« Continuer à construire sur ce que nous avons eu la chance de commencer »

Continuité à RSW Liège Basket où après Jamelle Hagins et Angel Rodriguez, c’est Avelon John Jr qui revient pour un tour de piste.

Si les Liégeois ont modifié leur coaching staff, ils ont aussi misé sur une certaine stabilité au sein de l’effectif. Après Jamelle Hagins et Angel Rodriguez qui ont choisi de poursuivre l’aventure au Country Hall, c’est au tour d’Avelon John Jr de décider de repartir pour un tour avec RSW Liège Basket. « Avant tout, je reviens à Liège grâce aux formidables personnes avec lesquelles j’étais. Un groupe de joueurs, du personnel et une organisation. Je sais dans quel contexte et situation je reviens », explique l’ailier US. « L’opportunité de pouvoir continuer à construire sur ce que nous avons eu la chance de commencer, rencontrer coach Zampier, tout ça est très excitant pour moi. J’ai vraiment envie de revenir et de me mettre au travail. »

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« Comprendre à quel point le basket est important et pas important »

Les clés de coaching de trois légendes.

Steve Kerr a remporté quatre titres comme coach des Warriors et est considéré comme l’un des meilleurs de sa corporation. Il faut dire que l’ancien shooteur des Bulls est allé à bonne école avec Phil Jackson et Gregg Popovich. « Ces deux-là ont eu un profond impact sur moi, non seulement sur mon coaching, mais aussi sur ma vie. J’ai tellement appris d’eux. Je suis davantage en contact avec Popovich, car il coache toujours et je le vois de temps en temps. Popovich et Jackson étaient des gens passionnants, bien au-delà du basket. C’est ce qu’ils partageaient avec tous les joueurs : mettre le basket en perspective et comprendre à quel point c’est important, mais également, en même temps, pas très important » explique Kerr. « J’ai appris des deux, même s’ils sont différents, l’importance de la création d’une authentique et intéressante culture. Il faut qu’elle nous ressemble. Quand on jouait pour eux, on faisait partie d’un voyage, d’une quête en tant qu’équipe. C’était unique. Chaque jour, on était impatient d’aller à la salle. On adorait chaque étape, des repas avec l’équipe à la communication, car il existait, avec eux, une réelle culture. C’est la clé : trouver la bonne culture à mettre en place pour un groupe de joueurs, et pas seulement pour qu’ils soient le plus performant possible, mais aussi pour qu’ils apprécient tout le processus. C’est ce que je recherche chaque saison. »

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« Nous avons obtenu le meilleur classement possible par rapport aux qualités de l’équipe »

Gérald Henrard analyse sa dernière saison avec les Calidifontains et évoque son départ pour Cointe.

Gérald, quel bilan fais-tu de cette dernière saison à Ninane ?

Je pense que nous pouvons être satisfaits. Nous partions avec un groupe où des cadres avaient changé et avec des jeunes qui devaient faire définitivement leur place dans la division. L’intégration des nouveaux s’est super bien passée et les jeunes ont apporté ce qu’ils devaient en gagnant progressivement en maturité. Concernant notre place en championnat, j’estime que toutes les équipes devant nous au classement étaient effectivement plus fortes que nous, et celles derrière nous étaient d’un niveau équivalent ou moins fortes. Nous avons donc réussi à obtenir le meilleur classement possible par rapport à la qualité de notre équipe.

Quelles sont tes envies pour la prochaine étape de ta carrière, en première régionale chez les Grenouilles ?

Pour la prochaine saison avec Cointe, l’objectif sera de gagner un maximum de matchs en les prenant les uns après les autres et en construisant un collectif car l’équipe aura subi pas mal de remaniements. Je retrouve aussi plusieurs amis et j’espère que nous passerons aussi de grands moments en dehors du terrain.

« Nous avons pour ambition de faire le maximum pour atteindre les sommets »

Avec une fin de saison en boulet de canon et une campagne de recrutement aboutie, les Métallos nourrissent de vraies ambitions pour le prochain championnat en P2B.

Devant composer avec un effectif en proie aux blessures, les Métallos ont finalement terminé la saison en boulet de canon. Sur le terrain, les protégés de Thierry Dario ont fini par trouver la bonne carburation tandis que dans les coulisses, les dirigeants flémallois se distinguaient par un recrutement intelligent et qualitatif. De quoi aborder la campagne 2023-2024 avec de vraies ambitions. « Nous avons la chance d’être dans la série B de P2 où nous aurons le plaisir de nous remémorer notre jeune temps avec la plupart de nos adversaires que nous avons côtoyé à des échelons supérieurs. Cela promet, en plus du spectacle sur le terrain de superbes troisièmes mi-temps », souligne David Iliaens. « Mon objectif en tant que compétiteur est toujours de regarder vers le haut. Celui de l’équipe est le même et nous avons pour ambition de faire le maximul pour atteindre les sommets. Nous nous sommes renforcés dans ce sens. »

« Il y a un buffet qu’on attend souvent avec impatience »

A Boston, Kevin Garnett ne rigolait pas avec la bouffe.

Visiblement, Kevin Garnett ne fait pas partie de ceux qui acceptent qu’on vienne chiper de la nourriture dans son assiette.

« C’était après un match. On était dans le vestiaire et, comme à chaque fois, il y avait un buffet pour les joueurs. On brûle beaucoup de calories pendant les matches donc on attend souvent ça avec impatience » raconte Paul Pierce. « Je me souviens qu’en sortant de la douche, on a vu quelques personnes qui ne faisaient pas partie de l’équipe en train de se servir dans notre nourriture. C’était des médecins qu’on avait quasiment jamais vu. Là, Kevin Garnett s’est approché d’un des gars et a éjecté l’assiette de ses mains. Il lui a dit : ‘c’est la nourriture des joueurs’. Je crois que je n’ai plus jamais revu ce médecin ensuite… »

« Meilleure défense de la série devant les grosses pointures »

Jean-Louis Pire fait le bilan de la P3 des Bobelins et évoque la prochaine saison.

Jean-Louis, que retiens-tu de ton arrivée à la tête de la P3 de Spa ?

En arrivant chez les Bobelins, je ne savais pas vraiment qu’elle était la mentalité du groupe. Nous n’avions pas vraiment d’objectifs particuliers. Nous voulions prendre match par match et faire le mieux possible tout en nous concentrant surtout sur une défense solide. Je peux dire que le bilan est très positif puisque nous terminons à la quatrième place derrière le Croatia et le Réveil – deux grosses équipes construites pour monter ! – et Harimalia que nous avons battu là-bas et contre qui nous avons perdu chez nous après prolongation. Ma plus grosse satisfaction est justement d’avoir terminé meilleure défense de la série devant ces grosses pointures. Personnellement, j’ai passé une très belle saison avec des joueurs respectueux et une très bonne ambiance.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Nous repartirons avec la même équipe mais avec un pivot supplémentaire. Nous n’aurons pas un objectif précis, juste la volonté de conserver cette mentalité défensive qui fait notre force et, surtout, cette bonne ambiance.

« Se battre pour le titre »

Angel Rodriguez sera encore à la baguette de RSW Liège Basket la saison prochaine.

Meilleur joueur – avec Niels Van Den Eynde parti à Malines – de la deuxième partie de saison de RSW Liège Basket, Angel Rodriguez prolonge son bail dans la Cité ardente. « Je suis ravi de revenir et de continuer à bâtir sur ce que nous avons commencé la saison dernière », déclare l’excellent meneur de jeu. « Je m’attends à ce que nous ayons une chance de faire une longue course en Playoffs et de se battre pour le titre. Avoir une chance de commencer ensemble et complet dès le départ nous donner une meilleure opportunité d’y arriver. »

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« Une équipe pour jouer le haut du tableau mais trop longtemps pour avoir un team spirit »

Avant de retourner à l’Avenir Jupille, Yoan Meyers revient sur la dernière saison du Haut-Pré en P2.

Avec le Haut-Pré, Yoan Meyers a vécu une saison chahutée. « Nous ne pouvons pas dire que le bilan est positif. Nous avons sauvé l’équipe P2 pour que le club décide quelques jours plus tard de ne plus l’aligner la saison prochaine », observe l’intérieur. « Nous avions une équipe pour jouer le haut du tableau, nous l’avons prouvé en gagnant contre les quatre premiers du championnat. Mais nous avons dû attendre le dernier quart de la saison pour avoir un team spirit. »

Quelques moments marquants ont émaillé la dernière saison en P2 de ce club emblématique. « Peut-on dire qu’avoir quatre coachs, trois joueurs qui arrêtent et trois qui arrivent en pleine saison sont des moments marquants ? » s’interroge Yoan. « Blague à part, nous avons réussi à sortir un trois sur trois dans le moment le plus stressant du championnat. »

La saison prochaine marquera le retour de Yoan aux Argilières et à l’Avenir Jupille, en P3. « J’aimerai continuer à prendre du plaisir sur le terrain et tout faire pour faire remonter en P2 le club où j’ai passé vingt ans. L’équipe sera solide, à nous de faire le job », conclut-il.

« Il est devenu un homme et a fait tellement pour les autres »

Au fil des ans, Kobe Bryant a évolué en tant qu’homme et joueur. D’individualiste forcené, il s’est doucement mué en leader inspirant.

A la fin de sa carrière, Kobe était devenu un mentor pour de nombreux joueurs. Mais il n’a pas endossé ce rôle si facilement. « Nous avons discuté ensemble à plusieurs reprises sur ces trois années. Mais il était essentiellement concentré sur lui. Il voulait faire son maximum pour être le meilleur individuellement. Donc pendant un moment, il n’était pas vraiment le meilleur coéquipier » raconte Del Harris à ESPN. « Pourquoi ? Car pendant cette période, il voulait seulement être le meilleur. Il n’avait pas la patience par rapport aux autres joueurs qui ne pouvaient pas faire comme lui. Mais plus tard dans sa carrière, il a développé cette maturité. Il est devenu un homme et a fait tellement pour les autres.« 

« Deux années de plus aux côtés des meilleurs fans ! »

Véritable globe-trotter des parquets, Julie Vanloo se sent bien à BLMA et a décidé de rempiler.

Au cours de sa belle carrière, l’Ostendaise a évolué en Belgique bien sûr mais aussi en France, en Suède, en Italie, en Espagne, en Turquie, en Pologne et même en Australie. La meneuse qui a brillé à l’Euro avec les Cats se plaît à Montpellier, club par lequel sont passés Julie Allemand et Thibaut Petit, et a donc logiquement décidé de rempiler pour deux ans.

« Deux années de plus aux côtés des meilleurs fans ! C’est en grande partie grâce à vous, les fans du BLMA, que j’ai décidé de rester ici. Vous me donnez envie de partager ma passion pour le basket et le jeu. Au BLMA, je me sens aimée et acceptée, j’ai confiance en moi et je sais que je ne suis jamais seule. On reste ensemble », a-t-elle déclaré dans des propos relayés sur la page Facebook du club.

Crédit photo : BLMA