« Avoir une grosse équipe sur papier ne veut pas dire être ultra-dominant »

Julien Moray analyse la première moitié de championnat des All Blacks en R2A.

Julien, quel bilan fais-tu de ce premier tour en R2A conclu avec neuf victoires pour quatre défaites ?

Il est, avouons-le, assez mitigé. Nous espérions évidemment terminé ce premier tour avec un meilleur bilan mais force est de constater qu’avoir une grosse équipe sur papier ne veut pas dire être ultra-dominant. Notre collectif commence à être bien en place, en attestent nos grosses victoires à Gembloux et à Maffle, mais le problème est notre véritable manque de constance.

Du coup, quel sera votre objectif pour la seconde moitié de championnat ?

Il sera avant tout que nous soyons beaucoup plus réguliers dans l’intensité et la rigueur que nous devons mettre en attaque et en défense. Si nous corrigeons cela, je suis convaincu que notre deuxième tour sera vraiment meilleur et que nous pourons également prendre notre revanche sur certaines équipes. La R2 est vraiment un championnat particulier.

« Le talent ne suffit pas en R2, il faut aussi la mentalité ! »

En R2A, Belleflamme est lanterne rouge à mi-saison.

A l’issue du premier tour, les jeunes Haricots occupent la dernière place de R2A avec seulement deux victoires en treize rencontres. « Je ne m’attendais pas à être autant en difficulté », avoue Maxime Clavier. « Nous savions que le groupe est jeune mais nous pensions pouvoir compenser par de la hargne, de la fougue et de l’agressitivé. Or, au lieu de cela, nous jouons en attaque comme des jeunes en faisant beaucoup de mauvais choix par manque de QI basket, et nous défendons comme des vieux, sans réelle agressivité. Nous avons aussi dû faire face à un arrêt et aux blessures de nos deux intérieurs. »

La deuxième moitié de saison s’annonce cruciale pour les jeunes Liégeois. « Nous devrons gagner huit matchs au deuxième tour, nous en sommes largement capables car aucune équipe, hormis Alleur et Gembloux, n’est injouable », assure le coach de Belleflamme. « Ce premier tour est à oublier. J’ai donné congé aux gars durant deux semaines en espérant qu’ils en profitent pour faire leur autocritique et que ce break puisse permettre de débuter le deuxième tour en étant surmotivés, comme s’il s’agissait d’une nouvelle saison. »

Avec treize matchs à disputer, les Haricots ont leur sort entre leurs mains. « Nous avons beaucoup de qualité mais nous ne les utilisons pas à cause de notre mentalité et de notre maturité », constate Maxime. « Les gars ne sont pas encore conscients de leurs erreurs et de leurs prestations, c’est donc impossible d’en tirer les leçons. Mais je suis sûr et certain que nous aurons un déclic et là, nous serons très durs à jouer car l’équipe est bourrée de talent. Cependant, le talent ne suffit pas en R2, il faut aussi la mentalité ! » Et de conclure : « Je pense que chacun devra avoir l’amour-propre de ne pas descendre en faisant des sacrifices, en bossant pour l’équipe et pas en cherchant sa petite prestation individuelle. »

« Chacun doit faire son travail d’introspection »

Champions en P3 la saison dernière, les Visétois se sont rapidement acclimatés à la deuxième provinciale et sont la bonne surprise dans la terrible P2B.

« Le bilan est mi-figue, mi-raisin », avance toutefois Sébastien Lejeune. « Il est évidemment positif sur le plan comptable avec un huit sur treize dans une série où on nous annonçait descendant. Certaines défaites me restent malgré tout en travers de la gorge, de même que certains victoires acquises dans la douleur. Chacun doit faire son travail d’introspection durant cette trêve pour grandir dans cette équipe et briller davantage dans cette division. »

Le second tour promet déjà de belles empoignades. « L’objectif sera d’essayer de faire aussi bien que lors du premier tour en préparant l’équipe pour la saison suivante », annonce le coach de Visé. « Nous récupérons Boris Steeman et Thomas Lambotte pour un total de treize joueurs. J’espère que la saine concurrence permettra d’élever le niveau de jeu de chacun et de nous aider à créer des « exploits ». Nous en aurons besoin pour continuer à avancer et regarder vers le haut du classement. »

« A part Cointe qui parait intouchable, la série semble très ouverte »

En première régionale, les Oursons ont quelque peu déçu durant cette première moitié de saison.

En première régionale, les Oursons pointent à cinq victoires en onze matchs à mi-saison. « Nous espérions un meilleure bilan que celui-là, nous n’allons pas le cacher », reconnait Maxime André. « Nous ne sommes jamais arrivés à enchainer les bonnes prestations. »

Néamoins, la plus liégeoise des équipes namuroises a su se transcender lors de certains grands rendez-vous. « Je retiens les victoires contre Sprimont, à Kain et chez nous contre Fleurus où nous voyons que nous sommes capables du meilleur mais aussi malheureusement du pire comme à Loyers », poursuit l’ancien leader de Belgrade.

Le second tour s’annonce passionnant en R1. « L’objectif des Playoffs est toujours là même si nous avons grillé quelques cartouches », continue Max. « Je suis persuadé que nous sommes capables de le faire. A part Cointe qui parait intouchable sur la durée de la saison, la série semble très ouverte. »

Crédit photo : Orizon Photographie

« Nous avons les capacités pour participer à la bagarre pour le titre »

Antoni Irrera analyse ses premiers mois dans son nouveau club de Flémalle.

Antoni, quel bilan fais-tu de ce premier tour en P2B ?

Avec neuf victoires et quatre défaites dont deux clairement évitables contre Stavelot et Visé, nous ne pouvons pas dire que notre premier tour est mauvais. Nous sommes toujours dans la course au titre et je suis persuadé que notre deuxième tour sera meilleur que le premier.

Comment analyses-tu ces premiers mois dans ton nouveau club ?

D’un point de vue collectif, l’équipe est soudée et l’ambiance au beau fixe. Nous allons tous, sans exception, dans le même sens. D’un point de vue personnel, je suis reconnaissant de la chance que j’ai d’accumuler de l’expérience auprès de ces joueurs expérimentés. Et après treize matchs à me positionner dans cette équipe, il est temps que je prenne ma place.

Quel sera votre objectif pour ce second tour qui s’annonce passionnant ?

Notre objectif reste clair : participer à la bagarre pour le titre. Nous avons clairement les capacités pour le revendiquer et n’allons pas nous en priver !

Crédit photo : PP Photography

« Nico André et le RBC Ninane tout entier ne méritaient pas de vivre un tel début de saison »

Romain Nicaise fait le bilan de la première moitié de saison des Ninanais.

Romain, quel bilan fais-tu de cette première moitié de saison en TDM2A où vous comptabilisez trois victoires en douze rencontres ?

Le bilan est mitigé. Je suis très content d’avoir pu participer à un huitième de finale de Coupe de Belgique contre la D1 du Spirou. Je suis par contre déçu de notre premier tour en championnat ainsi que du changement de coach. Bien que je m’entende très bien avec Kevin Reyserhove, tout comme avec Nicolas André, ce dernier ne méritait pas de vivre un début de championnat comme celui-là. Ni le RBC Ninane tout entier d’ailleur. Et je suis content de notre trois sur cinq pour terminer le premier tour, avec une dernière victoire acquise avec la manière contre Pepinster.

Le second tour s’annonce palpitant avec une lutte acharnée pour le maintien. Quels seront vos objectifs ?

Nous voulons pouvoir prendre notre revanche sur chaque équipe qui nous a battus au premier tour et montrer un autre visage que celui que nous avons affiché ces derniers mois. Et, si possible, gagner les deux matchs contre Stevoort et Anderlecht que nous n’avons pas encore rencontrés.

Crédit photo : David Kerger

« La chance d’avoir un public incroyable et le soutien indéfectible du club »

Martin Gillotay revient sur la première moitié de saison du RBC Ninane en TDM2A.

« Nous ne pouvons pas nous mentir, notre début de saison fut catastrophique », assène d’emblée Martin Gillotay. « Après le départ de Nico André, le groupe a su se remobiliser et nous avons terminé la première partie de saison avec un trois sur cinq mérité. »

Un bilan de trois victoires en douze matchs peu conforme aux qualités des Ninanais. « Nous avons montré de bonnes choses collectives dans de nombreux matchs mais, malheureusement, à plusieurs reprises, nous avons manqué nos débuts de deuxième mi-temps ou nos fins de match. Ce qui s’est payé cash à ce niveau », analyse l’ailier calidifontain. « Depuis un moment, nous sommes mieux collectivement et cela se ressent sur le terrain. Nos trois victoires à domicile furent des moments importants mais cellle qui surpasse toutes les autres, c’est celle au buzzer en prolongation contre Waterloo. Quelle folie ! »

La deuxième partie de saison s’annonce aussi stimulante que dangereuse pour les Ninanais qui doivent à tout prix assurer leur maintien dans la division. « Nous avons la chance d’avoir un public incroyable et de pouvoir compter sur un soutien indéfectible du club », remercie Martin. « Notre but est d’acquérir ce maintien le plus rapidement possible et de continuer à montrer de belles choses. De plus, nous avons montré en fin de premier tour que cela allait être de plus en plus difficile de venir gagner chez nous ! »

« Nous n’avons pas encore trouvé l’alchimie que nous souhaitons tous avoir »

A la trêve, Ben Bouché et les Brasseurs sont antépénultièmes en P1.

Ben, à la trêve vous comptez trois victoires et dix défaites. Quel bilan fais-tu de ce premier tour ?

Le bilan n’est, évidemment, pas assez satisfaisant. Nous nous amusons bien entre nous mais sur le terrain, nous n’avons pas encore trouvé l’alchimie que nous souhaitons tous avoir. Par contre, et c’est cela qui est bien, nous la cherchons tous et de la même façon. Nous avons tous eu, séparement, une discussion avec le coach pour justement faire un bilan de mi-saison. Et encore une fois, tout le monde est bien dans le groupe et nous avons tous envie de travailler ensemble pour faire bien mieux au deuxième tour.

Quels seront dès lors vos objectifs pour la seconde partie de saison ?

Ils sont de conserver cette super ambiance en dehors du terrain, de travailler encore pour le groupe et de gagner bien plus de matchs qu’en début de saison.

Sold out pour les Cats contre les USA

Le match de la Belgique contre les Etats-Unis se jouera à guichets fermés.

Record d’affluence en vue pour le match du 8 février prochain des Belgian Cats contre les USA dans le cadre du tournoi de qualification olympique. Tous les billets ont trouvé preneur pour ce premier match du TQO et le Sportpaleis d’Anvers sera plein comme un oeuf. Les Belges, encouragées par des milliers de supporters, tenteront de créer l’exploit face aux Américaines avant de rencontrer les Sénégalaises et les Nigérianes, les 9 et 11 février.

Crédit photo : FIBA

« Conserver cette bonne cohésion pour tenter de faire encore mieux au second tour »

A mi-saison, les Andrimontois figurent dans le haut du tableau de l’élite provinciale.

A la trêve, les Disonnais comptent déjà huit victoires pour cinq revers. « Dans l’ensemble, notre bilan est bon. C’est juste dommage d’avoir perdu à Atlas et Hannut sans quoi nous serions dans le Top 4 », avance Jordan Delrez. « Néanmoins, nous ne pouvons pas faire la fine bouche car nous avons également gagné deux ou trois matchs à l’arraché. D’autant plus qu’il y a beaucoup de nouveaux joueurs dans l’équipe et qu’il a dès lors fallu trouver certains automatismes. »

En quelques mois, les Andrimontois ont signé quelques belles prestations et confirmé qu’il faudrait compter sur eux pour les Playoffs. « Nos victoires contre Kapel et Grâce-Hollogne ainsi que celles au finish contre Huy et Wanze restent marquantes. Et nous avons aussi vécu quelques bonnes troisièmes mi-temps », sourit celui qui constitue, avec François Lodomez, l’une des paires de meneurs les plus létales de P1. « L’objectif au second tour sera de faire tout aussi bien, voire mieux. Pour cela, j’espère que nous conserverons le plaisir de jouer ensemble et que la cohésion sera aussi bonne. »