq suivants » nous informe-t-il. « Pour moi, cette sélection est une récompense mais aussi un pas de plus vers mon objectif.« 

Un objectif qu’Ajay avait clairement définit dans nos colonnes en juin dernier: devenir pro. « Ce camp est un premier pas vers une carrière professionnelle car tous les joueurs présents à Atlanta font partie des meilleurs prospects et nous avons tous le même objectif qui est d’aller en NBA » continue la jeune pépite liégeoise. « Etre confronté à des joueurs qui sont considérés comme les meilleurs jeunes, c’est un excellent moyen de progresser.« 

Ce camp pourrait se révéler fort utile également pour nouer des contacts intéressants pour l’avenir. « Je sais déjà où je jouerai la saison prochaine mais ce camp est une très bonne opportunité pour avoir de nouvelles offres donc nous verrons où tout cela m’emmènera » conclut Ajay.

« En mode full sport »

Liège & Basketball a discuté vacances avec Marc Jacot.

Pour Marc Jacot, la recette de vacances idéales est simple: son fils, du soleil, une piscine, des amis, des barbecues et du sport. « Je suis d’ailleurs particulièrement actif pour le moment, je vais courir et je continue à shooter » nous précise-t-il avant d’évoquer ses meilleurs souvenirs de vacances. « C’était au ski, avec des amis, il y a quelques années. Ce fut simplement mémorable, HEC était dans la même station que nous et nous connaissions pas mal d’étudiants. Je crois que la station Saint François Longchamps se souvient encore de nous » rigole Marc. « Mais le meilleur souvenir demeure New York avec mon fils récemment. Le pire, par contre, c’était il y a trois ans pour descendre dans le Sud de la France avec mon fils qui a eu mal toute la durée (17 heures) de trajet.« 

« Nous n’avons pas répondu aux attentes »

Pour Liège & Basketball, Olivier Vandenhoven dresse le bilan de la campagne écoulée d’Harimalia en troisième provinciale, évoque le futur noyau des Abeilles et l’arrivée au coaching de Jean-Luc Maggi. Interview.

Olivier, quel bilan dresses-tu de la saison écoulée?

Notre saison fut mitigée. Il faut reconnaitre que nous n’avons pas répondu aux attentes. Avec notre effectif, nous devions jouer les trois premières places. Une dizaine de défaites de moins de cinq points démontre qu’il existe un problème. Nous n’avons pas su trouver notre vitesse de croisière. Cette saison est à oublier au plus vite et heureusement que toutes les autres équipes seniors du club sont montées. Sur le plan perso, c’est malheureusement ma pire saison tant sportivement qu’au niveau envie et amusement.

Qu’as-tu pensé de votre championnat?

Dans notre série, tout le monde pouvait battre tout le monde. Awans mérite son titre.

Pas mal de changements en vue de la prochaine saison…

Notre objectif sera de retrouver l’envie de jouer et un esprit d’équipe. Marvin Obers et David Pierre nous quittent pour aller en P2 dans l’autre équipe d’Harimalia. Marc Braconnier part à Haut-Pré, en R2. Raphael Sangiorgio va avec la P4 montante. Par contre, nous allons récupérer Alexandre Bodson, de la P4, et Maxime Elaerts, de Tilff, qui revient au bercail. Une nouvelle équipe mais que de vieux potes donc nous espérons retrouver l’envie et le plaisir.

Changement aussi au poste d’entraineur puisque Johnny Bantuelle laisse sa place à Jean-Luc Maggi…

Oui, Jean-Luc devrait aisément s’intégrer puisqu’il nous connait très bien (rires).

Du coup, quelles seront vos ambitions?

Nous espérons jouer le milieu de classement et, qui sait, terminer dans le top 5…

« Je ne voulais pas faire la saison de trop »

C’est avec le sentiment du devoir accompli qu’Yves Jadoul dresse le bilan de la saison de la troisième provinciale du 4A Aywaille et explique les raisons qui l’ont poussé à passer les rênes à Vincent Darmont pour le prochain exercice.

« Une saison de plus terminée mais semble déjà loin vu que l’on entend déjà parler de la prochaine et que, pour être honnête, cela fait vraiment bizarre de ne pas la préparer » nous souffle, en préambule, Yves Jadoul qui décidé de prendre un peu de recul – au niveau seniors – pour la prochaine saison et de transmettre les rênes de la P3 aqualienne à Vincent Darmont.

« Ma décision de passer le flambeau a été dure à prendre mais je coachais la plupart des gars de mon équipe depuis 5 ans – même depuis plus longtemps puisque j’ai eu certains en jeunes – et je ne voulais pas faire la saison de trop » nous explique Yves. « De plus, certains joueurs souhaitaient connaitre un autre coach, ce que je comprends parfaitement. Enfin, je veux consacrer un peu de temps à ma nouvelle maison et profiter du samedi soir pour suivre mon fils Colin autrement que comme coach.« 

C’est sans doute avec un sentiment de satisfaction que l’entraineur du 4A passe la main, ayant réussi le pari du maintien avec sa formation, un an après l’avoir hissée en troisième provinciale. « Le niveau en P3 est vraiment bon et intéressant » reconnait-il. « Par rapport à la P4, on y rencontre des équipes où le jeu est mieux construit, plus rapide et expérimenté à la fois. »

Au terme d’une âpre bataille dans une série où la lutte pour le maintien faisait rage, les Aqualiens ont méritoirement gagné le droit de poursuivre à cet échelon la saison prochaine. « L’objectif fixé, le maintien, est atteint et je suis fier d’avoir gardé mon équipe soudée tout au long de la saison » sourit Yves. « Cela nous a permis de rester en P3 malgré un groupe un peu déforcé suite aux départs de certains jeunes vers la P2.« 

Faisant fi des regrets, balayés d’un geste de la main et « vite effacés par la joie d’avoir permis à ces jeunes de progresser et d’arracher les victoires nécessaires au maintien« , Yves se remémore quelques instants précieux d’une saison éprouvante. « Les victoires contre les adversaires directs, les matchs où nous avons titillé certaines formations du haut de tableau furent des moments forts » énumère Yves. « Mais le plus fort fut sûrement notre dernière rencontre vu que je savais que je passais la main, mais avec le sentiment de devoir accompli. J’en profite d’ailleurs pour remercier l’ensemble des joueurs pour leur attitude tout au long de cette saison et des précédentes.« 

« Une discussion géopolitique, en tenue d’Adam, face aux sommets du Pakistan »

Avec une poésie et un sens de l’image que ne renieraient pas Olivier de Kersauson, Johan Riga déballe ses souvenirs de vacances et aborde l’importance des terrains de basket extérieurs dans la progression des plus jeunes passionnés.

Johan, qu’est-ce pour toi des vacances idéales?

C’est partir à l’aventure dans un endroit que je ne connais pas. Toujours changer de lieux mais alterner la randonnée, les visites culturelles et le repos. Si l’on peut joindre l’utile à l’agréable… découvrir une bonne brasserie locale où déguster les bières du cru ajoute encore un peu plus de plaisir à ces vacances idéales.

Quels est ton meilleur souvenir de vacances?

Il remonte à seulement deux ans, lorsque nous sommes partis trois mois avec ma compagne faire un tour de la Russie et de l’Asie centrale. Je garde un souvenir incroyable du « Corridor de Wakhan », à la frontière entre le Tadjikistan et l’Afghanistan. Les personnes que nous avons pu y rencontrer étaient d’une extrême gentillesse et les paysages à couper le souffle avec une vue plongeante sur un territoire montagneux, perchés que nous étions entre 2000 et 5000 mètres d’altitude. J’y ai, par exemple, discuté géopolitique dans une source chaude naturelle avec un monsieur de presque 80 printemps, dans un anglais pratiqué parfaitement avec une vue directe sur les sommets du Pakistan et une vallée fertile à nos pieds… Incroyable! Et pour tenir cette conversation, nous étions chacun en tenue d’Adam… Une histoire complètement dingue!

Quel lieu visité t’a laissé la plus forte impression?

Le lever du soleil sur le Machu Pichu au Pérou: un rêve de gosse qui se réalisait! C’est un endroit forcément un peu plus touristique mais cela reste incroyable qu’une civilisation fut capable de construire une telle forteresse dans ce lieu totalement reculé et perdu au milieu des montagnes. La vue d’ensemble, pas uniquement celle sur les différents temples, est à couper le souffle! J’espère y retourner un jour tant la sérénité des lieux au petit matin est impressionnante.

Quelle fut ta pire expérience de voyage?

Difficile à dire… Il faut juste parfois accepter, quand on fait des vacances sac au dos, qu’un imprévu se produise et fasse perdre un peu de temps. Il faut rester zen et savoir improviser en toutes circonstances. Je me souviens d’un voyage de 22 heures en car en Bolivie, sur des routes de montagnes où le chauffeur roulait comme un taré. Je fus malade comme un chien, surtout que des enfants avaient vomi dans le car et que les odeurs en devenaient difficilement supportables. Mais, après coup, cela reste un souvenir comme un autre.

Où pars-tu cet été?

Je pars à Petit-Rechain Beach (rires). Avec l’arrivée de notre petit bout mi-juillet, nous allons rester au calme et profiter de la maison. Nous irons peut-être faire un tour quelques jours à la Mer du Nord… Madeleine de Prost oblige! Une amie vigneronne habite près de Saumur et cela fait longtemps que je ne l’ai pas vue, nous en profiterons peut-être pour aller lui rendre visite après les vendanges: il faut varier les plaisirs!

En vacances, tu tapes encore un peu la balle?

Adolescent et jusqu’à ce que je quitte le domicile familial, j’allais régulièrement jouer sur le terrain extérieur d’Ans qui se situe à 300 mètres de chez mes parents. Avec le temps et l’âge, j’y vais beaucoup moins même si je reçois encore un appel de l’un ou l’autre pour aller y tenter quelques paniers. Ceci dit, je préférais opter pour des tournois de beach-volley pour garder la forme. Si j’ai d’ailleurs un petit conseil à donner aux plus jeunes, c’est celui d’aller un maximum jouer sur ces terrains extérieurs pendant les vacances. C’est là que j’ai le plus progressé. Des joueurs plus âgés viennent régulièrement s’y frotter, il manque souvent un ou deux gars pour faire du « trois contre trois » et là, c’est bingo pour les plus jeunes et la possibilité de montrer aux plus anciens ce dont ils sont capables et d’essayer des choses qu’ils n’oseraient sans doute pas tenter en club.

Euro U18 filles : les Belges proches du succès avant la Hongrie

A Sarajevo, nos U18 féminines ont subi un 3e revers de rang, mais ne sont pas passées loin d’une première victoire. Face aux « tours » allemandes, nos compatriotes (Lisowa 21p, 9r) étaient toujours devant à mi-parcours (42-41) et tenaient toujours la route à la 35e minute : 63-65. La fin de match était très défensive et nos rivales l’emportaient de justesse à 63-67. Mercredi (18 h 30), la Belgique sera opposée à la Hongrie, 1ère du groupe B (3/3) et emmenée par cette véritable future pépite européenne qu’est Réka Dombai.

Michel CHRISTIANE

« Je troque la balle orange pour la boule de pétanque »

Jonas Degée, figure emblématique du RB Tilff et actif professionnellement chez Ornella Travel, discute vacances avec Liège & Basketball.

Jonas, c’est quoi pour toi des vacances idéales?

C’est d’abord arriver à me déconnecter de ma petite routine. Ensuite, c’est l’opportunité de rencontrer de nouvelles personnes, de découvrir d’autres culture et me retrouver dans un environnement complètement différent. Enfin, à trente-deux ans, j’ai surtout le besoin de profiter un maximum de mes proches, principalement de ma copine et de ma petite Giulia qui a un an et demi.

Quels sont tes meilleurs souvenirs de vacances?

Il y en a plein! Mais si je ne dois en choisir qu’un seul, j’opte pour le tour d’Amérique du Sud que j’ai entrepris avec des amis lorsque j’avais vingt ans.

Quel est le lieu visité qui t’a laissé la plus forte impression?

Le Népal! L’Himalya, c’est le toit du monde et les paysages que l’on peut y observer sont à couper le souffle. La population locale est super accueillante et souriante. Cela contraste tellement avec la pauvreté qui frappe la majorité des Népalais. Cela permet de relativiser pas mal de choses…

Dans toutes tes pérégrinations, quelle fut la pire expérience vécues?

Honnêtement, je n’en vois pas. Je suis de nature assez positive. Mais, celle que je vois plus comme comme une expérience que comme un mauvais souvenir fut d’avoir passé quelques heures dans un cachot mexicain après avoir bu une bière en rue (rires).

Où pars-tu cette année?

Cet été, nous louons une maison du côté d’Avignon avec des amis. Avec des enfants, il faut s’adapter…

Tu tapes un peu la balle en vacances?

Non, pas de basket cet été. Je troque la balle orange pour une plus petite et plus lourde… Sud de la France, pétanque oblige! (rires).

Tu bosses dans un agence de voyages, en quoi cela impacte tes vacances?

Je suis à la source, cela procure pas mal d’avantages. Nous avons des correspondants sur toutes les destinations, nous pouvons donc obtenir n’importe quelle info rapidement et facilement. Et puis, je ne cache pas que je bénéficie de tarifs intéressants, ce qui n’est pas négligeable.

Quels conseils donnerais-tu pour des vacances réussies?

Les vacances ou les voyages, il faut surtout se dire que c’est du bon temps et du temps pour soi. Donc il est impératif d’être en mode « no stress » et de profiter un maximum. Sinon, le meilleur des conseils, c’est de contacter mon agence (Ornella Travel) qui est la meilleure de la région.

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« Au mois de mai, je suis parti en croisière en Norvège pour une longue semaine idyllique. C’est Ornella Travel qui a organisé mon voyage et j’ai pu constater le sérieux, le dynamisme et la qualité de services de cette agence liégeoise. N’hésitez pas à consulter son site internet: www.ornella.be « (Thiebaut Colot)

« Fier d’avoir été un All Black »

Pour Liège & Basketball, Philippe Briers fait le bilan de son aventure à Alleur et explique les raisons qui l’ont décidé à prendre sa retraite.

Philippe, quel bilan dresses-tu de votre saison?

Le bilan de notre saison est à la fois très satisfaisant et décevant. Satisfaisant car nous avons rencontré nos objectifs et même plus. Le groupe avait des qualités offensives indéniables mais a aussi fait montre de beaucoup caractère pour arracher une belle montée dans une série très serrée, très fun et malgré, pour nous, une saison tumultueuse.

De quoi es-tu plus particulièrement fier?

Je suis fier de ce groupe et de ce que nous avons construit. Je suis arrivé ici il y a deux ans et demi, à la fin janvier, pour aider une jeune équipe à se sauver en P3. Malheureusement, et malgré un net redressement durant les dix derniers matchs, nous sommes descendus. Nous sommes trois rescapés de cette équipe et je suis fier, avec Guillaume Thibaut et Martin Di Prospero, d’avoir participé à amener le groupe en P2. J’ai un peu le sentiment du devoir accompli après la déception de la descente. C’est également une fierté d’avoir réussi à continuer à être compétitif malgré les aléas que notre groupe a subi. Sans les absences et départs, nous aurions pu, je pense, prendre la première place.

Quels moments forts garderas-tu en mémoire?

Je me souviendrai de la fête de la montée de P4 en P3 mais également des très belles rencontres contre l’Union Liège et La Villersoise, deux très jeunes équipes qui jouaient un basket offensif et entier. J’ai vraiment apprécié ces joutes emplies de respect, de sportivité et d’esprit de compétition. Je retiendrai aussi les matchs à l’entrainement contre l’autre P3, « la bien belle équipe », c’est chouette de jouer contre des copains. Et puis les après-entrainements que je regrettais bien souvent le lendemain matin (rires).

Nourris-tu quelques regrets?

Je ne suis pas du genre à regretter, je pense que cela ne sert à rien. Cependant, si je pouvais changer quelque chose, je changerais mon état d’esprit de début de saison pour celui de fin de championnat. Il m’a conduit vers une suspension qui m’a éloigné de mes copains. J’aurais également apprécié terminer la saison avec Serge Di Prospero: c’est tellement simple et fun de jouer avec lui. Mais bon, sa montée en P1 était pour la bonne cause.

Qu’as-tu pensé du niveau de basket pratiqué en troisième provinciale?

Ça joue bien basket en troisième provinciale. Il y a de très bons jeunes qui font leurs armes et des moins jeunes qui amènent leur expérience et leurs qualités. Ce n’est pas aussi facile que cela de sortir de la P3.

Pourquoi avoir décidé de raccrocher?

J’ai décidé d’arrêter de jouer, le basket sur le terrain va me manquer, mais j’ai trop souffert cette saison d’avoir l’impression de jouer par habitude. Je suis content d’avoir bien terminé, mais mon envie sportive est ailleurs et il faut faire des choix. C’est la raison d’un équilibre familial, professionnel et sportif qui l’emporte sur une passion qui parfois me fait souffrir vu mon caractère. Mes enfants évoluent dans la Black’s Arena, j’y serai donc toujours présent, peut être même plus souvent. Je participerai à la vie du club d’une autre manière. Je suis fier d’avoir été un All Black, je me suis attaché à ce club, on ne le quitte pas si facilement.

« Nous n’avons jamais lâché devant les tours adverses »

Avec l’Union Liège, Antoine Van Kerkhoven a créé la surprise. Longtemps en course pour le titre en P3C, les Liégeois échouèrent finalement au pied du podium après une brillante saison.

« Notre saison fut plutôt réussie. En voyant la série en juin dernier, notre but était, vu les équipes engagées, de titiller le top 6 » nous apprend Antoine Van Kerkhoven. « Nous pouvons être fiers de notre combativité. Etant une des plus petites équipes de la série, nous n’avons jamais lâché devant les tours adverses.« 

Quelques moments forts ont émaillés la belle saison des « Unionistes ». « Les deux matchs contre Alleur, là-bas et chez nous, furent marquants » poursuite ce véritable poseur de bombes. « Les deux équipes voulaient la victoire, le jeu était propre et je pense que tous les acteurs ont pris leur pied à jouer ainsi.« 

Comme souvent, ambition et stabilité seront les maitres-mots de l’Union pour le prochain exercice. « Nos objectifs resteront sûrement les mêmes: toujours faire mieux même si nous perdons deux joueurs importants. Matthias Lekeu retourne avec la P2 et notre Cédric mérite sa retraite sportive » conclut Antoine.